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Photos des Trophées ACAFC depuis juin 2022 >

samedi 28 juin 2014

Samedi 28 juin : entraînement ACAFC




  A l'attention de tous ceux qui veulent venir s'entraîner, quelque soit le pôle d'entraînement :  pour des questions d'assurance et de responsabilités, pensez à vous acquitter de votre cotisation si ce n'est pas encore fait.

Pole Mandeure


De la pluie annoncée pour l'après-midi
Pas d'entraînement ce samedi à Mandeure




Pole Flagey
Entraînement à la carte ce dimanche à Flagey ?
Pour appeler Pascal
Tél : 03 81 86 42 61
Port :
06 99 65 21 44


Pôle Jura
Pas d'entrainement ce samedi à Neublans
Pour appeler Jeannot.
Tél : 03 84 70 04 47
Port : 06 88 84 95 82


Pôle Rioz
Entrainement ce samedi à Neuvelle-lés-Cromary.
Pour appeler Alain :
Tél : 03 84 91 09 51
Port : 06 81 45 29 97

jeudi 26 juin 2014

Samedi 30 août 2014 : Epreuve de recherche au sang à Héricourt (70)



L'ACAFC participera à la manifestation organisée par l'UNUCR90 qui aura lieu au fort du Mont Vaudois à Héricourt le samedi 30 août 2014.
Nous aurons besoin de quelques volontaires pour animer le stand.
Me le faire savoir rapidement pour la réservation des repas.

  

samedi 21 juin 2014

Pas d'entraînement ce samedi - AG demain dimanche à Gonsans




En raison de l'Assemblée Générale de l'ACAFC demain dimanche à Gonsans, il n'y aura pas d'entraînement ce samedi.

A demain, de bonne heure et de bonne humeur !!!
Prévoyez la crème solaire et ne faites pas trop fort à la fête de la musique ce soir pour être lucide et en forme demain (message pour ceux qui l'a feront à Blamont...)

jeudi 19 juin 2014

6ème Challenge Khakou-Sûrh de l'ASCAL45 dimanche 22 juin

6ème Challenge Khakou-Sûrh de l'ASCAL45 , dimanche 22 juin à partir de 8h au Domaine de la Motte à Menestreau en Villette.

 

vendredi 13 juin 2014

Tom Water ou comment personnaliser vos objets avec votre seule imagination comme limite

Notre Thomas vient de lancer sa propre activité professionnelle basée sur la technique du Water Transfert Printing. 



En clair, il s'agit que recouvrir n'importe quel objet d'une des nombreuses textures possibles (un choix infinitivement vaste).
La limite est juste votre imagination.

Pas exemple, le camo de vos arcs est réalisé selon ce principe. 
Thomas peut donc vous le refaire avec le camo de votre choix (il vient de faire l'ancien Mathews de son père en camo neige).

Vous pouvez le rencontrer ce WE du 13 au 15 juin sur son stand au Game Fair à Chambord.

Vous pouvez aussi découvrir ce nouveau procédé et ses réalisations sur son site internet (cliquez sur le lien ci-dessous).




 

Samedi 14 juin : entrainement ACAFC




  A l'attention de tous ceux qui veulent venir s'entraîner, quelque soit le pôle d'entraînement :  pour des questions d'assurance et de responsabilités, pensez à vous acquitter de votre cotisation si ce n'est pas encore fait.

Pole Mandeure


Très belle journée annoncée !!!!!!! dans tous les domaines !!!

L'entraînement sera organisé par Momo

Rdv à Mandeure à 14h30




Pole Flagey
Entraînement à la carte ce dimanche à Flagey ?
Pour appeler Pascal
Tél : 03 81 86 42 61
Port :
06 99 65 21 44


Pôle Jura
Entrainement ce samedi à 14h00 à Neublans
Pour appeler Jeannot.
Tél : 03 84 70 04 47
Port : 06 88 84 95 82


Pôle Rioz
Entrainement ce samedi à Neuvelle-lés-Cromary.
Pour appeler Alain :
Tél : 03 84 91 09 51
Port : 06 81 45 29 97

lundi 9 juin 2014

Comment éviter de piéger le gibier en moissonnant ou en fauchant

S'il y aura toujours quelques accidents, au moins existe-t-il d'une part un contexte légal, d'autre part de simples précautions à prendre pour éviter de piéger le gibier avec les engins agricoles. Le point, avec un spécialiste. 

Photo © Jean Badet 


Récemment, sur les réseaux sociaux, j'ai vu passer des photos, disons-le écoeurantes, montrant des faons mutilés ou des lièvres déchiquetés. Au passage, quelques raccourcis faciles étaient écrits en commentaires pour montrer du doigt la profession agricole, qui "ne pense qu'à produire sans s'occuper de la nature". Evidemment, nous savons tous que telle n'est pas la préoccupation des utilisateurs des engins de moisson ou de fauche. Et aussi que, quelle que soient les précautions que l'on prenne, il y aura toujours, malheureusement, des accidents. Un peu comme sur la route, vous pouvez être un excellent conducteur, vous n'êtes jamais à l'abri. 

Mais pour réduire le nombre de ces accidents, et donc celui des critiques, encore faut-il être un bon conducteur, d'engins agricoles cette fois. Cet article n'incrimine personne, il vise à informer sur les meilleures pratiques en la matière. 

Ancien porte-parole national de CPNT (chasse pêche nature et traditions), président du pôle petit gibiers / énergies renouvelable de la cinquième fédération des chasseurs de France, Yannick Villardier est un spécialiste des questions rurales. Il a également créé un cercle de réflexion appelé l'Agora des ruralités. IIl est donc chasseur, et a des amis agriculteurs... Il a développé récemment sur les réseaux sociaux tout l'arsenal réglementaire qu'il convient de suivre, et je l'ai donc interviewé pour vous en faire profiter. Il convient ainsi de différencier deux zones : les couverts non productifs d'une part (jachères ou autres, qu'il faut bien faucher aussi), et les champs agricoles d'autre part (là, à moissonner). Mais les précautions à prendre sont finalement assez proches dans les deux cas. 

Dispositifs réglementaires... 

Yannick Villardier nous fait donc part de ses connaissances, selon des informations glanées dans différents ouvrages techniques : "Les couverts non productifs sont des couverts implantés ou spontanés qui ne sont pas cultivés ou qui ne sont pas à vocation de production agricole. Il peut donc s’agir d’un couvert environnemental de type BCAE en bordure de cours d’eau, d’une bande d’herbe dans une parcelle ou en bordure de parcelle ou d’un couvert faunistique et floristique. Ces couverts peuvent être mis en œuvre sur des surfaces en gel volontaire (jachère), sur des terres déclarées en non production et/ou sur des surfaces contractualisées en mesures agro-environnementales. 

Il est prouvé scientifiquement que de telles réalisations favorisent la reproduction et la survie hivernale du petit gibier tout en améliorant la biodiversité, le paysage, la qualité de l’eau et la lutte contre l’érosion. Par rapport aux dates d’entretien, la période du 15 mars au 31 août est celle de reproduction de la majorité des espèces d’avifaune dans les couverts (couvaison, éclosion, élevage des jeunes) avec un point critique entre le 15 avril et le 15 juillet, mais aussi celle de floraison et de butinage. Il faut donc ne pas prévoir d’entretien pendant cette période mais préférer une intervention précoce début mars ou tardive fin septembre-début octobre." 

 Avec des précisions techniques sur les méthodes de fauche : "Il vaut mieux favoriser le fauchage ou le broyage centrifuge en laissant quelques bandes de refuges, voir de favoriser le broyage ou fauchage tardif plus favorable à de nombreuses espèces de faune et de flore. Technique recommandée, une fauche centrifuge, du milieu de la parcelle à l’extérieur de la parcelle permet de laisser le temps aux animaux de fuir pour ne pas être tués. Si cet entretien « par le centre » n’est pas possible, un entretien par bandes permet de limiter les impacts sur la faune. L’entretien centripète (de l’extérieur de la parcelle vers le centre) emprisonne la faune sauvage qui ne peut pas fuir. La technique d’entretien par broyage ou fauchage en planches et la diminution de la vitesse de broyage ou fauchage dans les trois premiers tours (5km/h) et dans les trois dernières lamées sont favorables à la préservation de la faune." 

Et sur le réglage du matériel utilisé : "Hauteur de barre de coupe supérieure à 20 cm. Une barre de coupe réglée au dessus de 20 cm permet d’épargner les nids, couveuses et autres animaux bloqués d’une manière générale. L’entretien par broyage ou fauchage de nuit est plus destructeur pour la faune que le travail de jour (les animaux sont moins réactifs). Vitesse de travail inférieure à 6 km/h. Limiter la vitesse de travail permet de laisser à la faune le temps de fuir devant la barre de coupe. Utilisation de dispositifs d’effarouchement comme la barre d’envol pour protéger les adultes et les jeunes volants ou bien encore dispositifs bruyants de type chaînes pour faire fuir les mammifères gîtés dans le couvert." 

... Et quelques trucs en plus 

Attention ! Yannick Villardier nous dit qu'il "existe des sanctions financières pour ceux qui ne respectent pas les dates de fauche. Je ne sais plus exactement comment elles se concrétisent, de mémoire il ne s'agit pas d'amendes, mais certaines aides sont amputées en cas de contravention." Mais au-delà des aspects réglementaires, il y a aussi la bonne volonté. "Comme pour tout sujet, il y a ceux qui veulent, et les autres. Quand on veut éviter de broyer le gibier, on trouve des méthodes d'effarouchement. Attacher une barre à l'avant me semble le minimum, il existe également des systèmes à ultrason, ou quantité d'autres moyens d'effrayer les animaux." 

 Photo © Jean Badet

Dans le cas des bandes enherbées à côté des champs, "l'idéal serait de la faucher ni en hiver quand elles servent de couvert, ni pendant les périodes de reproduction, mais entre les deux". Ces bandes, poursuit Yannick Villardier, "ont leur intérêt, même si beaucoup d'agriculteurs ne les aiment pas, à moins d'être payés pour, en raison du grignotage de surface qu'elles supposent". On peut également citer des techniques très modernes, telles l'utilisation d'un drone effaroucheur par exemple. 

Certains tracteurs haut de gamme ont même été équipés de caméras thermiques permettant de repérer les animaux vivants de la taille d'un faisan ou d'une perdrix. Pour les moissons, l'utilisation de "plusieurs moissonneuses pour un champ, si elle se comprend pour l'agriculteur, peut se révéler terrible pour le gibier, pris au piège. Il est vivement conseillé dans ce cas de penser à des méthodes d'effarouchement juste avant d'attaquer la parcelle". 

Pas que les agriculteurs... 

Si nous sommes sur WikiAgri, média à destination des agriculteurs, cet article peut aussi être lu par tous les utilisateurs d'engins débroussailleurs, des services techniques des communes ou autres services territoriaux ou d'Etat. Par exemple, faucher les bords d'une rivière ou d'un fleuve, cela réclame de faire attention aux nids qui pourraient s'y trouver. "L'agriculteur est, dans la majorité des cas, un individu sensible à la nature, reprend Yannick Villardier. Parfois mal informé, il peut aussi comme tout le monde être maladroit, mais il y pense. Si on le sensibilise, ça le fera réfléchir. En revanche, quand on voit des équipes de dix techniciens dont huit intérimaires qui s'en moquent franchement, là il y a des risques réels de voir des pratiques honteuses se poursuivre." 

Pour finir, terminons par une note optimiste, issue de la page Facebook VIP Very Important Paysans (lien en fin d'article) : des agriculteurs du Jura qui ont su sauver deux petits chevreuils en faisant les foins, et qui en témoignent avec des photos. Simplement en étant attentifs. A l'écoute de la nature... Au passage, un dernier truc à savoir appris en lisant les commentaires de ce post : ne jamais toucher les petits, sinon leur mère les abandonne. Trouvez un autre moyen de leur indiquer de bouger !

Source : wikiagri.fr 

Joyeux Anniversaire Nicolas

JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!
 

dimanche 8 juin 2014

Des droits aussi pour les animaux sauvages

La député PS Geneviève Gaillard, présidente du groupe d'étude sur les animaux à l'Assemblée nationale, a déposé ce mardi une proposition de loi pour que les animaux sauvages soient eux aussi reconnus comme "des êtres vivants doués de sensibilité" dans le Code civil, qui les considère jusque lors comme des "biens meubles". 



"Je veux faire en sorte que dans cette proposition de loi, les animaux ne soient plus considérés comme des biens meubles mais aussi étendre la reconnaissance d'êtres sensibles aux animaux sauvages", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à l'Assemblée. "Nous avons aussi voulu rassurer les chasseurs à travers cette proposition de loi (....) la chasse est reconnue comme un fait sociétal et nous ne voulons pas qu'ils croient que leur activité de chasse sera arrêtée. Par contre, comme la société évolue, les pratiques de chasse peuvent évoluer", a-t-elle estimé. "On peut chasser avec des règles précises, comme on peut manger des animaux avec des règles précises lors de l'abattage, considérant que l'animal est un être doué de sensibilité", a-t-elle insisté. 

Le même statut pour tous les animaux 

Le 15 avril, La commission des Lois de l'Assemblée nationale a reconnu aux animaux la qualité "d'être vivants doués de sensibilité", alors que jusqu'à maintenant le Code civil les considère comme "des biens meubles". Actuellement, le code rural et le code pénal "reconnaissent, explicitement ou implicitement, les animaux comme des êtres vivants et sensibles " mais pas le Code civil, avaient expliqué les auteurs de l'amendement, dont le député PS Jean Glavany. 

Pour Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Bardot, "l'amendement Glavany se limite à sortir les animaux des biens meubles" alors que le groupe d'étude de Geneviève Gaillard "donne la possibilité d'attaquer pour acte de cruauté aussi pour actes commis sur les animaux sauvages". "C'est une énorme avancée, car la proposition de loi remet en cause certaines pratiques cruelles de chasse mais pas la chasse elle-même", a-t-il ajouté. 

De son côté, Réha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d'amis, s'est félicitée "que le débat au sein du parlement se poursuive" jugeant "nécessaire d'aller au bout de ce processus". "Il s'agit d'une rare opportunité qu'il ne faut pas laisser passer. En effet, cela fait des années que la question de l'évolution du statut juridique de l'animal est soulevée mais sans traduction législative concrète", a-t-elle dit. Les actes de cruauté envers les animaux sont passibles de 30.000 euros d'amende et de deux ans d'emprisonnement. 

Source : AFP pour pleinchamp.com

samedi 7 juin 2014

Samedi 7 juin : entraînement ACAFC




  A l'attention de tous ceux qui veulent venir s'entraîner, quelque soit le pôle d'entraînement :  pour des questions d'assurance et de responsabilités, pensez à vous acquitter de votre cotisation si ce n'est pas encore fait.

Pole Mandeure

Changement de programme : il y aura entraînement à Mandeure organisé par Yop avec Christian et Momo.

Yop : 06 21 59 34 17


Pour les stagiaires, c'est journée "test papier" à 14h30 à Gonsans avec Alice et moi. 

Pole Flagey
Entraînement à la carte ce dimanche à Flagey.
Pour appeler Pascal
Tél : 03 81 86 42 61
Port :
06 99 65 21 44


Pôle Jura
Pas d'entrainement ce samedi à Neublans
Pour appeler Jeannot.
Tél : 03 84 70 04 47
Port : 06 88 84 95 82


Pôle Rioz
Pas d'entraînement ce samedi à Neuvelle-lés-Cromary.
Pour appeler Alain :
Tél : 03 84 91 09 51
Port : 06 81 45 29 97

Ils tuent deux cygnes pour les manger

Dans une commune du Lot-et-Garonne, deux individus ont ouvert le feu sur des cygnes dans le but de les manger. Deux animaux ont été fatalement touchés. Les personnes encourent un an de prison et 15.000 euros d’amende. 


 Les deux animaux ont été retrouvés prêts à être manger dans le congélateur des individus.[Don Emmert / AFP]

 Deux cygnes ont été abattus à l’arme à feu par des "ressortissants étrangers en déficience alimentaire'", explique La Dépêche. Les faits se sont produits sur la commune de Leyritz-Moncassin, située dans le Lot-et-Garonne. 

L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la Sepanlog, une association de défense de l’environnement, ont rapidement été prévenus, rapporte La Dépêche. La chasse est en effet interdite en cette période de l’année, d’autant plus que le cygne fait partie des espèces protégées. 

Tribunal correctionnel 

L’OFNCS s’est rendu au domicile des individus pour une perquisition. Les deux cygnes se trouvaient dans le congélateur, prêts à être préparés pour un repas. La Sepanlog a pris la décision de porter plainte contre les chasseurs amateurs. Ils risquent jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende pour "destruction, transport d’espèce protégée et chasse en temps prohibés". L’association pourrait également demander des dommages et intérêts. Ils seront jugés au tribunal correctionnel. 

Source : directmatin.fr 

jeudi 5 juin 2014

Attaques de troupeaux dans les Alpes : ne crie-t-on pas trop souvent au loup ?

Les attaques se multiplient sur les brebis mais la responsabilité du loup est loin d'être toujours avérée 


Sur 27 attaques dans le département, la responsabilité du loup a été écartée 11 fois par les expert

Photo Florian Launette 

Les chiffres sur les attaques de troupeaux en 2014 montrent, incontestablement, une augmentation des constats et des animaux indemnisés, par rapport à la même période en 2013 (voir l'infographie sur les secteurs dans les Alpes où les loups ont attaqué cette année).

 Cela signifie-t-il pour autant que le loup est plus présent et plus actif sur le territoire des Alpes-de-Haute-Provence ? Les statistiques ne permettent pas d'être si catégorique. Certes, le nombre total des constats réalisés passe de 17 à 27. 

 Cependant sur ces 27 attaques, dans le département, la responsabilité du loup a été écartée 11 fois par les experts. Reste 16 constats indemnisés entre le 1er janvier et le 15 mai, contre 14 l'an dernier dans le même laps de temps. Sur les faits relatifs à ce chiffre, la responsabilité du loup "ne peut pas être exclue", détaille la sous-préfète Véronique Caron. 

Autrement dit, dans certains cas, les experts ne peuvent pas déterminer avec certitude quelle bête est à l'origine du préjudice. Et ce "bénéfice du doute" permet aux éleveurs d'être indemnisés. Ainsi, cette année, les pertes de 60 animaux ont été indemnisées contre 32 l'an dernier. 

Un chiffre qui comprend les 20 brebis tuées à Larche au début du mois de mai. L'enquête concernant cette terrible attaque n'a pas permis de préciser avec une totale certitude qui en était à l'origine. À plusieurs reprises, les attaques de troupeaux ont été imputées à des chiens errants qui eux ne tuent pas toujours pour manger, à l'inverse du loup, et peuvent revenir frapper sur les lieux d'une attaque. Parfois, les experts ne parviennent pas à déterminer précisément les faits. 

Ces nuances apportées aux statistiques atténuent les résultats bruts. Même moins significative, la hausse des constats reste cependant une réalité, tout comme l'angoisse des éleveurs. Sur les constats indemnisés, l'augmentation s'élève donc à +14 %.   

Pour la sous-préfète, il est primordial de ne pas mélanger attaques de loups et attaques de chiens. "Je serai la première à monter au créneau pour défendre les éleveurs, mais un déclenchement de tir signifie systématiquement un passage devant le tribunal administratif. Il faut impérativement être crédible sur la cause des attaques", a commenté la sous-préfète Véronique Caron. 

Source : Tanguy Cohen pour laprovence.com 

mardi 3 juin 2014

La chasse : la fierté de Zlatan

Il est politiquement incorrect en France de dire – ou plutôt d’avouer – que l’on chasse. Qui plus est si l’on est une personnalité en vue, qui aurait tant à perdre en termes d’image. Le Suédois Zlatan Ibrahimovic, l’attaquant vedette du club de football du PSG, semble s’en moquer. 


Zlatan mettant en joue dans une publicité pour Volvo ©Volvo
 
Il n’a jamais caché être passionné de chasse, à telle enseigne que, dès qu’il a quelques jours de libre, il en profite pour aller approcher les grands animaux dans son pays natal. Il invite même ses coéquipiers de l’équipe de Suède chez lui à venir déguster du sanglier qu’il a tué, dit-il un brin provocant, « de ses propres mains ». 

L’année dernière, il s’était fait remarquer en se rendant en famille au Salon de la chasse de Rambouillet. Début janvier, lors d’un stage du PSG au Qatar (principal actionnaire du club parisien), il a pris fièrement la pose avec un faucon au poing. Et il vient de récidiver en acceptant de tourner dans la dernière campagne de publicité Volvo pour la Suède. 

Dans une séquence de plus de deux minutes, entre maison en bois, lacs gelés, montagnes vertigineuses et dernier modèle du célèbre constructeur scandinave Volvo, le spectateur peut admirer le footballeur à l’approche d’un grand cerf (au moment du brame ce qui est un peu curieux en hiver !). Vêtu de blanc, on le voit mettre en joue l’animal derrière sa carabine à lunette, avant de renoncer et se jeter dans un lac gelé ! 

Pendant les deux minutes du clip publicitaire, il récite l’hymne suédois, un hymne à la nature. Cela ne choque personne parce que la chasse est parfaitement admise en Suède. Un scénario impensable chez nous. 

Quel constructeur français oserait tourner une telle scène ? 
Quel grand sportif tricolore y figurerait sous les traits d’un chasseur ?

Source : joursdechasse.com 

lundi 2 juin 2014

Le Diclofénac, mauvais karma pour les vautours

La Ligue de protection des oiseaux (LPO) s’inquiète d’une arrivée progressive en Europe du Diclofénac, anti-inflammatoire dont l’usage chez les animaux d’élevage a décimé les vautours indiens depuis les années 1990. 


 La quasi totalité de la population du vautour chaugoun a été décimée par l'anti-inflammatoire. DR

C’est probablement l’hécatombe animale la plus importante et la plus rapide jamais survenue: dans les années 1990 et 2000, 80 à 90 millions de vautours indiens (Gyps bengalensis) sont morts, soit 99% de la population que comptait le pays. 

En cause, le Diclofénac, anti-inflammatoire pour l’homme et les animaux d’élevage, mais véritable poison pour les vautours: ceux-ci décèdent quelques jours après s’être repus d’une carcasse contaminée, d’une insuffisance rénale foudroyante. Face à cette catastrophe, l’Inde, le Pakistan et le Népal ont interdit l’usage vétérinaire du Diclofénac en 2006, suivis par le Bangladesh en 2010, tous se tournant vers une alternative non toxique, le Méloxicam. 

Or voici que le Diclofénac pourrait faire son retour, cette fois-ci en Europe. Contrairement à d’autres médicaments à usage humain ou vétérinaire, l’anti-inflammatoire ne fait pas l’objet d’une procédure centralisée européenne: il est autorisé au niveau des Etats. Pour les bovins, les porcs, les chevaux L’Italie l’a ainsi autorisé dès les années 1990, sous le nom de marque Reuflogin, produit par le laboratoire italien, Fatro. 
Il y a été interdit en 2002, en raison de craintes quant à la contamination de la viande destinée à la consommation humaine. Fin de l’histoire? Pas vraiment: en 2006, le Diclofénac était de nouveau autorisé pour les chevaux de course, puis en 2009 pour les bovins et les porcs, sous réserve d’un délai minimal entre administration du produit et abattage. Or après l’Italie, l’Espagne est devenue, en mars 2013, le deuxième pays d’Europe à autoriser le Diclofénac, sous les noms de Dolofenac et Diclovet -toujours le laboratoire Fatro. 

Et ce à l’effarement des associations de protection des oiseaux: avec 25.000 couples de vautours (bien devant la France et ses 1.500 couples), l’Espagne est celui qui dénombre le plus d’individus en Europe, rappelle Michel Terrasse, administrateur de la LPO contacté par le Journal de l’environnement. 

 Dans un communiqué publié en février, la Vulture Conservation Foundation et le réseau BirdLife, regroupement international d’associations de protection des oiseaux, évoquaient même des ventes de diclofénac en dehors d’Italie et d’Espagne: Fatro en aurait ainsi vendu à la République tchèque, à la Lettonie et à l’Estonie, ainsi qu’à la Serbie et à la Turquie. Un réel danger pour les vautours Dans l’UE, la législation européenne encadre le fait pour des éleveurs d’abandonner des carcasses d’animaux dans des emplacements destinés à nourrir les vautours. 

«En France, 150 éleveurs qui en ont fait la demande sont autorisés à leur laisser les animaux morts», sous des conditions strictes, rappelle Michel Terrasse. Idem en Espagne. Or ces placettes de nourrissage y sont parfois «semi-clandestines», et rien ne prévoit que la présence de diclofénac soit testée dans les carcasses, rappelait BirdLife en février. «La probabilité qu’une carcasse traitée au diclofénac soit consommé par des vautours est donc importante», ajoutait-elle. Selon des modélisations mathématiques, il n’aurait pas fallu plus de 1% de carcasses contaminées pour aboutir à la situation indienne. 

 Interrogé fin février par le quotidien espagnol El Pais, le ministère de la santé, en charge des médicaments vétérinaires, s’est défendu, indiquant que «la réglementation de la gestion et de l’usage des carcasses d’animaux n’[était] pas du ressort de l’Agence espagnole des médicaments et des produit sanitaires. 

La législation environnementale de l’Inde ne peut en aucun cas être comparée à celle en vigueur en Espagne ou en Europe». 

Dans une pétition en ligne déjà signée par près de 15.000 personnes, BirdLife appelle la Commission européenne à l’interdiction pure et simple du Diclofénac à usage vétérinaire. Après avoir frôlé l’extinction dans plusieurs pays, dont la France, «les populations de vautours repartent à la hausse, grâce à des décennies d’efforts de conservation et des millions d’euros investis. L’introduction du Diclofénac risque d’anéantir tous ces progrès». 

Source : Romain Loury pour journaldelenvironnement.net