Source : estrepublicain.fr
Le but est d’évaluer l’impact combiné de la chasse et de la prédation du lynx sur la population d’ongulés dans le massif. L’opération est unique en Europe de par son envergure.
Lons-le-Saunier. La fédération départementale des
chasseurs du Jura a d’abord, en 1989, adhéré au réseau lynx. Puis, elle a
voulu aller plus loin, en faisant du piégeage photo avec les
fédérations du Doubs et de l’Ain. Dans la continuité de ce travail, elle
a lancé une nouvelle étude, toujours avec le Doubs et l’Ain, en janvier
dernier. Il s’agit de mesurer l’impact combiné de la chasse et de la
prédation du lynx sur la population d’ongulés, chevreuils et chamois, du
massif.
La fédération a embauché deux personnes pour mener à bien ce projet : Rebecca Burlaud, titulaire d’un master en biologie-écologie, et William Gaudry, docteur en gestion de la faune et de ses habitats. Ils travaillent sous la houlette de Jérôme Bombois, le coordinateur « grands prédateurs », de la fédération.
L’étude devrait durer une dizaine d’années. La fédération espère ainsi mesurer tant le nombre d’ongulés prélevés que les mouvements de populations induits par la pression des chasseurs et des lynx. Aujourd’hui, « Nous avons des ressentis », explique-t-on du côté de la fédération. « Il nous semble que certains secteurs sont désertés par les ongulés tandis qu’ils ont tendance à se regrouper à d’autres endroits. Nous voulons confirmer scientifiquement ces ressentis. » L’idée est à la fois d’améliorer l’état de connaissance de ces différentes espèces et leur gestion. En clair, d’adapter les plans de chasse.
Pour l’aspect scientifique, la fédération travaille avec les spécialistes lynx et ongulés reconnus au plan national du CNRS et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). « Ils ont validé les protocoles et suivent les travaux. Nous voulons que la valeur de cette étude soit reconnue par la communauté scientifique. Ça ne veut pas dire que ses résultats seront indiscutables. Mais aujourd’hui, on ne sait pas faire mieux. » À tel point que les scientifiques se sont immédiatement intéressés au projet. Et pour cause : il est tout simplement unique en Europe de par son envergure. « Les Suisses ont fait quelque chose d’équivalent, mais à plus petite échelle et sans intégrer la variable chasse. »
Colliers GPS
Un suivi va ainsi être mis en place à l’aide de colliers GPS qui équiperont aussi bien les prédateurs que les proies. Cela se fera sur trois secteurs différents. L’un sur lequel l’essentiel des moyens sera concentré, les deux autres viendront en complément. Notamment pour effectuer des mesures à des altitudes différentes.La fédération a embauché deux personnes pour mener à bien ce projet : Rebecca Burlaud, titulaire d’un master en biologie-écologie, et William Gaudry, docteur en gestion de la faune et de ses habitats. Ils travaillent sous la houlette de Jérôme Bombois, le coordinateur « grands prédateurs », de la fédération.
L’étude devrait durer une dizaine d’années. La fédération espère ainsi mesurer tant le nombre d’ongulés prélevés que les mouvements de populations induits par la pression des chasseurs et des lynx. Aujourd’hui, « Nous avons des ressentis », explique-t-on du côté de la fédération. « Il nous semble que certains secteurs sont désertés par les ongulés tandis qu’ils ont tendance à se regrouper à d’autres endroits. Nous voulons confirmer scientifiquement ces ressentis. » L’idée est à la fois d’améliorer l’état de connaissance de ces différentes espèces et leur gestion. En clair, d’adapter les plans de chasse.
Pour l’aspect scientifique, la fédération travaille avec les spécialistes lynx et ongulés reconnus au plan national du CNRS et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). « Ils ont validé les protocoles et suivent les travaux. Nous voulons que la valeur de cette étude soit reconnue par la communauté scientifique. Ça ne veut pas dire que ses résultats seront indiscutables. Mais aujourd’hui, on ne sait pas faire mieux. » À tel point que les scientifiques se sont immédiatement intéressés au projet. Et pour cause : il est tout simplement unique en Europe de par son envergure. « Les Suisses ont fait quelque chose d’équivalent, mais à plus petite échelle et sans intégrer la variable chasse. »
Jean-François BUTET
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Quand vous publiez un commentaire, voici la marche à suivre :
- Si vous avez un compte Google, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante "Commentaire"
- Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL