Source : ferus.fr
Le 4 février 2016, une commission de l’environnement du Parlement suisse a recommandé d’accepter, contre l’avis du gouvernement, une motion proposant d’autoriser la chasse au loup, toute l’année, sans période de protection et sans limites. Cette motion, qui doit encore être soumise au parlement, s’appuie sur le fait que « les agriculteurs et, de plus en plus, les chasseurs » pâtiraient de la présence du loup en Suisse. Le texte précise que « Vu les importantes populations de loups que l’on trouve notamment en Europe de l’Est, on ne comprend pas pourquoi la Suisse devrait s’accommoder de nuisances considérables ».
Cette motion n’est ni plus ni moins qu’un blanc-seing pour une nouvelle extermination du loup en Suisse. Il faut absolument que le Parlement refuse de suivre l’avis de cette commission sous influence des lobbies d’éleveurs, et respecte les traités internationaux en laissant au loup son statut d’espèce indigène, rare et en danger, et donc protégée.
Ces dernières années, la présence d’environ trente à quarante loups a été attestée en Suisse. Quelle menace, quelles nuisances ! A titre de comparaison, il y avait plus de 400’000 moutons en Suisse en 2014… et approximativement 15’000 chasseurs disposant d’un permis.
Le loup est une espèce protégée en Suisse au titre de la Convention de Berne sur la protection des espèces menacées. L’acceptation de cette motion impliquerait le fait de résilier cette convention internationale. Magnifique image pour le pays dont la capitale a donné son nom à cette Convention.
De plus, des mesures draconiennes sont déjà en vigueur pour autoriser la mise à mort de loups qui feraient des dégâts aux troupeaux jugés insupportables. Ces mesures ont encore été renforcées dernièrement, permettant de facto de limiter – voire de réduire à néant – les possibilités d’implantation de meutes sur le territoire suisse. Cette motion ne laisse donc même pas aux mesures actuelles la chance d’être mises à l’épreuve, et vise directement la survie de l’espèce en Suisse.
En signant cette pétition, vous demandez au Conseil des Etats de suivre l’avis du Conseil Fédéral et de ne pas accepter cet incroyable et scandaleux retour en arrière dans la protection de ce grand prédateur. Vous enverrez également un signal à Doris Leuthard, Ministre de l’Environnement, pour lui indiquer que vous vous opposez aux pressions exercées par le parlement pour encore durcir la législation existante.
Texte de Colin Bissegger.
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RépondreSupprimerDSL mais je ne cautionne pas du tout cet état de fait.
RépondreSupprimersi les agriculteurs faisaient leurs travail en bon éduforme et arrêtaient de se plaindre d'autre pays vivent en harmonie avec le loup et il n'y a aucun soucis .... pourquoi en France, Suisse cela ne pourrait pas être pareil ??????
des louuups, en suiiiisse ?! nooooonn ch'peux pô l'croire. du chocolat oui, pais pas des louuups, noooonn.
RépondreSupprimerfrançois
Les pays où les gens vivent " en bonne harmonie " avec le loup , c'est dans tes rêves . A l'est de l'Europe les gamins en ont la trouille parce que depuis la chute du bloc de l'est il n'y a plus la prime au loup mort , et ils se sont multipliés . Il y a eu des gamins pris en attendant le car , seuls , et ça fout la trouille , point . Chez nous c'est trop peuplé , comme en Suisse , ou alors avec le pastoralisme c' est impossible , point . Dans nos contextes , loup = problème , point . Il n'y a que des bobos écolos ahuris déconnectés des réalités de la vie ailleurs qu'en ville pour ne pas s 'en rendre compte .
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