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vendredi 27 novembre 2015

Un renard aux Fourrasses à Nancy

20 novembre 2015

De retour aux Fourasses à Nancy après cette belle partie d’il y a quinze jours.
Mais la situation est bien différente, ça a venté fort cette nuit… et la pluie est annoncée.
Elle va commencer pendant le casse croute d'avant-chasse … et ne pas s’arrêter de toute la journée… Galère.

Je passe sur les traques toutes aussi monotones que tranquilles. On dirait que le gibier est à la taverne ou tapis quelque part et n’est pas décidé à bouger.

Dans les jardins (deuxième traque) les traqueurs lèvent bien une petite compagnie mais aucun ne sera vu par les postés !!
Jérôme prélève tout de même un renard.

Troisième traque je commence à me dire qu’au point où j’en suis, je risque de ne pas réussir à effectuer un tir correct. La pluie a enfin trouvé une entrée dans mes vêtement et je commence à sentir l’eau dans mon dos..
Je fais quelques mouvement, j’essaie d’armer quelques fois pour vérifier que le dos suivra.. Je me réchauffe comme je peux…

En plus je suis bord d’autoroute donc je n’entend plus la pluie mais le bruit incessant des camions, voitures …
Soudain un mouvement attire mon attention sur ma gauche. Un gros renard remonte la haie. Il s’arrête a une dizaine de mètres de moi et semble hésiter…
Tout à coup,  je ne sais pas ce qu’il lui prend, il semble jouer avec sa queue ou essayer de se débarrasser de parasite. Il se décale alors de la haie et fait quelques mètres.
J’ai mis à profit ces moments pour pivoter, armer… Il s’arrête… La flèche part… lui ne repartira pas….

Les deux renard seront le seul tableau pour cette journée très humide !!!

Désolé pour la qualité des photos mais on peut voir que j'étais plus qu'humide ainsi que l'objectif de l'APN.

Arc Bowtech Justice (merci Michel !!!) Flèche Piledriver Hunter Carbon Express 250 avec lame Striker Magnum.

Renaud Liehn



lundi 23 novembre 2015

Le 1er grand gibier à l'arc de Renaud en battue péri-urbaine des Fourrasses à Nancy

Etant moyennement satisfait de ma première saison d'affut/approche à l'arc, j'étais bien décidé à profiter de cette belle opportunité que nous propose Bernard et son équipe aux Fourasses en chasse péri-urbaine à coté de Nancy pour espérer ouvrir mon compteur.
Mais pour cela, j'étais conscient qu'il ne faut pas lésiner sur les moyens, il faut être présent, il faut tenter sa chance.

Les deux premières sorties ne me souriront pas... Peu (moins ..) de gibier vu par rapport aux trois sorties que j'avais faites l'année dernière en fin de saison.
Le 2 et le 23 octobre je n'ai aucune occasion de flécher..Mais j’apprends de Max une technique qui semble fonctionner. Au casse croute avant départ, Max le Mosellan, assène à qui veut bien l'entendre.. c'est à dire tout le monde.. "Aujourd’hui, je tue !"Bon.. pourquoi pas...
Hé bien il fléchera un superbe sanglier qui sera d'ailleurs presque le seul prélèvement de la journée (Olivier a fléché un Brocard qui sera retrouvé le lendemain...).
Enfin bref, pour preuve que le "mantra", voir la "méthode Coué" semblent fonctionner.

Donc au casse croute de cette troisième sortie le 6 Novembre, je déclare à qui veut bien l'entendre (oui oui je sais tout le monde l'a entendu): "aujourd'hui je tue !"

La traque effectué "aux jardins"... - Haaa les jardins ... située juste derrière les maisons dans lesquelles les sangliers provoquent de gros dégâts, cette traque a souvent apporté son lot d'émotions (deux flèches magnifiquement loupées l'année dernière lors de la dernière battue de la saison, la première qui passe juste derrière la vrille d'un sanglier qui manifestement avait oublié de prendre son train tellement il allait vite ... Et l'autre qui chatouille le groin d'un autre moins pressé qui s'est tout bonnement arrêté au son de ma décoche.... Sniff). 

Enfin bref, revenons à ce jour de 6 novembre 2015..Jérome m'envoie me poster au bout d'un passage assez dense en ronciers, mais manque de bol en y arrivant, Jean Francois (Vosges) est déjà en place, on convient finalement de me positionner à l'autre extrémité, ou se trouve d'ailleurs une magnifique coulée qui monte du chemin vers ce passage étroit.. Jérome me dit: « tu te mets juste au dessus de la coulée c'est là que ça passe...»

La traque commence, assez rapidement, j’entends un "Chevreuil" annoncé.. Puis des bruits de ronciers, ça arrive vers moi, ça va vite, je distingue le brocard bondissant...qui vient vers moi, j'arme et décoche ... mais je pense voir la flèche en dessous, il se rase en me passant et disparait vers Jean Francois. J'attend je pense l'entendre flécher mais rien...je vais à ma flèche.. enfin non , à l'endroit ou je pense retrouver ma flèche.. mais nada. Impossible de la retrouver!! Ce sera Olivier qui la retrouvera lors du contrôle de tir effectué en fin de traque, merci Olivier.. (au moins quinze degré à droite par rapport à l’axe ou je pensais avoir tirer.)
Pas de sang, le bruit du vol de la flèche n'a été perturbé que par les ronces présentent je suis à peu près certain de ne pas l'avoir touché...

Les traqueurs passent sous moi et progressent vers la droite (quand j'ai le chemin et les jardins devant moi) tout à l'heure au tir, j'avais le chemin dans le dos, le brocard m'arrivait de la droite et a filé vers la gauche. Soudain, j'entends "à la Houe", ça crie .. ça alerte... puis plus rien, les traqueurs reprennent leur lente progression.. et s’éloignent de moi..
Rebelotte, ça crie à nouveau, mais surtout j’entends "ça revient derrière" !! ah mais c'est bon ça..
Soudain je vois les rejets qui sont directement sous le chemin remuer, un animal remonte sous le muret et vu les bruits que j’entends ce n'est pas un chevreuil!!! J'arme en pointant le début de la coulée sous mes pieds... je sais qu'il doit franchir le muret, passer le chemin avant de monter vers moi si c'est son idée.. J’entends effectivement passer le premier muret mais au lieu de le voir déboucher a mes pieds, j'entend les rejets à ma gauche vibrer. Il me contourne !! Je pivote alors vers la gauche au moment ou il débouche des ronciers, je suis complètement vrillé et je ne sais pas s'il va continuer pour me contourner ou repartir sur la gauche. Y'a plein de ronces, je distingue très bien sa forme, il est gros! mais je dois prendre LA décision....Je décoche...Je le vois basculer sur le flan droit dans les ronciers à ma gauche, l'extrémité de ma flèche avec l'encoche lumineuse m'indique que la flèche est encore dedans. Mince ça n'a pas traversé...
Flèche de M.. ?

Il se débat, fonce dans le roncier en face de moi casse la flèche et disparaît dans les rejets et ronces, vers Jean-Francois... Je crie « à la houe, attention c'est un gros il est blessé. »
Alors bon je sais que Jean Francois n'est pas un gringalet, il me fait remarquer après coup "ce n'est pas la peine de crier comme ça, il avait entendu", mais quand même, un sanglier blessé peut s'avérer bien méchant...mais il n'arrive pas jusqu’à lui...

Je préviens Olivier, Pat ... hé oui, notre président est venu avec quelques gars du Doubs (Pitou, Thomas, Axel et Thierry) pour participer à cette battue. "Ok, on va faire passer les traqueurs dans l'autre sens s'il s'est posé, Pierrot le servira...".Je les entends arriver et soudain Pierrot lance un peu déçu "il est là, mais il est bien mort!" (un peu déçu car il aimerait bien mettre en œuvre sa pique ...).
Le sanglier a fait environ 80m et est resté dans les rejets entre Jean Francois et moi.
C'est une laie de 65 kg vidée. Elle n'était pas annoncée suitée et je n'avais pas la possibilité de sexer dans le roncier, c'est allé tellement vite!
C'est mon premier grand gibier à l'arc et en plus, j'ai le plaisir d'avoir pu réaliser ce prélèvement avec la présence de Pat qui préside l'association des chasseurs à l'arc de Franche Comté (ACAFC), où j'ai effectué ma formation complémentaire. Une belle cerise sur le gâteau...


La troisième traque se passe sur un petit nuage !!! je ne verrai rien mais j'ai tellement de choses dans la tête.

Le maître des lieux, Bernard, n'étant pas là, c'est Olivier qui préside le tableau, les honneurs sont rendus et m'enduit généreusement la figure en rituel du premier gibier prélevé..



Et la photo de groupe est faite, quelle magnifique journée !!


La flèche est légèrement arrière un peu haute, elle passe sous la colonne vertébrale mais sectionne l'artère sous colonne avec pour conséquence une faible distance de fuite.

Arc Bowtech Justice (merci Michel !!!) (Note du webmaster : on ne remercie pas Jacquie ? )Flèche Piledriver  Hunter Carbon Express 250 avec lame Striker Magnum.

Renaud Liehn


jeudi 19 novembre 2015

Un chevrillard pour le 1er gibier à l'arc de Samuel


Troisième  année que j’adhère à l’ACAFC et troisième année où je prends beaucoup de plaisir à lire les différents récits de chasse de chacun. Mais aussi troisième année de chasse sans avoir décoché une seule flèche, car l’arc traditionnel nécessite une grande assurance dans l’exercice de la chasse… alors j’ai craqué et je suis passé au compound !!!

Invités avec Patrick par Jean, me voilà donc parti sur les hauteurs du département, arc en main, pour une battue. En cette magnifique journée ensoleillée de ce mois de novembre,   un lièvre vient me rendre visite en ce début de traque et reste quelques minutes à se délecter de quelques herbes à une petite dizaine de mètres de mon poste (ce n’est pas les jours où le tir est autorisé que cela veut arriver !!). Puis, c’est au tour d’un écureuil qui vient se réfugier dans un chablis d’épicéa. 

Le temps s’écoule tranquillement, puis soudain j’entends au loin une chasse approcher. Une belle chevrette surgit derrière le chablis d’épicéa et disparait derrière quelques semis de hêtres. Les traqueurs approchent, puis un coup de feu. Le calibre 20 de Jean vient d’atteindre au défaut de l’épaule, un chevrillard qui est très vite rattrapé par les chiens. Fin de traque et direction un superbe point de vue sur le Mont Blanc et le lac de Saint-Point où nous attend le traditionnel apéro local « Un  petit Pont’ ».

Reprise de battue après un léger casse-croûte (eh oui, cholestérol oblige !). Patrick, Jean et moi nous postons en lisière de forêt et je me choisis une belle grosse souche de foyard ensoleillée  pour poser mon séant. Alors que je somnole une chevrette de l'année déboule dans mon dos et descend en direction de Jean, posté en contre-bas, puis remonte à une vingtaine de mètres de mon poste, mais elle est masquée par la végétation.

Les minutes passent, puis une chasse se fait entendre. Le chien tourne en contre-bas et à en croire ce qui m’a été dit, il ne devrait pas tarder à remonter vers la ligne des postés. Soudain, je vois Jean épauler. Le chevreuil monte dans ma direction à vive allure. J’arme alors que la chevrette se fige derrière un gros foyard à 15 mètres de moi. Pas moyen de tirer, je la distingue à peine. Elle avance puis s’arrête derrière un buisson de houx… toujours trop hasardeux de décocher, surtout qu’un chemin sinue à quelques dizaines de mètres de la lisière. Elle écoute alors que le chien se rapproche. J’observe les environs et vois une petite trouée dans la végétation. Je me dis « si elle s’arrête là, je décoche ». 

Mince, elle s’y arrête. Elle est peut-être un peu loin, un bon 25 mètres, c’est limite, mais le tir est fichant, que faire ??? Oui, elle est bien dans le viseur, puis machinalement, j’appuie sur la détente. Je vois la course de ma flèche, un bruit d’os ou de bois et la chevrette détale. Aïe, gros doute, ai-je eu raison de décocher, elle était un peu loin. Je n’ai pas entendu le bruit caractéristique de la cage thoracique traversée.  

Je crains l’avoir blessée au niveau des pattes avant. Alors là, tout va très vite. Jean  est revenu vers moi et m’annonce que la chevrette a été vue blessée au poste suivant par Patrick. Il me dit d’aller voir, alors que je pense qu’il vaudrait mieux attendre une demi- heure avant toute intervention. Mais bon, nous avançons tranquillement et je recherche ma flèche. Jean m’interpelle, il me dit que Patrick est à genou et que ce n’est pas pour la prière car ce n’est pas dans ses habitudes, alors c’est bon signe. En effet, il vient de piquer la chevrette qui s’est écroulée devant lui. Je n’arrive pas à y croire, elle n’a fait que 40 à 60 mètres.

Nous sonnons rapidement la fin de battue et le téléphone se met à carillonner. « Pourquoi la fin de battue ? Nous n’avons pas entendu de coup de feu ! »  Les anciens, peu habitués à chasser avec des archers, sont étonnés de l’efficacité d’une flèche. 

Et moi, je n’en reviens toujours pas… trois ans d’attente avant d’avoir pu décocher une première flèche, mais l’attente en valait la peine.
Merci à Jean pour cette journée mémorable.

Samuel Hugues


mercredi 11 novembre 2015

Un cerf Alpin pour Benjamin

1er séjour à Gap dans l'équipe du grand Kod pour le Grand Badinguet (mon surnom par l'équipe).
Nous voilà arrivés, c'est parti pour 6 jours de pur bonheur enfin je l'espère !!!

Le thème principal de mon séjour est sans nul doute la recherche du mouflon, les jours passent, vu quelques gros MOM (mouflon mâle de 4 ans et plus) mais trop loin, aucun regret, nous n'avions pas de bracelet pour un MOM (les attributions ont été drastiquement revues à la baisse liée à celle des animaux présents). 

4ème jour après une soirée où les anciens de la team ont peaufiné une petite opération dans le bois du "Chapitre", nous voilà prêts, chacun son poste, chacun sa mission.
D’après ce que j'avais entendu ces opérations rodées comme du papier à musique ont déjà portées leurs fruits, comment ne pas partir confiant !!!

L’heure du départ arrive pour moi et le grand Kod, 6h30 nous entamons la descente du torrent le petit Buech.
Le long de la descente, j'ai eu droit à tout le vécu du grand Kod, le long de ce cours d'eau mais aussi à certaines parties de l'histoire du village de Chaudun ce qui me confirme que ce lieu à une certaine magie inexplicable.
Nous quittons le petit Buech pour entamer la montée du lit d'un ancien torrent. Arrivés à un endroit habituel, on dépose la claie de portage que je me trimbale depuis 4 matins maintenant et que je remonte tous les soirs avec seulement mon sac dessus. J'en ai ras le bol de cette claie mais bon gardons espoir aujourd'hui j'ai celle du Grand Kod.

La montée se passe tranquillement… Ah une coulée fréquentée !!! Kod me dit « - je serais toi, je me mettrais là, Alice avait tué son gros mouflon par-là »,  poussé par je ne sais quel instinct, je lui dis que je voudrais retourner plus haut où j'avais vu les mouflons, il y a deux jours.
« D’accord, fais comme tu veux », nous voilà arrivé à son poste, c'est là qu'on se sépare. Me voilà parti pour remonter une "casse" pour aller me poster 200m plus haut.
Je retrouve les coulées d'il y a 2 jours : " - tiens deux gros sapins, je vais faire mon agachon ici".
1 filet de camouflage de chaque coté et un bon coup de nettoyage des feuilles et me voilà fin prêt.


Les minutes passent toujours aucun bruit à part un écureuil et les mésanges qui font un bordel d'enfer, à un point de me faire entendre des animaux partout. Tiens en voilà une qui se pose sur le filet mais se rend vite compte que ce n’est pas très stable et repart.

9h45, j'entends comme un pas dans la feuille puis un deuxième puis plus rien encore un ou deux et rien, les questions se posent car ne voyant rien arriver sur les coulées, je me demande si ce n’est pas les piafs ou encore l'écureuil qui fout le Bronx dans les feuilles. 10h toujours rien vu mais ce bruit ressemble de plus en plus aux bruits d’une bête mais laquelle ? Je n'y comprends plus rien,  quelques minutes s'écoulent quand j'entends toujours avancer vers moi. C'est à environ 30 /40 m en contre haut mais cette direction est obstruée par un gros sapin couché. Planquer dans mon agachon j’essaie de lever la tête de temps en temps pour voir si j’arrive à identifier quelque chose.
Quand d'un coup j'aperçois le bout d'un bois !!!
OULALA mais c'est un bois de CERFFFFFF. Le voilà, il avance... euhhhh oui c'est un Cerf !! La "Buck fever" m'envahit, je tremble. Les secondes passent, il avance, s’il continue, il passera sur la coulée à 15m, parfait ! et non, le voilà qui commence à monter en travers je vois une belle trouée dans une fourche de baliveaux, je me dis « - tu passes là, je décoche » il avance tranquillement en mangeant quelques feuilles, le voilà dans la fourche à 22 m, il s'arrête, l'arc déjà armé me voilà prêt tout est aligné...  FLACK !! la flèche est décochée. L'animal cintre un coup et part, il est bel et bien touché, il saute la casse, passe devant moi à 30 m sur les 2 foulées où je le vois, j'aperçois du sang sortir par l'entrée de la Striker … c'est rassurant...
Ça y est, je ne le vois plus mais l'entends toujours courir; puis comme le bruit d'une chute de pierre semble venir du lit du torrent et plus de bruit,  le calme est revenu.

Je corne pour prévenir les collègues proches, ces derniers allument les talkies (que l'on transporte pour la sécurité) et j'annonce que j'ai fléché un cerf.
SAM me répond ; il me dit qu'il vient de voir un cerf détaler devant lui, il y a  quelques secondes.
Il n'est pas très loin de moi et me dit qu'il me rejoint.
SAM arrive :
Les premiers mots de Sam en me voyant on été « Toi t'as la Buck, ça s'entend dans ta voix »,  pas de doute là-dessus.
" - Je viens de flécher un cerf, je le tire par là et il part par-là."
On retrouve la flèche rouge de sang avec des bulles. Sam confiant en regardant la flèche me dit qu'on va quand même attendre une demi-heure. " - remballe tes affaires et on démarre la recherche après".
Le recherche démarre les indices sont très beaux, de grosses tâches sur les arbres et de part et d'autre de sa trace des traînées de sang, Sam me rassure est et de plus en plus confiant.

Au bout de 60 m de recherche on s'arrête et on cherche où il est parti. Et là SAM me dit « Regarde il est LA !!!!! » 20 m en contre-bas il est la couché.
La joie m'envahit, je saute dans les bras de Sam, l'embrasse, un vrai gamin, je descends en courant vers mon cerf,  la larme à l’ œil d'avoir prélevé ce bel animal, je le regarde avec des sentiments de joie et de tristesse. Mon dieu, quel animal MAGNIFIQUE.



Maintenant le plus dur reste à faire, quelques séances photos s’improvisent puis on prévient toute l'équipe qui est beaucoup plus haut. Et maintenant c'est là qu'il faut s'organiser pour la BDS (balade de santé : terme de l'équipe pour décrire le fait de ramener un gibier au gîte) enfin  je suis un peu salaud car pour une première BDS, je ne vais pas la faire seul. Pat vient de nous rejoindre et nous aide à déplacer l'animal dans le lit de l'ancien torrent où nous avons installé une salle de découpe très précaire. Pendant que je commence la découpe sous les conseils du Kod, Yop et Simon arrivent, ils ont fait un gros détour en passant par le gîte pour vider leur sac à sac à dos et remonter une claie de portage. Affairé avec mon couteau, j'entends Yop parler de Champagne … Je soupire intérieurement, " - ah ça oui j'en boirais bien un petit coup mais bon, il est encore loin le gîte", et là un petit bruit de verre et un bouchon qui pète !!! Waouh le pied !!! Yop a rapporté une bouteille, quelle bonne idée !!! Vraiment tout est parfait !!!


L’histoire se termine avec quelques dernières photos, le cerf est découpé et réparti entre tout le monde, les sacs sont prêts, nous voilà parti pour une petite heure de BDS jusqu'au gîte.

 


Voilà tout est dit, moment magique avec une équipe formidable, que je ne remercierais jamais assez de m’avoir emmené, de m’avoir aidé et surtout de m’avoir supporté. Juste un séjour magnifique !
J’en ai rêvé tout la fin du séjour de ce cerf et cela fait plus d'une semaine que cela c'est passé et je le vois toutes les nuits et repense tous les jours à cette journée qui restera gravée à jamais dans ma vie…
Merci à vous Kod, Sam, Yop, Pat, Sim

@ + le grand Badinguet
Benjamin Montagnon