Quelque 10 000 renards vivent à Londres et, même si la chasse à courre
est interdite depuis 2004 en Angleterre, en abattre un dans son jardin
n'est pas illégal. Certains se sont même professionnalisés et vendent
leurs services de tueurs professionnels pour arrondir leurs fins de
mois.
Au quotidien, Phil est plombier. Mais en soirée, il est tueur de renards. Le premier animal abattu coûte 100 euros; ensuite, chaque bête supplémentaire revient à 63 euros. Familles, écoles ou encore clubs font appel à lui pour s'en débarrasser, si bien que ce business macabre devient très rentable : Phil peut tuer jusqu'à quatre renards par nuit dans un même jardin.
Pourquoi un tel acharnement ? Parce que bon nombre de Londoniens trouvent ces animaux dangereux pour leurs enfants et animaux domestiques, explique Slate. L'an dernier, un renard s'en est pris à un nourrisson, lui sectionnant deux doigts. Ils détruisent aussi les fleurs, fouillent les poubelles et sont très bruyants (notamment durant leurs ébats).
En endossant le rôle du tueur, Phil - qui n'a pas souhaité donné son nom de famille lors de son interview au New York Times par peur de représailles - en profite pour se venger. Son cochon d'Inde a été décapité par un renard et deux teckels d'un ami ont aussi été attaqués.
L'alternative non violente
Pourtant, il existe une alternative non violente, rappelle le New York Times. L'entreprise Fox-A-Gon propose notamment d'asperger son jardin avec un spray qui imite l'urine de renard. Ainsi, les autres renards croient qu'un animal dominant règne déjà sur ce territoire et ne s'y aventurent donc guère.
Les défenseurs des animaux sont aussi bien présents à Londres. Une page Facebook de défense des renards réunit 14 000 personnes. Bien des Londoniens nourrissent régulièrement ces animaux dans leur jardin ou les soignent lorsqu'ils ont été blessés par une voiture ou un chien.
Entre chasseurs et partisans, les renards divisent les habitants de Londres.
T.M. (@thomasmignon) pour rtbf.be
![]() |
Tueur de renard, un métier qui a son petit succès à LondresJOHANNES EISELE - BELGAIMAGE |
Au quotidien, Phil est plombier. Mais en soirée, il est tueur de renards. Le premier animal abattu coûte 100 euros; ensuite, chaque bête supplémentaire revient à 63 euros. Familles, écoles ou encore clubs font appel à lui pour s'en débarrasser, si bien que ce business macabre devient très rentable : Phil peut tuer jusqu'à quatre renards par nuit dans un même jardin.
Pourquoi un tel acharnement ? Parce que bon nombre de Londoniens trouvent ces animaux dangereux pour leurs enfants et animaux domestiques, explique Slate. L'an dernier, un renard s'en est pris à un nourrisson, lui sectionnant deux doigts. Ils détruisent aussi les fleurs, fouillent les poubelles et sont très bruyants (notamment durant leurs ébats).
En endossant le rôle du tueur, Phil - qui n'a pas souhaité donné son nom de famille lors de son interview au New York Times par peur de représailles - en profite pour se venger. Son cochon d'Inde a été décapité par un renard et deux teckels d'un ami ont aussi été attaqués.
L'alternative non violente
Pourtant, il existe une alternative non violente, rappelle le New York Times. L'entreprise Fox-A-Gon propose notamment d'asperger son jardin avec un spray qui imite l'urine de renard. Ainsi, les autres renards croient qu'un animal dominant règne déjà sur ce territoire et ne s'y aventurent donc guère.
Les défenseurs des animaux sont aussi bien présents à Londres. Une page Facebook de défense des renards réunit 14 000 personnes. Bien des Londoniens nourrissent régulièrement ces animaux dans leur jardin ou les soignent lorsqu'ils ont été blessés par une voiture ou un chien.
Entre chasseurs et partisans, les renards divisent les habitants de Londres.
T.M. (@thomasmignon) pour rtbf.be
JE VAIS M EXILER EN ANGLETERRE
RépondreSupprimerY'en a marre de se faire tirer comme ça!!!
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