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samedi 27 décembre 2014

Le Domaine National de Chambord au Conseil des ministres


La Fédération Nationale des Chasseurs se réjouit que le Domaine National de Chambord fasse l'objet d'une attention toute particulière du Président de la République.
Depuis 16 ans, aucun président de la République n'était venu visiter ce domaine qui fait la fierté de la France, avec un patrimoine architectural, naturel et cynégétique d'exception.
En visitant le Château et le domaine forestier, accompagné des élus du département et de la région, François Hollande a apporté un soutien appuyé à l'ambitieux programme de développement initié par Gérard Larcher, Président de l'établissement public, et Jean d'Haussonville, le directeur général.
Ce lundi, Chambord était encore à l'ordre du jour du Conseil des ministres avec la nomination de Guillaume Garot, député et ancien ministre, à la présidence du Domaine National de Chambord, et la reconduction très attendue de Jean d'Haussonville au poste de directeur général.
Après son élection à la Présidence du Sénat, Gérard Larcher avait annoncé son désir de quitter cette présidence qui lui tenait pourtant très à cœur, pour se consacrer entièrement au Sénat. La FNC tient à saluer son engagement sans faille au service du Domaine National de Chambord, et de l'ensemble de ses projets architecturaux, touristiques, environnementaux, scientifiques et cynégétiques.
En moins de 72 heures, François Hollande a confirmé de façon incontestable que le Domaine National de Chambord est bien, depuis 2005, placé sous la haute protection du Président de la République, et qu'il y restera encore longtemps.

CONTACTS PRESSE
Christine André-Mignon
Tél. : 01.41.09.65.10.
candre@chasseurdefrance.com
Pierre de Boisguilbert
Port. : 06.09.17.62.24.
pdeboisguilbert@chasseurdefrance.com

lundi 22 décembre 2014

"Un dimanche é-pa-tant !!! "

"Un dimanche é-pa-tant!

Nous sommes Pat et moi, invités en ce 21 décembre 2014 sur l'A.C.C.A. de FAYMONT par Pitou et Thomas.
Dès l'arrivée à la demeure GIMENEZ, Pat me donne le conseil superstitieux du jour...
Bien nous en a pris et j'ai même ajouté une variante qui se montra plus payante encore. (Vous n'aurez pas le détail de cette cérémonie ultra ésotérique qui doit demeurer confidentielle pour perdurer ! la photo ci-dessous pourra éventuellement vous mettre sur la piste d'une partie, si je puis dire … ).

Nous entrons ensuite dans la demeure familiale où nous sommes accueillis pour le café. Pat ayant amené les croissants, ce n'est pas ce jour que nous maigrirons!!!
Le point est vite fait, il y aura au plan de chasse deux chevreuils à tirer (un brocard et un chevrillard impérativement) et 7 sangliers dont 3 adultes.
Nous nous rendons alors au rond du matin au local de chasse de l'ACCA.

La matinée se passe assez calmement, Pat a vu une bécasse et moi une chevrette à 50 m qui se dérobait. Les chiens ont pourtant bien chassé... surtout ceux de la chasse voisine, il n'y aura pas eu un coup de feu!

Nous rentrons donc le midi pour le repas servi au "lodge GIMENEZ"... De bons moments de fou-rires et d'anecdotes autour d'une bonne table... foie gras fait maison, Sauternes Sidien pour accompagner, Monts d'or Chaud, desserts de Montenois … 
C'est le ventre bien rempli, que nous nous dirigeons vers un après-midi au grand air.
Les consignes de tir sont les mêmes que le matin. Nous aurons droit à une très grande traque fractionnée en trois épisodes.
Le premier m'a permis de me dépenser un peu en montant démontant aussi vite que possible un Tree-Stand disposé à contre pente et sous une branche rebelle, avec en prime une flèche qui tombe de mon carquois une fois perché... Bref comme diraient certains: "j'ai fait mon Régis!"
La deuxième partie était fine comme une tranche de foie gras Somalien (Qui n'est pas du tout pareil à une tranche de foie gras Gimenezienne, je vous le garanti !), nous avons à peine eu le temps de nous poser avec Thomas! Toujours pas un coup de feu!

Vient la troisième partie:
Tandis que Pat et Pitou sont dans un grand talus, Thomas et moi nous nous embusquons sur le plateau qui les surplombe. Thomas me conseille "Vas vers les sapins qui sont là-bas..." 
Or, nous sommes au milieu d'une vaste sapinière... Je pense comprendre "une zone un peu plus fournie"...
Je suis alors une coulée qui m'amène au cœur de l'échangeur à bêtes Est du bois de Faymont tant les coulées y sont nombreuses et fréquentées. Chemin faisant, nous levons une bécasse.

Je me positionne au milieu des fougères au pied d'un sapin (J'ai délaissé mon TS du fait de l'obligation de mobilité) quand une forte envie d'uriner me tenaille, n'y tenant plus je me laisse aller et me vois contraint à changer de poste, je me décale alors de 10 mètres, le vent balayant favorablement la zone par rapport à la traque.
Vers 15h15, les traqueurs arrivent dans mon dos. L'un d'eux relève la bécasse, je regarde alors pour voir le bel oiseau mais "nada", au lieu de cela j'entends clairement Thomas papoter avec le traqueur.

Il a suffi d'un petit bruit inhabituel, un petit craquement quasi inaudible, le genre de bruit auquel personne de sensé ne ferait attention, pour que je tourne la tête à 180°!
Quelle ne fut pas ma surprise de voir arriver une chevrette à moins de 20 mètres... Puis un chevrillard à sa suite, là, tout va vite très vite, je sais lequel je dois tirer. Accroupis dans les fougères, je suis déjà armé, le point rouge de mon viseur ancré sur le "kids", Je vois la chevrette tourner à 90° à 12/13 mètres, le chevrillard la suit comme son ombre, je me redresse alors doucement et décoche en plein poitrail du chevrillard qui s'effondre. La chevrette part en trombe sans comprendre ce qu'il vient de se passer.
Je tremble, j'ai un mal fou à défaire le zip de ma poche contenant ma cornette... J'y arrive je sonne la mort du petit prince de "l'échangeur Est du bois de Faymont".


Thomas et le traqueur qui discutaient toujours ensemble et qui étaient 60/70 mètres derrière moi arrivent enfin, nous récupérons ma flèche et ils me congratulent longuement près du petit chevreuil inanimé. Il a été séché sur place: la flèche est passée dans le haut des deux poumons et une lame a partiellement sectionné la colonne vertébrale. Je reprends mes esprits et téléphone à Pat pour le prévenir, c'est alors qu'il m'annonce qu'il a également tiré mais sur un brocard seul et qu'il a un doute sa flèche lui semble en arrière, il décide d'attendre pour aller rechercher son animal.

Mais je lui laisse le soin de vous narrer son acte:

Pas trop d'accord avec l'endroit défini pour se poster, je demande l'autorisation de descendre dans un grand talus parsemé de gros blocs de rocher, l'endroit est sympa même si c'est clair avec le risque d'avoir des animaux se déplaçant rapidement (nous sommes les 4 archers en retour donc ce changement de poste ne posera aucun risque niveau sécurité).
J'appuie mon échelle contre un arbre et installe mon tree-stand entre 2 coulées marquées … 
Peu de temps après, j'entends un coup de trompe, serait-ce le début du dernier traque ? puis mon téléphone vibre, c'est Pitou qui m'appelle et m'annonce la réussite de Sam !!! Je jubile intérieurement … c'est trop bon !!! 
Pas le temps de savourer plus longtemps quand un mouvement plus haut que moi attire mon attention, j'identifie un petit brocard quand il est de profil, je suis armé et le suis de mon viseur mais il ne s'arrête pas, il passe ensuite derrière l'arbre, je suis obligé de lever mon arc pour passer ma flèche de l'autre coté en même temps que je me repositionne rapidement, il est alors à 13 ou 14m de profil, il marche toujours, je prends alors la décision de décocher …

La flèche vole … et comme bien souvent en cas de tir en léger déplacement, elle frappe l'animal un peu derrière, il part en courant sur 20m puis ralenti et disparait en marchant doucement derrière un rocher en remontant la pente … je me mord les doigts !!! 
Je préviens par texto de mon tir en disant que je ne corne pas en raison de la proximité supposée de l'animal.
Je démonte sans bruit mon affût puis vais voir la flèche après 10mn, il n'y a strictement aucun indice dessus … hallucinant !!! seul un gros rond de poils au sol … et là je fais la connerie de monter sur un rocher pour essayer de voir plus loin … quand je vois le brocard se relever puis s'en aller sans que je puisse assurer une 2ème flèche, il fait une 50aine de mètres puis je le vois se recoucher dans une touffe de fougère … il n'est pas bien … 
L'obscurité tombe très vite dans le bois, je préviens que j'attends au maximum et je refais une approche … J'avance quelques mètres et trouve une piste au sang relativement dense qui me rassure quelque peu …



20mn plus tard, j'approche doucement et trouve ce pauvre animal qui n'aura pas la force de se relever et qu'il faudra que j'achève … 
Ouf !!! Même si comme tout chasseur, je n'aime pas ce genre de situation … j'ai le sentiment d'avoir fait une grosse connerie en montant sur ce rocher, la poussée d'adrénaline que j'ai provoquée aura sans doute empêché cet animal de s'éteindre plus rapidement … 
Je préviens Pitou qui m'envoie un jeune chasseur de l'ACCA avec un bracelet.
La joie me revint en arrivant au parking de chasse en voyant le sourire illuminé de mon ami Sam que je congratule pour son tir parfait !!! Le team Gimenez est également aux anges … qui aurait pu imaginer un tel dénouement ? 

Sans bête au tableau cette journée aurait déjà été une belle journée... Mais là, c'est l'apothéose!!!
Dans de telles conditions: 9 chasseurs, dont 4 archers, pas un coup de feu, deux flèches tirées, et deux animaux au tapis, je me permets de l'affirmer: "un dimanche comme ça, SAM et PAT"


Merci Pitou, Thomas, et toute la famille Gimenez pour votre accueil et votre bonne humeur (avec une mention spéciale pour une histoire de 22 cm … les initiés comprendront…).

PAM et SAT"

vendredi 19 décembre 2014

VIDÉO : Un cycliste heurte un cervidé et filme sa chute





















Chasse à l'Arc du lapin de garenne avec une meute de chiens beagle chez Xavier Pechenart


Chasse à l'Arc du lapin de garenne avec une meute de chiens beagle Pocket Queen Elisabeth menée par Yannick Montcoutaut en décembre 2014 , chez Xavier Pechenart dans sa propriété du Plessis qui offre un biotope très favorable aux lapins de Garenne

Pas mal de têtes connues dans cette jolie vidéo ...
  

lundi 15 décembre 2014

Tueur de renard, un métier qui a son petit succès à Londres

Quelque 10 000 renards vivent à Londres et, même si la chasse à courre est interdite depuis 2004 en Angleterre, en abattre un dans son jardin n'est pas illégal. Certains se sont même professionnalisés et vendent leurs services de tueurs professionnels pour arrondir leurs fins de mois.
 

Tueur de renard, un métier qui a son petit succès à Londres

JOHANNES EISELE - BELGAIMAGE


Au quotidien, Phil est plombier. Mais en soirée, il est tueur de renards. Le premier animal abattu coûte 100 euros; ensuite, chaque bête supplémentaire revient à 63 euros. Familles, écoles ou encore clubs font appel à lui pour s'en débarrasser, si bien que ce business macabre devient très rentable : Phil peut tuer jusqu'à quatre renards par nuit dans un même jardin.
Pourquoi un tel acharnement ? Parce que bon nombre de Londoniens trouvent ces animaux dangereux pour leurs enfants et animaux domestiques, explique Slate. L'an dernier, un renard s'en est pris à un nourrisson, lui sectionnant deux doigts. Ils détruisent aussi les fleurs, fouillent les poubelles et sont très bruyants (notamment durant leurs ébats).
En endossant le rôle du tueur, Phil - qui n'a pas souhaité donné son nom de famille lors de son interview au New York Times par peur de représailles - en profite pour se venger. Son cochon d'Inde a été décapité par un renard et deux teckels d'un ami ont aussi été attaqués.
L'alternative non violente
Pourtant, il existe une alternative non violente, rappelle le New York Times. L'entreprise Fox-A-Gon propose notamment d'asperger son jardin avec un spray qui imite l'urine de renard. Ainsi, les autres renards croient qu'un animal dominant règne déjà sur ce territoire et ne s'y aventurent donc guère.
Les défenseurs des animaux sont aussi bien présents à Londres. Une page Facebook de défense des renards réunit 14 000 personnes. Bien des Londoniens nourrissent régulièrement ces animaux dans leur jardin ou les soignent lorsqu'ils ont été blessés par une voiture ou un chien.
Entre chasseurs et partisans, les renards divisent les habitants de Londres.

T.M. (@thomasmignon) pour rtbf.be

dimanche 7 décembre 2014

Nuisibles, l'ASPAS à nouveau désavouée par la jurisprudence



S'obstinant à attaquer la liste des nuisibles devant le Conseil d'Etat, l'ASPAS vient de subir un nouveau revers. 

Dans un arrêt n° 369668, le Conseil d'Etat devait trancher sur la requête de l'ASPAS concernant sept départements pour le classement d'oiseaux et de mammifères : 

  • la martre dans les sept départements (Aveyron, Cantal, Corrèze, Indre, Loir-et-Cher, Hautes-Pyrénées, Haute-Vienne) 
  •  la corneille noire dans le Cantal 
  •  le corbeau freux dans les départements de l'Indre et de la Haute-Vienne 
  •  l'étourneau sansonnet dans les Hautes-Pyrénées et la Haute-Vienne. 
L'arrêt du 28 novembre 2014 rejette la requête de l'ASPAS à l'exception du classement du corbeau freux dans le département de l'Indre. Pour toutes les autres espèces concernées par ce contentieux, le Conseil d'Etat confirme le classement opéré par le ministre. 

Il réitère les fondamentaux de sa jurisprudence (considérant 5 de l'arrêt). Une espèce peut être classée nuisible dans un département : « soit lorsque cette espèce y est répandue de façon significative et que, compte tenu des caractéristiques géographiques, économiques et humaines du département, sa présence est susceptible de porter atteinte aux intérêts protégés par ces dispositions, soit lorsqu'il est établi qu'elle est à l'origine d'atteintes significatives aux intérêts protégés par ces mêmes dispositions ; ». 

Dans un second arrêt n° 372879, la FEDERATION DEPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LOIRE-ATLANTIQUE et autres requérants (FDSEA, Groupement de lutte contre les ennemis des cultures, Propriété privée rural, Association des ACCA, Gardes chasse particuliers, Association des déterreurs et des piégeurs, Forestiers et sylviculteurs, ...) obtiennent très largement satisfaction puisque le Conseil d'Etat annule la décision ministérielle de ne pas inscrire le putois sur la liste des espèces nuisibles dans ce département. 

Cette jurisprudence est donc très largement favorable aux fédérations de chasseurs et renforce non seulement la validité de la réforme opérée en 2012 puisqu'elle y met quasiment un terme mais aussi les modifications apportées en 2013. 

Source : chasseurdefrance.com 

vendredi 5 décembre 2014

Vers une signalétique routière pour mieux protéger le lynx ?

Dans le Jura, trois lynx ont été percutés par des voitures depuis la fin du mois d'octobre.

© JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP Le lynx animal protégé

Le lynx est une espèce protégée. 
L'association Athenas a fait le triste bilan sur les routes jurassiennes.

Les zones où le lynx a trouvé la mort

  • Le 18 novembre sur la RN5 entre Les Rousses et Morez, une jeune femelle de 9 kg est morte. La zone est selon l'association clairement identifiée comme accidentogène. Plusieurs lynx ont déjà été heurtés sur tronçon routier par le passé.
  • Le 13 novembre à Lect sur la RD299,  un jeune lynx est repéré inerte dans les feuilles mortes sur le bas côté de la route. L'animal, une jeune femelle est soignée actuellement au centre Athenas. Elle devrait etre relâchée au printemps pour être suivie par satellite.
  • Le 28 octobre, un vététiste a repéré un jeune lynx en difficulté à Prénovel. Capture, l'animal a du être euthanasié. La jeune femelle victime d'une rupture de la moëlle épinière a probablement été heurtée par une voiture.
© athenas.fr Le jeune lynx percuté dans le secteur de Prénovel 

Source : france3-regions.francetvinfo.fr

mercredi 3 décembre 2014

Etats-Unis : il prend un ours en photo avant d'être dévoré

En septembre, un jeune randonneur américain s'est approché d'un ours brun pour le photographier. L'animal l'a alors pris en chasse.

 
Une photo prise par Darsh Patel un randonneur de 22 ans, tué ensuite par cet ours le 21 septembre 2014 à West Milford (Etats-Unis). (DARSH PATEL / AP / SIPA)

Son envie de réaliser un cliché inoubliable lui a été fatale. Darsh Patel, un Américain de 22 ans, est mort, en septembre dans la réserve Apshawa, à West Milford (New Jersey, Etats-Unis), tué par un ours qu'il venait de photographier. Comme le raconte le New York Post (en anglais), il était en train de faire une randonnée avec quatre amis quand ils ont croisé l'animal. La police a publié, mardi 25 novembre, les dernières photos prises par la victime, qui est devenue le premier homme tué par un ours dans le New Jersey.
Alors que l'animal, un mâle de 150 kilos, se trouvait à une trentaine de mètres du groupe, les jeunes gens ont un réflexe aujourd'hui répandu : ils ont sorti leurs téléphones pour immortaliser la scène. Le plantigrade repère alors les photographes amateurs et se dirige tranquillement vers eux, mais ils continuent à prendre des photos. Darsh Patel aura l'occasion d'en prendre cinq. Pas plus.

Des traces de morsure sur le téléphone

Alors que l'ours se trouve à moins de 6 mètres du groupe de randonneurs, ces derniers se décident enfin à fuir. L'ours se met à courir. La chasse commence et les randonneurs se séparent. Quatre d'entre eux se regroupent rapidement, et constatent que Darsh Patel manque à l'appel. Après deux heures de recherche, ils finissent par découvrir le corps, l'ours toujours à ses côtés.
Alertée, la police a fini par abattre l'animal. Après autopsie, des lambeaux de chair humaine et des bouts de vêtements de Darsh Patel ont été retrouvés dans l'estomac de la bête. En revanche, si des marques de morsure ont été découvertes sur le téléphone retrouvé à proximité du corps, l'ours n'a pas avalé l'appareil qui a coûté la vie au malheureux randonneur.

 Source : francetvinfo.fr

lundi 1 décembre 2014

Comptage Chamois le vendredi 5 décembre dans la vallée du Lison




Bonjour

 Nous vous informons qu’un comptage de chamois est organisé par la fédération Départementale des Chasseurs en partenariat avec les ACCA de Nans sous Sainte Anne, Eternoz, Saraz, Sainte Anne, Montmahoux et les chasses privées de Migette et de la forêt de Fertans, le vendredi 5 décembre 2014 dans la vallée du Lison (des sources au hameau de Chiprey). 

Pour ce type de recensement et compte tenu des surfaces importantes à compter, un grand nombre de personnes (100) est nécessaire. 

Par conséquent, si vous souhaitez y participer, merci de prendre contact par mail avec David Clerc de la FDC25  clerc.d@fdc25.com

Le rendez-vous est fixé à 07h30 au chalet de chasse d’ETERNOZ. 

Pour les personnes intéressées, il faut être muni de bonnes chaussures de marche, d’une montre, d’un crayon et si possible d’un vêtement fluorescent.

lundi 24 novembre 2014

Danse avec les loups, le remake ...



En réponse au récit du brocard de Yop, mon voisin de chambre à Gap, je vais vous faire partager une rencontre magique que j’ai fait dans ces merveilleuses montagnes.

C'est mon quatrième séjour à Gap, dans ce paradis de la chasse.

Comme Yop vous l'a déjà raconté, ce séjour ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices, la chaudière à gaz du refuge ayant rendu l'âme la semaine précédente.

Par bonheur, la météo clémente a bien facilité les choses et rendu le séjour plus supportable.

En contrepartie, les journées très chaudes ne facilitent pas la chasse à l'affut, car les animaux ne bougent pas beaucoup dans la journée.

Après discussion pour cet avant dernier jour de chasse, décision est prise de chasser une deuxième fois dans la partie haute du domaine : les bois du Chapitre. La première journée dans ce lieu avait été couronnée par la vue de nombreux animaux.



Après une bonne marche d’approche dans une nature magnifique, toute l'équipe est en place, je pars avec Yop pour reprendre le même poste qu'il y a deux jours. 


Pendant ce temps-là, Pat, "grand courant" du jour, prendra le chemin des crêtes pour redescendre contre nous en pirschant en espérant déranger quelques animaux dans notre direction.  

 

Une grande forêt de feuillus avec quelques sapins le tout clairsemé dans une pente de terrain  régulière, beau paysage mais peu d'obstacle au sol pour dissimuler un affut.

Un gros tronc de sapin tombé perpendiculaire à la pente contre un autre arbre et le seul emplacement propice pour un poste.


Yop part à trois cent mètres un peu en contre-bas afin de chercher lui aussi un emplacement propice.

Je m'installe donc au sol derrière ce tronc en aménageant un peu les lieux avec un parapluie d’arbre pour boucher un angle dans la partie haute et une toile camo ferme le dispositif du coté bas de la pente.

Tout est en place depuis sept heures du matin, et, contrairement au premier jour, pas grand-chose ne bouge.

La surveillance de ce poste en milieu de pente n'est pas facile, les animaux peuvent arriver sur 380°.

Vers neuf heures, j'aperçois un mouvement à deux cent mètres sur la même courbe de niveau, je pense dans un premier temps qu'il s'agit d'une chevrée de mouflons, des brebis avec les agneaux comme déjà vu à cet endroit il y a deux jours.



Les animaux sont en file indienne assez rapprochés les uns des autres, j'ai mon arc en main, on ne sait jamais, il peut peut-être y avoir quelques mâles mouflons aux alentours.

Ils continuent de monter en oblique dans la pente du sous-bois, mais quelque chose

ne va pas, le troisième de la petite bande n'est pas de la même couleur beige claire que les autres, il est brun beaucoup plus foncé quand soudain j'aperçois les queues noires des premiers, ce ne sont pas des mouflons mais des loups !


Christian en avait déjà aperçu un le premier jour … là, il doit y en avoir sept ou huit.  

Je pose aussitôt mon arc, me penche derrière mon abrit pour saisir mon appareil photo qui est dans mon sac à dos posé au sol.

Quand je reprends ma position d'observation par-dessus le tronc d'arbre qui me sert de cache, je ne retrouve pas les loups où je pensais … ils auraient dû continuer de monter dans la même direction et s'éloigner de moi dans la partie haute de la pente.

En fait, la meute a changé de direction, elle s’est scindée en deux parties,  un petit groupe se déplace maintenant perpendiculaire à mon poste et commence à s'espacer les uns des autres, je prends quelques photos, mais plus de troncs d'arbres que de loups sur les clichés. L'autre partie du groupe est en train de redescendre la pente et progresse aussi sur une même courbe de pente mais cent cinquante mètres en dessous de moi.

Dans un premier temps, je ne comprends pas ce changement de direction, un contournement ?

J'ai quand même réussi à prendre quelques photos pendant la séparation du groupe.



Au-dessus de mon poste à ma gauche dans la pente à une distance de 200 m en diagonale, une partie de foret est beaucoup plus claire, et il y a une zone sans arbre.

Je cale le zoom de mon appareil photo au maxi dans cette partie en espérant prendre un ou deux beaux clichés.

Mais aucun loup ne passe à cet endroit … plus rien ne bouge dans la partie haute...

Je regarde dans le bas de la pente à l’endroit où j'avais aperçu la deuxième partie de la meute … et là, même constat, plus d'animaux dans le bas de la pente.



Des morceaux de puzzle commencent à se mettre en place dans ma tête, il y a trois ou quatre loups au-dessus de moi à 100 ou 150 mètres, espacés les uns des autres.

Dans la partie basse, il y a aussi le même nombre de loups en position et plus personne ne bouge.

Cela ressemble furieusement à une technique de chasse que les prédateurs qui chassent en groupe utilisent : la tenaille…

Il ne manque plus que le dernier morceau du puzzle pour que tout cela fonctionne, un petit temps où rien ne se passe, me faisant douter de mon scénario mais la pièce manquante ne tarde pas à se mettre en place, à ma droite du bas de la pente, se dessine une silhouette qui se dirige droit sur moi, pas de doute, c'est bien un loup plutôt la louve dominante de la meute, qui est maintenant à moins de dix mètres…

Un frisson parcourt le long de ma colonne vertébrale comme pour hérisser une quelconque crinière, un vestige de lointains ancêtres ?

Je passe en un instant du statut de chasseur prédateur à celui de proie potentielle !!!



Des idées un peu confuses se bousculent dans ma tête … que faire ? prendre mon arc, mais, il est au sol à deux mètres de moi, de plus, il faut que je me baisse pour le ramasser, mauvaise idée…

Se mettre à courir mais où ? vers les autres loups en embuscade ? mauvaise idée…

Grimper dans un arbre mais le plus proche fait 60 cm de diamètre et n'a aucune branche avant trois mètres de haut … mauvaise idée...

Prendre mon couteau de chasse pour me défendre mais comme il ne fait pas chaud en place au poste, il y a deux ou trois couches de vêtements avant de l'atteindre … mauvaise idée...

La louve est maintenant à six mètres de moi, et mon seul rempart est un filet de camouflage !!!

Elle arrête son approche et commence à me fixer, on se regarde les yeux dans les yeux ... une dizaine de secondes, le temps suspend son court et tout ce qui se trouve aux alentours à disparu dans son regard magnifique, elle n'a pas une attitude menaçante. Elle incline un peu la tête à droite et à gauche comme pour mieux sonder cette chose bizarre qu’elle a vu bouger dans ce buisson derrière cet arbre couché. 


Je reprends un peu mes esprits et me dit qu'il faut que j'immortalise cette rencontre magique, mon appareil photo est pendu à mon cou, je le prend tout doucement et le monte par dessus le filet de camouflage qui nous sépare, fait une première photo à main levée.

La louve n’a pas bougé, j’incline un peu mon appareil pour voir le cadrage de l’image sans trop la quitter des yeux, et là, je m’aperçois que la photo est floue.

Je remonte mon appareil et appuie à mi-course sur le déclencheur pour faire la mise au point.

Le zoom du boitier fait un aller et retour pour la mise au point avec un petit bruit de moteur. Tout est fini, la louve vient de faire volte-face et s’enfuit.


Instantanément, tous les animaux en place en haut et en bas de ma position font de même, se rejoignent et fonce vers le bas de la pente dans la position de Yop qui voyant arriver les loups, se dit lui aussi c’est l’heure du repas…

La journée se termine au refuge autour d’un bon repas où chacun raconte sa petite histoire du jour, je vous fait grâce du récit de mes errances de ma nuit mouvementée, qui cela dit, ont bien fait rire le reste de la petite équipe le matin au déjeuner. 



Thierry D.        

mardi 18 novembre 2014

Les lourdes conséquences du retour du loup (version hd) Chevrerie du Brabant




Ce film documentaire et pédagogique est passé en avant premier pour l’AG de l’AEDMV (Association pour l' Equilibre et le Développement du Massif Vosgien), le 8 novembre 2014 à La Bresse, suivi d’un débat. 

Il montre un micro-trottoir à Paris, un interview d’un historien, les différents moyens de protection, des témoignages de l’impuissance des bergers face aux attaques du loup, interviews de techniciens. 

Ce film n’est pas terminé. Il va être encore modifié. 
Et d’autres sujets vont venir s’additionner : la perte de biodiversité, les loups hybrides, la prédation en Italie, etc… 

Ce film ne va pas plaire a tout le monde, mais c’est une réalité.
 

samedi 15 novembre 2014

Insolite: en Haute-Vienne, elle retrouve deux loirs endormis dans une poêle

C'est une découverte qui a de quoi laisser pantois. Samedi soir, Marthe, une habitante de Maisonnais-sur-Tardoire, en Haute-Vienne, sort une poêle du four de la gazinière et stupeur, elle y découvre rien de moins que deux petits loirs endormis. 


"On a tous été très surpris, ce n'est pas la première fois qu'elle en retrouve dans sa maison, mais là, on se demande par où ils sont passés", raconte Josette, une Charentaise présente au moment de cette étonnante découverte. La poêle était dans le four depuis environ un mois, dans cette maison de campagne qui sert de résidence secondaire. Le temps pour les deux animaux de prendre paisiblement leurs quartiers et de s'y endormir très profondément. 

Tellement que les propriétaires ont pu transporter ces mammifères jusqu'à un bois tout proche et les y déposer sans même les réveiller. Normal puisqu'ils entament leur hibernation en octobre. Comme quoi, l'expression "dormir comme un loir" n'a rien d'artificiel.

Source : charentelibre.fr 

vendredi 14 novembre 2014

Le Brocard Des Hautes Alpes

Le Brocard Des Hautes Alpes 

C’est cette année le 5ème séjour au sein de ce domaine si particulier et si attendue qu’est la chasse de Chaudun. L’occasion de se couper du monde et de se ressourcer en courant les bois et les torrents durant 6 jours dans une nature magnifique et de se retrouver le soir entre barbus pour échanger et partager notre bien modeste repas, le tout arrosé d’un vulgaire vin de messe à dégouter un jeune séminariste. 

Cette année les conditions sont encore plus spartiates, avec l’explosion de la chaudière quelques jours avant notre arrivée ce qui nous prive du confort de l’eau chaude et du chauffage dans les chambres. Mais heureusement, …. Il a fait très beau ! Ces conditions exceptionnelles en température et ensoleillement, ne nous sont guère favorables pour la chasse, les animaux sont perchés dans les pelouses au dessus de l’étage de forêt et la moindre tentative d’approche en milieu découvert s’avère délicate. De plus les animaux paraissent très en alerte. Serait ce notre seule présence ? 

… Après deux jours de ce constat, il est décidé que l’un de nous ferait bouger les animaux, (un chien courant issu de Montenois) pendant que les autres se placeraient assez haut en forêt pour espérer une rencontre. Je décide de rester comme la veille dans le lit du torrent mais de changer de versant. Une chevrette me sortira de mes pensées dans la matinée, puis un mouflon mâle viendra partager mon déjeuner à moins de 10 m quelques minutes. L’occasion est belle mais nous n’avons qu’un seul bracelet et ce n’est que le début du séjour. Simon reste prioritaire. Mon invité partira donc sans payer l’addition mais l’instant reste délicieux, (voir sans être vu !) . Ne m’accuser pas pour autant de voyeurisme ! 

Des éboulis entendus m’informent que ça bouge en haut, mais rien ne descend dans l’étage inférieur. Vers 13h 30, j’entends du bruit au dessus de moi venant de la gauche, je me retourne et je distingue une chevrette qui dépasse un petit éperon rocheux pour descendre et passer le lit d’un petit torrent à sec. Elle est suivie de quelques mètres par un deuxième chevreuil qui s’arrête et semble m’observer. C’est un brocard, il est magnifique. La chevrette continue, passe le petit torrent et remonte de l’autre côté puis s’arrête également juste au dessus de mon affût, masquée par un épicéa. Le brocard reprend son chemin et emboite le pas à sa dulcinée. Il passe derrière un arbre avant de passer le petit relief du ruisseau. 

L’arc est armé, il continue et hésite dans l’amoncellement de cailloux charriés par d’anciennes crues. Il est à environ 17 m, de profil, très légèrement décalé. Le doigt appuie sur le décocheur : Tchouff ! clalc ! Tout le monde démarre, la chevrette descend en trombe pour faire l’équerre à 1 mètre de moi, tandis que le mâle continue sur sa même courbe de niveau pour disparaître derrière des gros épicéas à une trentaine de mètres. 

La chevrette continue sa course seule…Le silence revient mais j’entends comme un sifflement ou plutôt un chuintement. C’est mon brocard qui respire. Il réapparait de l’autre côté des grands arbres et semble vouloir descendre. La démarche semble maladroite, La coordination des mouvements étrange, Le dénivelé lui donne un peu de vitesse mais celle ci l’entraine vers une culbute dont il ne se relèvera pas. La forêt résonne de son dernier râle et le silence reprend ses droits. C’est à ce moment pour moi toujours le même sentiment de joie et de mélancolie. 

Je reprends mes esprits, et essaye de joindre les autres car nous n’avons qu’un seul bracelet de chevreuil. Je vais récupérer ma flèche qui est coincée toute droite dans les cailloux. Je redescends et commence à ranger mes affaires dans le sac à dos. Il est 14 heures, je me dirige vers mon animal en même temps que j'informe aux autres que le bracelet de chevreuilest bouclé, je vais entamer la BDS et renter au gîte. 

Je me retrouve seul à seul avec mon brocard, je le caresse et lui rends les honneurs. Il est vraiment magnifique ! C’est une tête bizarre. Il me faut maintenant le préparer, pour prendre le chemin du retour. A la découpe, la Rage a traversé l’arrière des deux poumons et avec le décalage entamé le début de l’estomac et le foie. 




La fin du séjour nous apportera à tous encore d’autres émotions que certains vous conteront peut être, mais nous confirmera que nous n’étions pas seuls sur ce domaine magnifique. 


Avec l’émotion j’en ai oublié les abats sur une pierre et Christian n’a pas pu nous régaler avec ses talents de cuisiner les griottes de chevreuil mais je suis sur qu’ils n’ont pas été perdus pour tout le monde … 

Lionel C. (dit Yop)