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vendredi 30 décembre 2016

Nouveauté : la veste shaggie fluo camoleon



Bonjour à tous

Je trouvais frustrant de devoir réduire l'efficacité d'une shaggie en termes de camouflage et de déstructuration de la silhouette humaine en la recouvrant d'un gilet fluo. C'est pour cette raison que j'ai soumis l'idée à une couturière professionnelle de fabriquer un prototype de veste shaggie orange fluo, puis participé, en tant que conseiller technique et testeur sur le terrain depuis plusieurs mois du produit fini.

Concernant son efficacité à la chasse, elle est la même qu'une veste shaggie traditionnelle. Je l'ai testé dans différentes conditions pendant 2 saisons, jamais un animal ne m'a capté à cause de la couleur et plusieurs ne sont plus là pour témoigner du contraire ...



Les chasseurs qui me côtoient pourront vous confirmer que la veste shaggie est super visible de très loin. L'effet des bandes fluo n'est pas altéré par le temps même après plusieurs mois d'utilisation et de lavage, comme le sont certaines vestes de chasse dont l'éclat est totalement passé et qui sont désormais orange mais plus du tout fluo.
La surface totale déployée de tissu fluo est de plus de 2m2 par shaggie soit largement plus que celle d'un gilet fluo classique.  
Pour ceux qui seraient inquiet au niveau de la conformité à la réglementation, un service de garderie de l'ONCFS a confirmé par écrit que cette veste shaggie était totalement conforme aux dispositions de leur schéma départemental de gestion cynégétique qui mentionne les termes suivants :
Annexe n°1 : les règles de sécurité
- Port apparent obligatoire de gilet ou veste à couleurs fluorescentes lors des chasses à tir au grand gibier à l’exception de la chasse à l’approche, à l’affût et à l’arc avant l’ouverture générale de la chasse.

En conclusion, le produit me donne entièrement satisfaction dans l'objectif demandé :
- me dissimuler et me cacher aux yeux des animaux
- être ultra-visible aux yeux des autres chasseurs.

Du fait d'une fabrication réalisée de A à Z à la main par une seule personne, les délais de réalisation peuvent être un peu long (une à quelques semaines)
Pour ceux que ça intéresse, vous trouverez cette veste en vente sur le site : www.camoleon.fr
Comme je fais régulièrement le trajet en région Centre où elles sont réalisées, je peux éventuellement en rapporter aux membres de l'association (ceux que je peux voir facilement et régulièrement et qui ne sont pas pressés), afin d'éviter l'envoi et les frais de port qui vont avec.

Passez un bon réveillon et entrez bien dans la nouvelle année 
A bientôt

Joyeux Anniversaire Flavien

mardi 27 décembre 2016

En Espagne, des archers chargés d'éliminer les sangliers de nuit

Source : afp.com








AFP / PIERRE-PHILIPPE MARCOU Le chasseur Javier Sintes s'entraîne avec son arc à San Agustin del Guadalix près de Madrid, le 12 décembre 2016


La scène paraît tirée de l'époque médiévale: juché sur un arbre près de Madrid, tapi dans l'ombre de la nuit, un archer attend. Il bande son arc et tire. Il vient de tuer silencieusement un sanglier, pour le compte des autorités.
Depuis cinq ans, la région de Madrid a recours à cette technique inhabituelle pour tenter de limiter la prolifération des sangliers s'aventurant dans les zones peuplées.
Au total, 55 chasseurs à l'arc sont volontaires pour les éliminer, dans des parcs, sur des terrains de golf ou d'autres zones proches des villes où des sangliers errent en liberté.
"L'arc est une arme silencieuse en soi et ceux qui l'utilisent agissent aussi en silence, ainsi, cela ne perturbe ni l'environnement, ni les gens", argumente un de ces archers, Emilio de la Cruz, 45 ans, propriétaire d'un commerce et chasseur à ses heures perdues.
En cinq ans, le nombre de sangliers est passé d'environ 25.000 à 35.000 dans la région à 30.000 à 40.000, selon les estimations officielles.
- Méthode contestée -
Mais leur élimination par cette méthode est contestée par des défenseurs de l'environnement, car selon eux l'animal souffre d'une longue agonie lorsque l'archer s'y prend mal.
Dans des pays tels que le Royaume-Uni, la chasse à l'arc est d'ailleurs complètement bannie.

Mais M. De la Cruz assure que lui et les autres archers sont expérimentés et formés pour atteindre un organe vital et provoquer une mort rapide.
Au milieu d'un paysage vallonné, une cible en forme de sanglier trône sur le terrain d'entraînement de San Agustin del Guadalix, à 33 km de Madrid.
M. De la Cruz y explique que les chasseurs sortent 100 à 150 fois par an, à la demande de municipalités de villes ou de villages de la région.
Depuis cinq ans, ils ont ainsi tué 201 sangliers et quelque 60 chèvres sauvages dans le massif montagneux de La Pedriza, près de Madrid, fréquenté par randonneurs et grimpeurs.
- Peu de prédateurs -
Le fait que les sangliers prolifèrent dans les zones habitées, en Espagne comme ailleurs, est lié à l'urbanisation galopante qui a réduit leur habitat naturel.
C'est ainsi qu'à l'aéroport international de Hong Kong, la police a récemment dû chasser le sanglier jusque sur une aire de stationnement des avions.
"Ils se sont habitués à la présence humaine, à manger dans les poubelles, des gens leur donnent même de la nourriture", explique Felipe Ruza, sous-directeur général de la Conservation du milieu naturel de la région de Madrid.


Du coup, "ils envahissent les jardins, causent des accidents de la route et même, quand une femelle est suivie par ses petits, peuvent en arriver à attaquer des personnes", ajoute-t-il.
Selon la Garde civile, les sangliers ont entraîné 146 accidents dans la région de Madrid cette année, mais aucun mortel.
Theo Oberhuber, de l'ONG Ecologistes en action, explique que leur prolifération est aussi liée au manque de prédateurs tel le loup. Dans la région de Madrid, "le loup est protégé, dit-il. Mais les populations de loups qui existaient se sont énormément réduites, notamment du fait de l'utilisation de poisons et de pièges".
- Contrôle par la contraception -
S'il est rare, le recours aux archers n'est pas une exclusivité espagnole.
Le président de la Fédération française des chasseurs à l'arc, Eric de Lavenne, relève ainsi que l"'aéroport de La Flêche dans la Sarthe, au nord-ouest de Paris, fait régulièrement appel à des archers pour la régulation du nombre de sangliers aux alentours".
Une autre méthode utilisée dans la région de Madrid consiste à capturer les sangliers vivants, grâce à des pièges.


M. Oberhuber, lui, préfère mettre en avant une autre technique à l'essai dans la région de Catalogne (nord-est): elle consiste à placer des produits contraceptifs dans la nourriture des sangliers pour réduire leur capacité à se reproduire.
"Cela peut être une méthode non agressive, qui ne cause pas la mort, et permet de réduire progressivement le nombre de sangliers", plaide-t-il.

dimanche 25 décembre 2016

Humour : quand Rambo chasse à l'arc ...


samedi 24 décembre 2016

Landes : les chasseurs de grands gibiers s’opposent au retour de la chevrotine

Source : Sudouest.fr Landes

Le retour de la chevrotine (ou pas) alimente les débats.
archives © Nicolas Le Lièvre



















  L’association landaise des chasseurs de grands gibiers estime que cette munition blesse plus qu’elle ne tue


L’expérimentation, depuis le 15 novembre, de la chevrotine pour la chasse au sanglier, fait réagir. Après l’Union nationale pour l’utilisation des chiens de rouge, l’Association landaise des chasseurs de grands gibiers annonce, elle aussi, s’opposer à l’usage de cette munition. L’association estime notamment que la chevrotine blesse plus qu’elle ne tue. « De nombreux essais et études ont montré qu’à cause de sa faible vitesse et de sa forme sphérique, elle avait une tendance à ricocher bien supérieure à celle des balles », avance-t-elle.

Pour les chasseurs de grands gibiers, l’emploi d’une nouvelle munition ne réglera rien au problème de surpopulation. « Dans le département, 90 % de la facture dégâts est générée par moins de 20 % des communes. » L’association appelle à porter l’effort sur ces « points noirs qui alimentent en continu les zones voisines ».

vendredi 23 décembre 2016

Joyeux anniversaire Alain

dimanche 18 décembre 2016

Joyeux Anniversaire Guy

vendredi 16 décembre 2016

Lorraine : La chasse à l’arc monte en flèche

 Source: lestrepublicain.fr

Véritable retour aux sources pour certains, ce mode de traque, qui laisse davantage de chance au gibier, convainc de plus en plus de chasseurs. 
Reportage dans la forêt des Fourasses, aux portes de Nancy.

 
Les chasseurs à l’arc pratiquent à l’affût, de juin à septembre, puis en battue, jusqu’en février.   Photo Patrice SAUCOURT

« Il est passé à 15 mètres. Je l’ai fléché mais je ne l’ai pas eu. Elle est passée juste en dessous ». Arc sur l’épaule, Vincent, 16 ans, a raté son sanglier mais n’est pas déçu pour autant. Titulaire du permis de chasse depuis cette année, il vient de décocher la première flèche de sa vie. Si elle ne demeure pour l’heure qu’anecdotique dans les chiffres (5.000 pratiquants sur 2 millions de chasseurs), la chasse à l’arc attire de plus en plus d’adeptes. Ce vendredi, une trentaine de férus ont effectué une battue dans les bois des Fourasses, à Laxou. « La chasse à l’arc est une approche davantage sensible que la chasse à la carabine », explique Bernard Lartillot, restaurateur de 65 ans et adjudicataire de ces 360 hectares situés aux portes de Nancy. « Il faut être à dix ou quinze mètres maximum du gibier pour tirer. Et il convient d’être malin pour l’approcher. Il faut être camouflé, arriver à bon vent. Pour que le gibier parte dans nos pieds. Notre éthique est de tirer dans les meilleures conditions afin de ne pas blesser le gibier bêtement ».

Beaucoup de jeunes

Les chasseurs à l’arc pratiquent à l’affût, de juin à septembre, puis en battue, jusqu’en février. Certains chasseurs sont alors postés tout autour d’une parcelle, d’autres avancent dans celle-ci pour lever le gibier. Sangliers, chevreuils ou encore renards. « Nous faisons deux battues par mois », poursuit Bernard Lartillot. « Les gens viennent de partout ». Ce vendredi, lors du traditionnel rond qui informe les chasseurs des parcelles qui vont être chassées, on trouve des gens du département, bien évidemment, mais aussi de Meuse, de Haute-Saône, de Paris, des Vosges, de l’Isère et même de Suisse.
Des chasseurs qui, pour décocher leurs flèches, ont suivi une formation d’une demi-journée. « Il y a trois sessions dans l’année », explique Olivier Froment, responsable de ces stages à la fédération 54. « La moitié des gens intéressés viennent à l’arc ont beaucoup chassé et veulent voir autre chose. Une discipline où l’on fait notamment moins de tableaux. Et on a beaucoup de jeunes qui débutent par l’arc ».
C’est le cas de Rémy. Chasseur depuis six ans, ce géologue de 23 ans, ne pratique sa passion qu’avec un arc. « J’ai déjà tué trois cochons et un renard. C’est mon beau-père qui m’a initié. J’ai fait beaucoup de battues à la carabine dans la traque et j’ai vu comment ça se passait. Là, on laisse davantage de chance au gibier ».
C’est en effet souvent l’animal qui a le dernier mot. La distance de tir, on l’a vu, est très réduite et souvent, la bestiole sent le chasseur arriver. « Et elle s’en va. C’est alors elle qui gagne », reprend Bernard Lartillot. « Mais si on arrive à mettre une flèche, c’est autre chose… ». Reste que lâcher une flèche est très rare. « Oui. Certains, avec une boîte de balles, font deux jours », souligne Olivier Froment. « Moi, avec trois flèches, je fais la saison complète… ».
Ce vendredi, sous un beau soleil, nos accros de l’arc ont vu nombre de chevreuils et de sangliers détaler sous leurs pas. Une unique flèche a frappé et a mis à terre un cochon de cent kilos.
Renseignements : www.ffca.net
Eric NICOLAS

 

samedi 10 décembre 2016

Joyeux anniversaire Jérôme

vendredi 2 décembre 2016

Joyeux anniversaire Pitou

 

dimanche 13 novembre 2016

Joyeux Anniversaire Bénédicte

samedi 12 novembre 2016

Joyeux Anniversaire Benjamin

jeudi 10 novembre 2016

Joyeux Anniversaire Patrice

mercredi 9 novembre 2016

AUSTRALIE Un cambrioleur reçoit une flèche dans les fesses

Source : lestrepublicain.fr

Quand un voleur tente de faire main basse sur une voiture chez un particulier adepte du tir à l’arc, ça se finit forcément mal pour lui...

Le propriétaire de la voiture, un sexagénaire, était un féru de tir à l'arc. Photo d'illustration Flickr/Train planes automobiles

Un voleur qui tentait de faire main basse sur une voiture chez un particulier adepte du tir à l’arc en Australie a reçu une flèche dans le derrière.
La police a expliqué que le cambrioleur était entré au domicile d’un particulier dimanche soir à Sydney et qu’il s’était emparé de liquide et des clés de la voiture.

Il s'enfuit à pied

Le propriétaire des lieux, qui se trouvait chez lui en compagnie de sa femme, a confronté le voleur dans le garage au moment où il tentait de faire marche arrière et de s’enfuir avec le véhicule.
Quand il a vu que l’homme de 68 ans s’armait de son arc, le voleur a décidé de sortir de la voiture pour s’enfuir à pied, sautant par dessus une barrière.

"Comme il s’enfuyait, le propriétaire a grimpé sur la barrière et a tiré sur le fuyard avec son arc, l’atteignant aux fesses ou dans le bas du dos", a raconté la police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud.
Malgré tout, le voleur a réussi à se volatiliser. La police a saisi l’arc et la flèche.
AFP

samedi 5 novembre 2016

Joyeux Anniversaire François !!!

lundi 31 octobre 2016

Joyeux Anniversaire Guillaume !!!

dimanche 30 octobre 2016

Joyeux Anniversaire Djoss !!!

jeudi 20 octobre 2016

Vidéo : on aimerait bien voir ça chez nous ... inouï !!!

Et ça passe, ça passe, ça passe, ça passe, ça passe ....





dimanche 9 octobre 2016

Une gelinotte comme 1er gibier à l'arc pour Jonas

Et quel gibier !!!

Jonas, en séjour au Quebec, nous envoie cette magnifique photo d'un non moins magnifique gibier ... son premier à l'arc !!! Une superbe gelinotte !!!

- Salut Patrick ! 
Je t'envoie mes salutations du Québec où je passe un séjour exceptionnel!
Je remercie chaleureusement toute l'équipe de l'association pour leurs précieux conseils et pour le temps qu'ils ont passé à notre formation!
J'ai pu prélever mon premier gibier à l'arc et j'en suis particulièrement heureux!
Portez-vous bien
Jonas


vendredi 7 octobre 2016

William flèche un joli bouc de chamois

Après une dizaine d'affûts dans tous les secteurs de notre village, je suis allé me placer le 4 octobre vers 16h00 au Recet, dans les rochers du bois du roi, lieu de passage de belles chevrées. 

Après 2 heures d'attente, déçu de ne rien voir, pas même un écureuil ! Je décide de rentrer. 18h15, j'arrive tranquillement à l'éboulement « il y a une vingtaine d’années, 50 m environ de falaise s’était détachée de la paroi rocheuse emportant tout sur son passage » et brusquement un gros mâle chamois surgit sur ma gauche, traverse le chemin devant moi à une quinzaine de mètres et s'immobilise sur le talus à droite en me toisant.

 J'effectue doucement un demi-tour pour lui tourner le dos afin de ne pas le stresser, je retire du carquois un tube alu 22/19 muni d’une tri-lame Thunderhead 125 gr, l'encoche sur la corde et arme mon compound. 

Je me retourne lentement mais le chamois n'est plus là ! J’approche silencieusement à l'endroit où il se tenait; il est tout près en contrebas, en me voyant il effectue 2 ou 3 petits bonds sur ma droite et s'arrête derrière et entre 2 arbres proches l’un de l’autre de 2 m. 

Il est en plein travers à 15m, il me regarde et semble sûr de lui et de sa puissance pour fuir à la moindre alerte. Je distingue la tête et l'avant du corps. 3 secondes d'immobilité de l’animal me suffisent pour décocher. 

A l'impact le chamois effectue une superbe ruade en se regardant le flanc droit, l'endroit où il a été touché ! En quelques secondes il détale et disparaît de ma vue 80 ou 100m plus bas. Il est déjà tard et je n'ai pas le temps d'attendre les 20mn réglementaires. Je décide de commencer ma recherche. 

A l'anschuss, je remarque de suite que le sang jonchant sur le sol et les feuilles, est rouge vif avec des bulles d'air, c'est une flèche de poumons, il n'ira pas très loin je pense ! Je marque de mouchoirs papier les points importants. Effectivement, après 1/4 d'heure de marche difficile dans la pente, je retrouve mon chamois dans un trou au bord de la piste forestière du bas, en tombant pour mourir, la flèche s'est brisée en deux, laissant la lame et 20 cm de tube dans l'animal. 

Je le bague et le tire jusque sur le chemin, il est trop lourd pour le remonter à dos. Je le laisse sur place et le ramènerai à la nuit sur mon quad. Lorsque nous le vidons, nous remarquons que la flèche a traversé les poumons et le cœur. Ces quelques secondes de descente rapide lui ont permis de parcourir environ 150 m avec de telles blessures mortelles....incroyable !!! . Il accuse un poids de 50 kg plein.

Merci à mes amis chasseurs qui favorisent les archers jusqu’au 1er décembre pour le tir du chamois et bien sûr aux instructeurs de l’ACAFC.

La photo "un peu spéciale" de l'animal a été réalisée le lendemain matin, il était particulièrement raide.




mercredi 5 octobre 2016

Renaud récidive cette saison aux Fourrasses à Nancy avec un sanglier

C’est avec un grand plaisir que je me rends aujourd'hui à cette ouverture aux Fourrasses chez Bernard qui nous accueille pour une chasse à l'arc péri Urbaine.

Les fidèles sont là, Pierrot, qui s'est un peu fait attendre, Michel, Jérôme, Tom, Max, Frédéric, Thomas accompagné d'un jeune nouveau Simon; avec Bernard et moi ... ça fait 10.
Pas énorme pour notre type de chasse. Certes les enceintes sont petites mais quand même..
Après le casse-croute, les chefs de ligne reçoivent leurs consignes puis le rond est fait.
Convivialité et bonne humeur, le début de saison semble augurer encore de bons moments.
La première traque permet de voir du gibier, une flèche est décochée mais ne touche pas son but espéré. Pour ma part, je ne vois rien si ce n'est des promeneurs, tous avec des chiens ... sans laisse...
Enfin bref…

On déposte, ça cause sur les gibiers aperçus et on se décale pour aller le long de l'autoroute..
Ça commence à chauffer (on a le même soleil qu'Oliv en Corse, mais en mieux ;-) ). Même si le bois est moins feuillu, c'est encore dense. Mais au sol il commence à y avoir pas mal de feuilles mortes....
Jérôme me place, "bah va las bas le long de l'autoroute.." il m'indique clairement comment y aller et surtout me rappelle que la coulée est juste là, collée au fossé de l'autoroute... Je lui demande si l'on peut quand même tirer, réponse laconique: " oui, mais pas sur l'asphalte..."... Je suis bien avancé moi tiens...
C'est la troisième année que je viens, et j'ai toujours entendu dire que ce sont des postes en or. Difficiles à tenir à cause du bruit mais ça passe.
L'année dernière j'ai eu la chance de tenir quelques fois ces postes et j'y ai prélevé un renard mais point de sanglier.
Thomas aurait pu... Sauf qu'ils lui sont arrivés juste dessus, pour peu ils lui montaient dessus...
Enfin bref..
J'arrive dans la haie au bord de l'autoroute et là je me dis... Non mais même pas en rêve, tu ne tireras pas ici, il y a des baliveaux de partout, des arbres morts...
Je distingue bien la coulée principale même si elle ne me semble pas bien nette, y aurait-il moins de passage ?
Et j'en devine des secondaires sous les branches entrelacées... Génial... Et je fais comment pour manœuvrer dans ces satanées branches ? Après m'être calmé et m'être recentré sur l'affirmation des connaisseurs: "c'est un bon poste..", je prends des décisions.
Tout d'abord il est hors de question que je tire vers l'autoroute, donc je dois être sur le dernier monticule. Oui mais dans ce cas je suis collé à la coulée principale... Normalement ce n'est pas bon... Dans ce cas il faudra tirer avant...
Je choisi donc un emplacement où je ne m'écorche pas trop les mains à déblayer... Epines noires et tout le tremblement…
Je me libère donc un axe en amont de la coulée et décide d'en préparer un perpendiculairement à moi sur une des coulées secondaires au cas où ça passe moins collé à l'autoroute...
Une fois mon "poste" aménagé, je me positionne dos à l'autoroute et commence l'interminable attente...
Au fil du temps, je sursaute à chaque bâche mal arrimée des camions qui me passent dans le dos, j'espère aux moindres bruits insolites qui viennent de toute façon de la route.
Je dois me concentrer, la traque arrive de la droite, si ça arrive, ce sera par la droite, je dois rester les yeux biens ouverts et arrêter de sursauter vers ma gauche ...
Soudain, je crois apercevoir un mouvement sur ma droite, à moins de 20 mètres de moi, les branches bougent, je ne prends pas le  temps d'allumer la caméra, si ce sont des sangliers ça peut m'être fatal, j'arme donc en découvrant le groin d'un sanglier et devine que derrière il y en a d'autres. Ils ne sont pas sur la coulée principale mais sur une des secondaires qui passe sous l'entrelacs de branchage... Ils semblent bien gros! Je pense rapidement, 50-60kg et semblent tous de la même taille... Le premier dévie légèrement sur sa droite, il se présente de trois quart avant (dans mon souvenir je pensais de travers complet mais la flèche me prouvera le contraire). Le deuxième fait pareil et j'en devine d'autre derrière... ils s'arrêtent. Je pense qu'il est en train de se demander s'il n'y a pas quelque chose d'anormal. Bien sur ce n'est pas à un des deux endroits que j'ai dégagé, mais je pense qu'ils vont prendre peur et je suis déjà armé, le pin sur l'épaule du deuxième... Je trouve une trouée un peu moins encombrée dans ces amas de branchages... Je décoche. Avec le bruit de l'autoroute, je n’entends rien mais je constate, grâce à l'encoche lumineuse, que la flèche est bien allée ou je voulais, en ligne droite et ne semble pas avoir été déviée.
Les deux premiers partent en trombe perpendiculairement à l'autoroute, les deux autres font demi-tour et semblent repartir d'où ils venaient. Je me dis ça c'est bon pour Jérôme !
Je laisse mon palpitant revenir à la normal et constate que l'encoche lumineuse est bien visible à une quinzaine de mètres de moi, bien dans l'axe de mon tir. Je pense tout de suite super, si vraiment dans le pire des cas je suis passé dessous ce serait dommage mais je pense qu'elle est très bonne. J’attends quelques minutes puis je vais voir ma flèche... Elle est maculée de sang sur toute la longueur, assez rouge. Je recule pour voir à l'anschuss... RIEN... Comment ça…  Je commence à douter, une flèche de patte ? Je serais passé dans un muscle... mince… Pourtant il y a beaucoup de sang sur la flèche.  Je me décide à reculer pour me rendre compte si mon tir et la position de la flèche correspondent à l'emplacement du sanglier au moment du tir...
Mais un mouvement sur ma droite attire mon attention. Stupéfait, je vois débouler, un, puis un deuxième et un troisième sanglier pile sur la coulée principale... Il m'évitent en passant sur une secondaire, le premier file les deux autres font une boucle avant de le suivre..
Je suis tellement surpris que j'ai laissé échapper ma flèche et elle git lamentablement par terre...
Je regarde donc les trois sangliers se défiler devant moi ... à moins de deux mètres à vive allure quand même...
Dans mon souvenir j'avais l'impression que le premier était venu quasiment à mes pieds avant de bifurquer, mais la vidéo que j'avais mise en œuvre quand je suis allé sur la flèche me prouve le contraire, ils ont bien bifurqué dans le rythme et sans s'arrêter à quelques mètres de moi! C'est terrible comme l'esprit, l'imagination et le stress de ces moments-là, nous changent la perception et le souvenir…

Mais,  il n'y en a que 3... Donc le quatrième est peut être resté pas loin ... ou alors il s'est débandé, ce qui serait logique car un sanglier blessé quitte généralement la compagnie...
J'appelle Bernard pour l'informer de tout ceci... Je suis rapidement rejoint par les archers à proximité, Thomas, Simon, Jérôme et Bernard. Nous essayons de trouver la piste. Il fait chaud et il est important de retrouver l'animal rapidement...

Comme j'avais constaté, il n'y a rien à l'anschuss. Mais un peu plus loin Bernard trouve une première goutte de sang dans l'axe de fuite que j'avais indiqué. On galère encore dix bonnes minutes à en trouver une autre. Bernard décide de peigner perpendiculairement à l'autoroute jusqu'au petit chemin qui se trouve sous la ligne électrique, cela représente une vingtaine de mètres. Rien. On ausculte le chemin, rien du tout. Je suggère qu'on recherche un peu en retour, le long de la haie car finalement les sangliers s'étaient bien regroupés, si le blessé était avec, vu qu'il est parti avec le premier, dans ce cas il n'a peut-être pas pu rejoindre le groupe…
Bernard, Thomas et Simon remontent alors le long de la haie tandis que je repasse dedans pour faire de même... Quelques minutes plus tard Bernard crie: « Il est là c'est bon ! »…
Effectivement à peine 30 mètres plus loin, il git sur le flanc.
L'analyse de la flèche montre qu'elle rentre juste derrière l'épaule et ressort par les intestins devant la cuisse opposée..
L'absence de sang s'explique par le fait que les boyaux et le poumon ont bouché les orifices de la flèche.
Celle-ci a coupé les cotes en entrant et en sortant!
L’animal prélevé est une petite laie de 40kilos environ…














Le matériel: Arc Bowtech carbon Icon 70, gaucher, réglé à 63 livres, Flèches Pile driver Hunter 250  avec 3 Lames fixes: G5 Striker Magnum  et encoche lumineuse Nokturnal 
Distance du tir: environ 10-12 mètres, distance de fuite: 30 mètres

Un grand merci à Jérôme pour m'avoir si bien placé, limite en me donnant son poste, à mon fournisseur Erhart Sports pour la qualité du matériel et des conseils prodigués lors du choix et des essais, à mes formateurs de l'équipe de l'Association des Chasseurs à l'Arc de Franche Comté (ACAFC) et bien sûr, à notre Hôte et traqueur Bernard et à Pierrot le deuxième traqueur sans qui rien ne serait possible !



vendredi 30 septembre 2016

Joyeux Anniversaire Stéfane

lundi 19 septembre 2016

Joyeux Anniversaire Jean-Luc

dimanche 18 septembre 2016

Concours de tir à l'arc à Roche Sur Linotte (70) le dimanche 2 octobre









samedi 17 septembre 2016

En Haute-Saône, 1er brocard à l'arc pour Christophe


Cette action date d'avant l'ouverture mais j'avais manqué de temps pour la mettre en ligne ... Après les renards de l'été, un joli brocard ... Bravo Christophe pour cette 1ère saison de chasse à l'arc !!!


Après seulement ... 4 mois d'affût intensif et 2 brocards manqués, enfin la réussite au marais de Saulnot.

Fléché depuis un tree stand posé à 5 m de hauteur

la flèche est entrée sur le dos à quelque millimètres de la colonne et est ressortie sur le flan.
A l'impact, le brocard a bondi en se plaignant, il est parti très rapidement en pratiquant un grand arc de cercle et rentré dans un maïs

Attente de 20mn montre en main, flèche couverte de sang et plantée au sol
Mon fis m'a rejoint et nous avons suivi la piste de sang facilement malgré la nuit presque tombée.

Présence de sang à1m de hauteur sur les feuilles de mais et par moment des bulles d'air
mélangées au sang (bon signe)
Nous l'avons retrouvé mort dans la bordure du marais qui est collé au maïs

distance de tir: 8m
distance de fuite: environ 150m
poumon gauche traversé
brocard de 22 kg, 22cm de hauteur de bois

Christophe Bassand






















mercredi 14 septembre 2016

Arrêté du 2 septembre 2016 relatif au contrôle par la chasse des populations de certaines espèces non indigènes

 


JORF n°0214 du 14 septembre 2016
texte n° 5



Arrêté du 2 septembre 2016 relatif au contrôle par la chasse des populations de certaines espèces non indigènes et fixant, en application de l'article R. 427-6 du code de l'environnement, la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces non indigènes d'animaux classés nuisibles sur l'ensemble du territoire métropolitain

NOR: DEVL1624858A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/9/2/DEVL1624858A/jo/texte              

La ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat,
Vu le règlement (UE) n° 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes, notamment son article 19 ;
Vu le règlement d'exécution (UE) 2016/1141 de la Commission du 13 juillet 2016 adoptant une liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union conformément au règlement (UE) n° 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil ;
Vu le code de l'environnement, notamment ses articles L. 411-5, L. 424-1, L. 424-4, L. 424-5, R. 424-6, R. 424-9 et R. 424-14, R. 427-6, dans sa rédaction issue du décret n° 2016-115 du 4 février 2016 relatif à diverses dispositions cynégétiques, R. 427-8, R. 427-13 à R. 427-18, R. 427-21 et R. 427-25 ;
Vu l'arrêté du 26 juin 1987 fixant la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée ;
Vu l'arrêté du 29 janvier 2007 fixant les dispositions relatives au piégeage des animaux classés nuisibles en application de l'article L. 427-8 du code de l'environnement ;
Vu les avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage en date des 21 avril et 23 juin 2016 ;
Vu les observations formulées lors des consultations du public réalisées du 17 mai 2016 au 10 juin 2016 et du 4 juillet 2016 au 27 juillet 2016, en application de l'article L. 120-1 du code de l'environnement,
Arrête :
  • Titre Ier : CONTRÔLE PAR LA CHASSE DES POPULATIONS DE CERTAINES ESPÈCES NON INDIGÈNES
    Article 1

    La liste des espèces non indigènes que l'on peut chasser sur le territoire européen de la France et dans sa zone maritime, dans le cadre de mesures de gestion visant à leur éradication, au contrôle de leur population ou à leur confinement, est fixée comme suit :

    - oiseaux : bernache du Canada (Branta canadensis). Les dates d'ouverture et de fermeture de sa chasse sont identiques à celles des autres oies ;
    - mammifères : chien viverrin (Nyctereutes procyonoides), ragondin (Myocastor coypus), rat musqué (Ondatra zibethicus), raton laveur (Procyon lotor), vison d'Amérique (Neovison vison, ou Mustela vison).
  • Titre II : LISTE, PÉRIODES ET MODALITÉS DE DESTRUCTION DES ESPÈCES NON INDIGÈNES D'ANIMAUX CLASSÉS NUISIBLES SUR L'ENSEMBLE DU TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN

    La liste des espèces classées nuisibles sur l'ensemble du territoire métropolitain, les périodes et les modalités de destruction des animaux sont fixées comme suit :
    1° Le chien viverrin (Nyctereutes procyonoides), le vison d'Amérique (Mustela vison) et le raton laveur (Procyon lotor) peuvent être piégés toute l'année et en tout lieu. Ils peuvent être détruits à tir sur autorisation individuelle délivrée par le préfet entre la date de clôture générale et la date d'ouverture générale de la chasse ;
    2° Le ragondin (Myocastor coypus) et le rat musqué (Ondatra zibethicus) peuvent, toute l'année, être :

    - piégés en tout lieu ;
    - détruits à tir ;
    - déterrés, avec ou sans chien ;

    3° La bernache du Canada (Branta canadensis) peut être détruite à tir entre la date de clôture spécifique de la chasse de cette espèce et le 31 mars au plus tard sur autorisation individuelle délivrée par le préfet.
    Le tir s'effectue à poste fixe matérialisé de main d'homme.
    Le tir dans les nids est interdit.
    Le piégeage de la bernache du Canada est interdit sans préjudice de l'application de l'article L. 427-1 du code de l'environnement.
    Article 3

    I. - La protection du vison d'Europe (Mustela lutreola) implique une politique spécifique visant la restauration de l'espèce dans les territoires suivants :
    Charente : tout le département ;
    Charente-Maritime : tout le département ;
    Dordogne : tout le département ;
    Gers : tout le département ;
    Gironde : tout le département ;
    Landes : tout le département ;
    Lot-et-Garonne : tout le département ;
    Pyrénées-Atlantiques : tout le département ;
    Hautes-Pyrénées : ensemble du département sauf les communes des cantons : de Neste, d'Aure et Louron (canton n° 8), de la vallée de la Barrousse (canton n° 15), et les communes de : Barèges, Betpouey, Chèze, Esquièze-Sère, Esterre, Gavarnie, Gèdre, Grust, Luz-Saint-Sauveur, Saligos, Sassis, Sazos, Sers, Viella, Viey, Viscos, Vizos ;
    Deux-Sèvres : communes des cantons de : Frontenay-Rohan-Rohan (canton n° 5), Melle (canton n° 8), Mignon-et-Boutonne (canton n° 9), Niort-1 (canton n° 10), Niort-2 (canton n° 11), Niort-3 (canton n° 12), La Plaine Niortaise (canton n° 14), et communes de : Ardin, Béceleuf, Le Beugnon, Le Busseau, La Chapelle-Thireuil, Faye-sur-Ardin, Fenioux, Puihardy, Saint-Laurs, Saint-Maixent-de-Beugné, Saint-Pompain, Scillé, Villiers-en-Plaine, Aigonnay, Beaussais-Vitré, Celles-sur-Belle, Fressines, Mougon, Prailles, Sainte-Blandine, Saint-Médard, Thorigné, Chenay, Chey, Lezay, Messé, Rom, Saint-Coutant, Sainte-Soline, Sepvret, Vançais, Vanzay, Coulonges-sur-l'Autize, Saint-Maxire, Saint-Rémy, Sciecq ;
    Vendée : communes des cantons de : Fontenay-le-Comte (canton n° 5), Luçon (canton n° 8), Mareuil-sur-Lay-Dissais (canton n° 9), La Roche-sur-Yon n° 2 (canton n° 13), et communes de La Caillère-Saint-Hilaire, La Chapelle-Thémer, La Jaudonnière, La Réorthe, Saint-Aubin-la-Plaine, Saint-Etienne-de-Brillouet, Sainte-Hermine, Saint-Jean-de-Beugné, Saint-Juire-Champgillon, Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine, Thiré, Avrillé, Le Bernard, Grosbreuil, Jard-sur-Mer, Longeville-sur-Mer, Poiroux, Saint-Hilaire-la-Forêt, Saint-Vincent-sur-Jard, Talmont-Saint-Hilaire.
    II. - Afin d'informer les piégeurs sur la nécessité de recourir à un expert en cas de doute sur la détermination de l'espèce capturée, dans chaque territoire listé au I, le préfet fixe par arrêté annuel la liste des experts référents, formés dans le cadre de la politique de restauration du vison d'Europe, aptes à identifier les espèces de putois (Mustela putorius), vison d'Amérique (Mustela vison) et vison d'Europe (Mustela lutreola).
    III. - Dans les territoires listés au I, aux abords des cours d'eaux et bras morts, marais, canaux, plans d'eaux et étangs, jusqu'à la distance de 200 mètres de la rive, et d'avril à juillet inclus :
    1° A l'exclusion des cages à corvidés, les cages-pièges de catégorie 1 sont munies d'un dispositif permettant aux femelles de vison d'Europe de s'échapper. Ce dispositif consiste en une ouverture, carrée de cinq centimètres par cinq centimètres ou circulaire de cinq centimètres de diamètre, qui est obturée les autres mois de l'année. Pour les cages-pièges équipées de ce dispositif produites après le 1er juillet 2013, l'ouverture est positionnée sur la partie supérieure de la cage-piège, et ne présente aucune aspérité vulnérante pour les espèces piégées ;
    2° Par dérogation aux dispositions du 1° et sur autorisation individuelle délivrée par le préfet, les cages-pièges de catégorie 1, lorsqu'elles ne sont pas équipées du dispositif mentionné au 1°, sont équipées du dispositif mentionné à l'article 13 de l'arrêté ministériel du 29 janvier 2007 susvisé. Dans ce cas, la visite de la cage-piège par le piégeur agréé ou un préposé désigné par lui doit avoir lieu dans les quatre heures suivant l'activation de la cage-piège ;
    3° L'usage de cages-pièges non équipées des dispositifs mentionnés aux 1° ou 2° est donc autorisé :

    - d'août à mars inclus, aux abords des cours d'eaux et bras morts, marais, canaux, plans d'eaux et étangs, jusqu'à la distance de 200 mètres de la rive et au-delà ;
    - d'avril à juillet inclus, au-delà de la distance de 200 mètres de la rive des cours d'eaux et bras morts, marais, canaux, plans d'eaux et étangs ;

    4° La destruction à tir du vison d'Amérique est interdite dans tout le territoire ;
    5° L'usage des pièges de catégories 2 et 5 est interdit sur les abords des cours d'eaux et bras morts, marais, canaux, plans d'eaux et étangs, jusqu'à la distance de 200 mètres de la rive.
    Article 4

    Dans le territoire métropolitain de la France, l'usage des pièges de catégories 2 et 5 est interdit sur les abords des cours d'eaux et bras morts, marais, canaux, plans d'eaux et étangs, jusqu'à la distance de 200 mètres de la rive, exception faite du piège à œuf placé dans une enceinte munie d'une entrée de onze centimètres par onze centimètres, dans les secteurs, dont la liste est fixée par arrêté préfectoral annuel, où la présence de la loutre d'Europe ou du castor d'Eurasie est avérée.
    Lorsque les secteurs définis au premier alinéa sont inclus dans les territoires listés au I de l'article 3 du présent arrêté, l'usage des pièges de catégories 2 et 5, piège à œuf inclus, est interdit sur les abords des cours d'eaux et bras morts, marais, canaux, plans d'eaux et étangs, jusqu'à la distance de 200 mètres de la rive.
    Article 5

    En cas de capture accidentelle d'animaux n'appartenant pas à une espèce classée nuisible, ces animaux sont immédiatement relâchés.
  • Titre III : DISPOSITIONS DIVERSES
    Article 6

    Au quatrième alinéa de l'article 1er de l'arrêté du 26 juin 1987 susvisé, les mots : « chien viverrin », le mot : « ragondin », les mots : « rat musqué », les mots : « raton laveur » et les mots : « vison d'Amérique » sont supprimés.

    L'arrêté du 28 juin 2016 pris pour l'application de l'article R. 427-6 du code de l'environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces non indigènes d'animaux classés nuisibles sur l'ensemble du territoire métropolitain est abrogé.
    Article 8

    Le directeur de l'eau et de la biodiversité est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 2 septembre 2016.

Pour la ministre et par délégation :

L'adjointe au directeur de l'eau et de la biodiversité,

V. Dumoulin-Wieczorkiewicz