Source : lechorepublicain.fr
Les agents de l'ONCFS ont intercepté les occupants
du troisième véhicule et leur butin : deux lièvres tués illégalement. -
agence de Chartres
Des braconniers ont pris tous les risques, à
Tremblay-les-Villages, pour échapper à la police de l'environnement.
Dans leur besace : des lièvres tués illégalement.
Trois agents de l’ONCFS et un
lieutenant de louveterie ont repéré trois véhicules stationnés dans une
friche de Tremblay-les-Villages, le dimanche 27 septembre 2015, vers 10
heures. Alors qu’ils attendaient un renfort des gendarmes, les agents de
la police de l’environnement ont dû précipiter leur intervention,
apercevant les suspects prêts à repartir. Ils bloquent les trois
voitures, mais les braconniers forcent le barrage.
Deux des
trois voitures s’enfuient alors sur la RN 154, à contresens. Les agents
de l’ONCFS les poursuivent, mais ils se font percuter à chaque fois
qu’ils tentent de les dépasser.
Les agents arrêtent la poursuite lorsqu’ils aperçoivent le troisième
véhicule en fuite sur une petite route parallèle. Ils quittent la RN 154
et se retrouvent face aux braconniers de la troisième voiture, qui leur
rentrent dedans, de face.
Les deux véhicules
sont détruits, mais personne n’est blessé. Le conducteur et le passager,
de l’Indre, sont interpellés. Ils sont en possession de deux lièvres.
« Les braconniers sont devenus dangereux »
Les
fusils de chasse, qui étaient à leurs pieds, et les munitions sont
saisis.
Ils sont poursuivis pour chasse sans permis, chasse sur terrain
d’autrui, transport de munitions prohibées et refus d’obtempérer. Et les
agents ont porté plainte pour mise en danger d’autrui, confirme Alain
Carlier, le patron de l’ONCFS 28 :
« La délinquance itinérante a évolué. Les braconniers sont devenus
dangereux On doit trouver des solutions pour s’adapter et les
intercepter en sécurité ».
Thierry Delaunay
"La délinquance itinérante a évolué."
RépondreSupprimerA part cela, il faudrait rester politiquement correct et ne pas dire de quelle catégories de gens il s'agit... Merci aux courageux journalistes d'avoir dénoncé cette communauté marginale qui s'en prend aux biens publiques en toute impunité!
BASTA