Source : chasseurdefrance.com
Le projet de loi pour la reconquête de
la biodiversité, de la nature et des paysages vient d’être voté ce mardi
26 janvier 2016 au Sénat en première lecture à une très forte majorité,
par 263 voix pour, et 32 contre.
La Fédération Nationale des Chasseurs
(FNC) tient à saluer l’excellent travail des sénateurs de toutes
les sensibilités politiques pour aboutir à un texte pragmatique et de
bon sens. La FNC a apprécié l’engagement personnel de la ministre de
l’Ecologie, Ségolène Royal, qui a pris en compte les attentes légitimes
des chasseurs, afin que ce texte reste un projet de loi centré sur la
biodiversité.
Le monde de la chasse se réjouit que
tous les amendements anti chasse disparaissent de ce texte grâce
la mobilisation efficace des sénateurs, à l’initiative du président du
Groupe chasse et pêche du Sénat, Jean-Noël Cardoux, avec Pierre Charon,
pour Les Républicains, de Claude Bérit-Débat et François Patriat pour le
PS, et d’Alain Bertrand et Jacques Mézard pour le groupe RDSE, avec le
soutien de la ministre.
Les chasses traditionnelles reconnues
par l’Europe et le Conseil d’Etat sont confortées, et en particulier
la chasse aux gluaux qui avait provoqué la colère de tous les chasseurs
de France.
Toutefois, les sénateurs sont allés
beaucoup plus loin pour modifier en profondeur la loi de 1976 sur
la protection de la nature en insérant le principe de conservation de la
biodiversité par son utilisation durable, et en faisant des usages de
la nature une nouvelle finalité du développement durable.
Conformément aux engagements du
Président de la République François Hollande, l’ONCFS ne sera
pas intégré dans l’Agence Française de la Biodiversité, afin de
préserver l’originalité de la filière chasse. Le modèle français de la
gestion de la chasse est envié dans toute l’Europe, avec un pilier
associatif fédéral composé des fédérations départementales et régionales
des chasseurs, un pilier étatique avec l’ONCFS et une interprofession
réunissant tous les opérateurs économiques (Interprochasse).
Avec plus de 3,6 milliards d’euros et
près de 30 000 emplois non délocalisables, la filière chasse est
reconnue par les sénateurs de tous les Groupes politiques comme un
véritable atout pour le développement durable des territoires ruraux.
Des amendements soutenus par la
Commission des Affaires économiques à l’initiative de Sophie Primas, et
par la Commission de l’Aménagement du territoire et du Développement
durable du Sénat, confortent le rôle de la filière chasse comme
partenaire incontournable de la défense de la biodiversité ordinaire.
Le débat sur la séparation possible des
activités de police judiciaire de l’environnement qui pourraient
être confortées à l’ONCFS et celles de la police administrative qui
pourraient être affectées à l’Agence Française de la Biodiversité fera
l’objet d’une large concertation avant la seconde lecture au Sénat.
Tout enthousisame doit être tempéré par les circonstances, le système législatif imposé une relecture et un nouveau vote chez les députés qui peuvent revenir en arrière...
RépondreSupprimerWalt and see...
Les lobbyistes doivent être en pleine activité dans les camps de chasseurs car celui des zoolâtre ne s'avoue pas encore vaincu!
Ils ont déblatéré par ailleurs un tel volume d'imbécilités que la nature a du souci à se faire parce que ce n'est pas avec cette bande de bras cassés qu'elle va être sauvée...
RépondreSupprimerLe kod est déjà sortit de sa léthargie hivernale. C'est preuve que le climat se réchauffe!
RépondreSupprimer