Source : vosgesmatin.fr
Et non, le gibier ne tombe pas forcément sous les balles des chasseurs. La preuve en est. Jeudi dernier, un lieutenant de louveterie, aidé de ses amis, a rendu la liberté à un cerf pris au piège à Cornimont.
Le cerf était pris au piège au niveau du dégrilleur d’une micro-centrale électrique de Cornimont. Photo DR |
CORNIMONT
jean-Jacques Claude, lieutenant de louveterie, a été appelé en fin de semaine dernière. Pour venir en aide à un cerf retenu prisonnier dans un dégrilleur d’une micro-centrale électrique à Cornimont.« Je suis arrivé à midi avec un de mes collègues de chasse », explique le lieutenant. « On ne savait pas comment s’y prendre. L’animal était tétanisé et nous morts de trouille. C’était un gros cerf. » Jean-Jacques Claude avait tout de même pris le soin de s’armer au cas où le sauvetage tournerait au vinaigre.
« On a usé de beaucoup de patience. On parlait et caressait l’animal », poursuit Jean-Jacques Claude. « Arnault, le fils de mon ami Serge Remy a tout d’abord arrêté le dégrilleur ». Pendant que Serge tenait les bois du cervidé, le lieutenant s’est muni d’un ustensile magique : un balai de cantonnier.
« Un beau cerf d’avenir »
Le fils Remy a monté le dégrilleur centimètre par centimètre pendant que les deux autres hommes ouvraient les portes de la micro-centrale pour enfin libérer le roi de la forêt au bout d’une heure d’efforts. « Il a tout d’abord refusé de partir parce qu’il y avait trop de pente ».C’est donc comme Monsieur tout le monde que le cerf a retrouvé la liberté. C’est-à-dire en empruntant les marches une à une d’un escalier situé à proximité. « Il est ensuite parti à toute vitesse en direction du domaine de la Vierge en face de la maison de retraite counehette », ajoute le chasseur. « Il n’était pas blessé. J’avais un doute sur sa patte arrière droite ». Finalement, l’animal s’en sort juste avec les sabots arrières un peu abîmés. « C’était un beau cerf d’avenir d’environ trois-quatre ans ». Un cerf prometteur disent les chasseurs et qui devrait vivre sereinement durant les prochaines années dans son environnement.
Laurence MUNIER
Ce cerf est donc un vrai Cornimont!
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