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mercredi 30 avril 2014

Doubs : les chasseurs solidaires

53 attaques de vautours signalées en 2013 en Pyrénées-Atlantiques

Francis Larroque, propriétaire du veau tué par des vautours mercredi, a accompagné hier les deux agents de l'environnement sur les lieux du sinistre, et montré une plume de rapace trouvée non loin de l'animal. (C. Maysounabe)

Mercredi, un veau de 14 jours a été tué par des vautours chez un éleveur de Loubieng. Ce nouveau cas ne fait qu'appuyer la thèse affirmant l'augmentation des attaques de ces rapaces après un pic en 2007. C'est la troisième attaque signalée depuis le début de l'année dans le département.  

En 2013, 53 dossiers ont été enregistrés, contre 33 en 2011, sachant que tous les éleveurs ne déclarent pas le sinistre, n'étant pas indemnisés. En 2007, on avait recensé 76 attaques de vautours (hors Parc national), avant de constater une baisse sensible dans les années qui ont suivi. On est aujourd'hui sur une courbe ascendante. D'où la vigilance extrême des services de l'État.
Jeudi aux aurores, deux inspecteurs de l'Office départemental de la chasse et de la faune sauvage se sont déplacés sur les terres de Francis Larroque l'éleveur de Loubieng. Prévenus par le propriétaire, ils avaient pour mission de recueillir les faits à la manière d'une expertise. Afin de faire remonter les informations auprès des instances de l'État, notamment de la préfecture.


Comme des experts de la police scientifique
Retour sur les coteaux vallonnés de Loubieng. On commence par une brève leçon d'ornithologie en compagnie des deux inspecteurs assermentés, fins spécialistes du comportement des vautours fauves, une espèce par ailleurs protégée. "Le vautour est un rapace nécrophage, qui se nourrit essentiellement de cadavres, les recyclant naturellement. Ils ont un rôle important en réduisant ainsi l'émergence des pathologies. Ce sont un peu les éboueurs des vallées. Ils agissent par la vue et peuvent repérer une proie à 4 ou 5 km. Le rapport sert d'enquête afin de montrer que les oiseaux s'attaquent aussi aux animaux mourants, paralysés, couchés, faibles, mais également à tenter de trouver des solutions à ce problème", indique l'inspecteur, avant de rédiger le document officiel suivant les données du propriétaire. Un questionnaire qui relate la chronologie des faits, ainsi que plusieurs constatations visuelles relevées sur l'animal décédé (ecchymoses, lésions, fientes, plumes).
Les policiers se rendent auprès de la dépouille munis d'un appareil photo et de gants blancs. Ils observent minutieusement les lieux de l'attaque, l'environnement proche, la position de la bête laissée en l'état, relèvent les coups portés sur le corps du veau. Il manquait la langue et les viscères.


Le vautour a élargi son mode opératoire
Comment les vautours sont-ils arrivés jusqu'à Loubieng pour s'acharner sur un veau endormi au soleil ? D'après les spécialistes, il semble que ces oiseaux sont mieux organisés, ils ont élargi leur zone d'action sur le territoire et leur mode opératoire. Avant, ils restaient sur l'Espagne, précisément en Navarre et sur l'Aragon, deux secteurs proches des Pyrénées Atlantiques. Francis Larroque le confirme, "jusqu'il y a six ans, je ne voyais pas de vautours."
Dernière information, les vautours ont la mémoire de la curée. Là où ils ont fait un festin de roi, ils s'en souviennent et reviennent.

Source : Par Corine Maysounabe pour larepubliquedespyrenees.fr

mardi 29 avril 2014

Estrosi: le loup dans le Mercantour, "un scandale d'Etat"





Un loup photographié le 13 novembre 2012 à Saint-Martin-Vésubie dans le parc du Mercantour. 
Photo de Valery Hache - AFP/Archives © 2013 AFP
"En 1992, le loup a été réintroduit artificiellement par des fonctionnaires de l'État et par des gardes du parc du Mercantour (1)", affirmait samedi matin Christian Estrosi lors de l'assemblée générale des chasseurs à Tourrette-Levens.

En relançant la polémique sur le retour du prédateur - naturel selon les scientifiques, organisé par des écologistes selon le monde agricole - le maire de Nice va sans doute susciter de nombreuses réactions.

>> INFOGRAPHIES. Le loup reprend du poil de la bête dans les Alpes-Maritimes

« C'est un scandale d'État », poursuit-il sur le même ton, « d'avoir protégé cette espèce aux termes de la convention de Berne, alors qu'elle ne devait pas l'être, ayant été relâchée par l'homme. Ainsi, la commission d'enquête parlementaire que j'ai présidée en 2002 n'a pas trouvé la moindre trace de loup entre les Abruzzes et le Mercantour. Il a fallu attendre son extension dans l'ensemble des Alpes et au nord de la Loire pour que les premiers tirs soient autorisés. J'attends avec impatience qu'il soit au Bois de Boulogne (rires dans la salle). Ce jour-là, la musique ne sera plus la même... »

La sous-préfète: "C'est un peu violent"
À la tribune, la représentante de l'État, la sous-préfète Sylvie Cendre, reste impassible. Plus tard, elle confie : « C'est un peu violent. M. Estrosi n'apporte aucune preuve (à l'encontre des fonctionnaires), aucun élément à l'appui d'une introduction volontaire ».
Clôturant l'assemblée, elle évoque « des déclarations tonitruantes » avant d'assurer, dans un autre registre, que « le préfet est déterminé à poursuivre les actions de régulation » du loup et qu'il prendra dès l'ouverture de la chasse de « nouveaux arrêtés » permettant au monde cynégétique de tirer le prédateur lors de battues au sanglier.
Depuis l'ouverture des débats, Canis lupus n'a cessé d'être présent. Alain Frère, maire de Tourrette-Levens s'inquiète de son arrivée dans son canton. Eric Ciotti, le président du conseil général, souhaite une régulation « beaucoup plus forte » et espère l'abandon du statut d'espèce protégée.

Eleveurs-chasseurs, "même combat"
Bernard Baudin, patron des nemrods azuréens, souligne que le « combat des éleveurs est celui des chasseurs », tout en faisant une mise au point : « Un comptage très complet en Haute-Tinée, de Roure à Saint-Dalmas-le-Selvage, a montré une stabilité des populations d'ongulés sauvages. Il ne faut pas dire qu'il n'y a plus de chamois à cause du loup... »

>> Le Sénat autorise les éleveurs à abattre des loups
Comme l'a souligné Christian Estrosi, le rapport d'enquête parlementaire avait tiré dés 2002 la sonnette d'alarme. À l'époque, son rapporteur, le député Daniel Spagnou avait jugé « possible un retour naturel du loup d'Italie » sans exclure pour autant « des lâchers clandestins réalisés par des particuliers passionnés de la nature et particulièrement irresponsables ».
« En tout état de cause » avait-il conclu « ces lâchers n'ont sans doute pas fait l'objet d'un complot impliquant le parc du Mercantour et la direction de la nature et des paysages du ministère de l'environnement. »

Source : nicematin.com

lundi 28 avril 2014

Entre Haute-Saône et Territoire de Belfort, trop de chamois pour la flore

Entre Haute-Saône et Territoire de Belfort, comptage des chamois sur les deux versants du Ballon de Servance



Lure. « On est sur une courbe exponentielle. Lors du dernier comptage il y a deux ans, on était à 76 chamois », souligne Ludovic Bonnot de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).
Sur la Ballon de Servance, entre Haute-Saône et Territoire de Belfort, la population de chamois croit vite. Très vite. Trop vite. « On en a compté 84 côté Haute-Saône et 45 côté Territoire », détaille Michel Despoulain de l’ONF. C’est son administration qui, mercredi matin, a organisé dès l’aube ce comptage du Ballon.
Agents de l’ONF, de l’ONCFS, chasseurs et bénévoles, ils étaient au total 105 à participer à cette observation, sur les deux départements. « On le fait normalement tous les trois ans. Le dernier avait été effectué il y a deux ans », souligne une agent de l’ONF. Mais la brume et le froid subi en 2012 avaient un peu faussé la tendance. D’où le besoin de raccourcir pour une fois les délais entre deux opérations.
Mercredi, la lumière était au rendez-vous. « Il faisait beau, mais ça soufflait terriblement. Et quand ça souffle, les animaux hésitent à se déplacer », évoque Michel Despoulain.

Prélèvements revus à la hausse

Qu’importe. L’ONF et ses partenaires disposent d’une stratégie efficace. Certains se positionnent sur des postes fixes prédéfinis. Les autres sont là pour faire du bruit et obligent les chamois… à sortir du bois. 2 600 hectares à battre. Les traqueurs, eux, avancent sur 80 kilomètres de circuits, parfois très raides. « Il y a des coins où on ne peut pas passer », raconte Jean Andréani, un des chasseurs mobilisés. « Certains sont inaccessibles. Sauf pour les chamois qui sont des alpinistes… »

À quoi ce comptage sert-il ? À établir le plan de chasse de la prochaine saison. L’avantage de procéder ensemble ? « Cela permet de partager un diagnostic », répond Marjorie Girardot, de l’ONF. « Quand les chiffres sont connus de tous, les discussions après sont plus sereines. Même ceux qui n’ont pas vu de chamois ont observé les marques au sol, les traces », précise Michel Despoulain.


Le plus important pour l’ONF reste l’équilibre de ce milieu naturel qu’elle gère. La croissance très rapide de la population de chamois sur ce secteur, comme l’assurent les responsables de l’ONF, commence à poser problème. « Au niveau du sol, les chamois mangent les pointes terminales. Il y a des endroits où la roche est à nue. Ils mangent les herbes, la mousse », décrit Michel Despoulains. Ils empêchent du coup la régénération des jeunes pousses dans ce milieu naturel qualifié d’exceptionnel. Conséquence : les plans de chasse devraient être modifiés. « C’était 16 chamois en Haute-Saône l’an dernier », rappelle Ludovic Bonnot pour l’Office de la chasse.

 Ces prélèvements devraient logiquement être revus à la hausse au vu de ce dernier comptage. D’autant, souligne ce dernier, que « sur un comptage comme celui-là, on est encore loin de voir toute la population ».


Olivier BOURAS pour estrepublicain.fr

dimanche 27 avril 2014

Statut de l’animal, le coup de force des animalistes




 © Photo : Sophie Martineau


STUPEFACTION !

Ce qui s'est passé le 15 Avril à l'Assemblée Nationale est proprement stupéfiant et à vrai dire inadmissible !
Alors que les députés débattaient du projet de loi '' de simplification et modernisation du droit et des procédures'', Jean Glavany, ancien ministre de l'agriculture, faisait adopter un amendement de dernière minute consistant à modifier le code civil en y inscrivant un article selon lequel '' les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité". Par-delà le fait que le président de la République s'était engagé à ne pas procéder à cette modification, estimant à juste titre que les différents textes législatifs et réglementaires lui assuraient déjà une bonne protection contre les mauvais traitements, cette disposition a été adoptée en catimini sans évaluation, sans discussion et sans concertation. Il s'agit d'un coup de jarnac dont les politiques ont le secret qui prend de court toutes les activités liées à l'animal. Le monde agricole se mobilise actuellement pour faire entendre une autre voix. Tout le monde est concerné : le cirque, les zoos, la recherche médicale, la chasse, la pêche, la corrida.
Les associations parlent déjà de l'étape suivante. Si cet amendement devait voir le jour (il existe encore plusieurs étapes avant l'adoption définitive) Il faudra s'attendre à la multiplication des actions en justice de la part des défenseurs des animaux, qui voient là une manne financière à leur portée!
Il ne faut pas être dupe, cette revendication portée par 30 Millions d'Amis, quelques intellectuels, nombre de people et l'ensemble des écologistes est l'ouverture de la boîte de Pandore qu'attendaient les partisans du droit de l'animal depuis longtemps !
Voilà des années que la Société de Vènerie est en alerte sur la montée en puissance de la pensée animaliste, dont elle a eu à subir les premières conséquences avec les sabotages de chasse à courre. Nous l'avons régulièrement écrit et dénoncé, derrière les "débordements" de quelques activistes se profile la montée en puissance d'une nouvelle conception de la relation entre l'homme et l'animal, qui en substance remet en cause toute utilisation de ce dernier.
Bien sur cette vision révolutionnaire, dont l'expression la plus fréquente est le végétarisme, n'a aucune chance de s'imposer. Reste que chaque jour dans le monde, et notamment aux Etats Unis, des groupes de pression fortement financés font avancer ces idées sous couvert de protection animale. En voici une preuve flagrante !
Encore une fois, il ne s'agit pas de s'opposer aux mesures destinées à la bien traitance et au bien-être des animaux domestiques, mais de dénoncer cette stratégie insidieuse dont on connait l'objectif final '' Une société sans viande et sans animaux de compagnie'' !

Source : vénerie.org

samedi 26 avril 2014

La présence du loup est désormais avérée dans la Meuse

Photo © ONCFS-DIR NE-SD55


Déjà en 2012, le doute planait sur la présence ou non du loup dans le département (voir–> ICI)… C’est désormais officiel, photo ci-contre à l’appui : le loup est bien de retour dans la Meuse !
L’animal a été capturé par un piège-photo de l’ONCFS le 18 avril, au sud du département. Il pourrait s’agir d’un loup en dispersion venant des Vosges, département frontalier situé au sud-est de la Meuse, qui a vu l’espèce reconquérir son territoire il y a 3 ans.


Dans un communiqué du 22 avril (voir–> ICI), le préfecture indique que « des opérations d’effarouchement ont été engagées par les lieutenants de louveterie aux abords des élevages protégés dans les conditions et les limites accordées par la réglementation pour déroger au statut d’espèce strictement protégé. »
En janvier déjà, le doute se faisant de plus en plus pressant suite à des déprédations sur les troupeaux depuis octobre 2013, la préfète de la Meuse avait réuni une « cellule de veille loup ». Parallèlement, une étude sur la vulnérabilité du système pastoral à la prédation du loup en Meuse était aussi lancée.
Via un fond d’urgence, la DTT a mis à la disposition des éleveurs meusiens des clôtures électriques.
Le loup semble poursuivre la recolonisation de ses territoires d’antan, en dispersant de plus en plus au nord et à l’ouest de la France.

Source : ferus.fr

vendredi 25 avril 2014

Samedi 26 avril : entraînement ACAFC



A l'attention de tous ceux qui veulent venir s'entraîner, quelque soit le pôle d'entraînement : pour des questions d'assurance et de responsabilités, pensez à vous acquitter de votre cotisation si ce n'est pas encore fait.

Pôle Mandeure
 
En raison de l'AG de la FDC25 ce samedi à Maîche et surtout du dimanche de formation théorique pour les stagiaires 2014, il n'y aura pas d'entraînement ce samedi à Mandeure .


Pôle Flagey
Entraînement à Flagey ?
Appelez Pascal.
Tél : 03 81 86 42 61
Port : 06 99 65 21 44


Pôle Jura
Pas d'entraînement à Neublans.

Pôle Rioz
Pas d'entraînement à Rioz.

Un renard très affectueux…




Un renard domestique qui vit dans le jardin d'un américain dans une propriété de l'Arkansas, où il est légal d'être adopté comme animal domestique. L'animal va courir partout et se laisser caresser par son maître.

jeudi 24 avril 2014

Le loup dans les Vosges...


Depuis trois ans déjà, des loups sévissent chez nos voisins vosgiens. Dominique Candau, technicien ovin à la chambre d'agriculture des Vosges, et Jean-Yves Poirot, éleveur le plus touché par les attaques mais aussi président du syndicat ovin 88, établissent un premier bilan... Nombre d'attaques ? Mesures de précaution instaurées ? Niveau de stress des éleveurs et de leurs bêtes ? Etc.

mercredi 23 avril 2014

Des espaces pour le grand tétras et la perdrix grise





Les chasseurs de Haute-Garonne ont été partie prenante dans le réseau Gallipyr, piloté par le GIE-FORESPIR, qui a rassemblé des partenaires français, espagnols et andorrans, autour de la gestion de trois espèces : grand tétras, lagopède et perdrix grise.
Entre autres actions, ils ont aménagé certains sites, avec le soutien financier d’intercommunalités des cantons d’Aspet (pour le Cagire) et de Saint-Béat (au cœur de la station du Mourtis). Il a fallu notamment «ouvrir des placettes, des petites clairières sur des milieux qui sont vite envahis par la bruyère et les rhododendrons».
Comme il y a de moins en moins de brebis, un chenillard, une machine de moins d’une tonne, télécommandée parfois à deux cents mètres, fait son œuvre sur des pentes de 55°, inaccessibles à l’homme. «Ces petites places sont favorables aux oiseaux. Ils se nourrissent des insectes qui pullulent en lisière et ils peuvent vite rentrer se cacher si un rapace, un renard ou une martre arrive».

«Sans les agriculteurs, il n’y a pas de chasse possible»

Si les agriculteurs sont moins chasseurs qu’ils ne l’étaient il y a quelques décennies, les relations restent excellentes avec les chasseurs. «Les agriculteurs sont propriétaires du foncier sur lequel on pratique notre loisir. Ils restent nos partenaires privilégiés. Sans eux, il n’y a pas de chasse possible» sourit Daniel Dubreuil, responsable des services. «Sur le nord du département, ils mènent le même combat que nous contre la disparition des territoires liée à l’urbanisation» renchérit Fabrice Aliacar.
Chambre d’agriculture et fédération de chasse travaillent souvent de concert. Les exemples ne manquent pas. Ne serait-ce que pour la mise en jachère de parcelles difficiles, refuges idoines pour le gibier. Chasseurs et agriculteurs aménagent aussi le territoire, en réhabilitant des mares, des haies ou des bandes enherbées. «Les agriculteurs sont sans cesse sur le terrain. Ce sont des témoins importants des mortalités. Ils nous préviennent systématiquement en cas d’épidémie».
Dans le cadre d’une future convention sur la protection des cultures, «on teste des effarouchements pour limiter les dégâts des petits gibiers, perdreaux, lièvres, lapins». Les épouvantails sont de retour, mais sont plus mobiles qu’autrefois : «Tout est basé sur le mouvement. On utilise aussi des cerfs-volants».
Pour le grand gibier, notamment le sanglier, des clôtures électriques protègent certaines parcelles de maïs. Mais comme on ne peut en mettre partout, les cochons s’en donnent à cœur joie. Les relations restent très courtoises pour l’indemnisation des gros dégâts : grosso modo 300 000 € pour 300 dossiers par an. Un sanglier n’appartient à personne, c’est pourtant la fédération de chasse qui paie les dégâts…

mardi 22 avril 2014

Mortagne-au-Perche : mordu par un renard galeux : il témoigne

Un renard galeux a attaqué il y a quelques semaines le poulailler de Roland Mao. Mais alors qu’il ramassait ses volailles, il a soudain été violemment mordu à la main par l’animal, caché derrière le nichoir. L’homme, hospitalisé d’urgence, a dû être opéré.



“C’était un samedi ordinaire. J’ai entendu du boucan dans le poulailler. » Lorsqu’il arrive sur les lieux, Roland comprend tout de suite. « Un renard venait d’attaquer. J’ai commencé à ramasser mes volailles, mortes. Et puis il y en avait une qui dépassait du nichoir. » L’homme s’avance, tend la main. « Et là j’ai ressenti une énorme douleur à la main. J’avais très mal. J’étais en sang. »
L’animal était toujours là, caché après sa bonne chasse. Il mord violemment Roland pour garder son gibier. « Je ne pouvais pas le voir. Il s’était enfermé dans le poulailler. Je ne sais pas comment il a pu faire. »


Morsure profonde

Choqué et sonné par sa vive douleur, Roland, résident de Saint-Ouen-sur-Iton, appelle un ami pour venir abattre le goupil. « Là, on s’est aperçus qu’il avait la gale. » Les conséquences peuvent être désastreuses. « J’ai tout de suite été à l’hôpital. »
Arrivé aux urgences, il est opéré dans la foulée. « J’ai eu une anesthésie générale. La morsure était profonde. »
Depuis, l’homme récupère progressivement de sa mésaventure. Une mauvaise rencontre qui lui vaut une visite quotidienne d’une infirmière. « Un mois après, la plaie n’est pas refermée. Il ne m’a pas raté. » Le retraité est allé trois fois à l’hôpital d’Évreux pour se faire vacciner. « J’ai pris toutes les précautions. Je me suis vacciner contre la rage et d’autres maladies. »

« Pauvre bête »

D’ailleurs, l’homme avait déjà croisé la route du renard. « Je le voyais de temps en temps près de chez moi. Je pense que c’était le même. » Sa présence n’était pas une surprise. « Ma maison se situe en bordure de la forêt. J’en vois trois ou quatre par semaine. »
Aujourd’hui, Roland n’en veut pas au renard de l’avoir esquinté. « Pauvre bête. Elle était malade, avait faim et voulait seulement se nourrir. C’est la nature. » Simplement au mauvais endroit au mauvais moment.


Source : le.perche.fr

lundi 21 avril 2014

essai d'article : oeufs camos

Je fais appel à de bonnes âmes pour m'aider dans ma quête : depuis hier matin que je cherche les oeufs qu'Alice à planqué dans le jardin ... je suis claqué, trempé ...
Voici une photo des oeufs ...