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mardi 29 septembre 2015

Des braconniers percutent la voiture d'agents de l'ONCFS en Eure-et-Loir

Source : lechorepublicain.fr

Les agents de l'ONCFS ont intercepté les occupants du troisième véhicule et leur butin : deux lièvres tués illégalement. - agence de Chartres
Les agents de l'ONCFS ont intercepté les occupants du troisième véhicule et leur butin : deux lièvres tués illégalement. - agence de Chartres
  
Des braconniers ont pris tous les risques, à Tremblay-les-Villages, pour échapper à la police de l'environnement. Dans leur besace : des lièvres tués illégalement.


Trois agents de l’ONCFS et un lieutenant de louveterie ont repéré trois véhicules stationnés dans une friche de Tremblay-les-Villages, le dimanche 27 septembre 2015, vers 10 heures. Alors qu’ils attendaient un renfort des gendarmes, les agents de la police de l’environnement ont dû précipiter leur intervention, apercevant les suspects prêts à repartir. Ils bloquent les trois voitures, mais les braconniers forcent le barrage.

Deux des trois voitures s’enfuient alors sur la RN 154, à contresens. Les agents de l’ONCFS les poursuivent, mais ils se font percuter à chaque fois qu’ils tentent de les dépasser. Les agents arrêtent la poursuite lorsqu’ils aperçoivent le troisième véhicule en fuite sur une petite route parallèle. Ils quittent la RN 154 et se retrouvent face aux braconniers de la troisième voiture, qui leur rentrent dedans, de face.

Les deux véhicules sont détruits, mais personne n’est blessé. Le conducteur et le passager, de l’Indre, sont interpellés. Ils sont en possession de deux lièvres.

« Les braconniers sont devenus dangereux »

 Les fusils de chasse, qui étaient à leurs pieds, et les munitions sont saisis. Ils sont poursuivis pour chasse sans permis, chasse sur terrain d’autrui, transport de munitions prohibées et refus d’obtempérer. Et les agents ont porté plainte pour mise en danger d’autrui, confirme Alain Carlier, le patron de l’ONCFS 28 : « La délinquance itinérante a évolué. Les braconniers sont devenus dangereux On doit trouver des solutions pour s’adapter et les intercepter en sécurité ».

Thierry Delaunay

 

Samedi 10 octobre 2015 : Participez aux rencontres Saint-Hubert dans le Jura

Source : chasseurdujura.com
  
Samedi 10 octobre 2015 : Rencontres Saint-Hubert
L’épreuve des Rencontres Saint Hubert est une manifestation qui reflète le plus fidèlement la chasse pratique du petit gibier avec des chiens d'arrêt et Spaniels. Cette année, c'est l'ACCA de Sarrogna qui accueille les participants jurassiens le samedi 10 octobre 2015 à partir de 8h30. Le territoire de cette ACCA est située en "Petite Montagne", dans la région d'Orgelet.

Chaque chasseur accompagné de son chien effectue un parcours de chasse pratique durant lequel le jury apprécie : la sécurité, la technique de chasse, la conduite du chien, les connaissances cynégétiques et cynophiles, la sportivité ainsi que l'adresse du chasseur lors du tir.

Pour plus de renseignements sur le règlement, connectez-vous sur le site officiel : http://www.chasseurdefrance.com/presentation/sthubert.htm

Chasseurs chevronnés, jeunes chasseurs et chasseresses, venez nombreux !

Renseignements : Gérard Cart- Lamy, 06.11.30.45.97

Partenaires : Fédération Nationale des chasseurs, Fédération départementale des chasseurs du Jura, Société canine de Franche-Comté, Office national de la chasse et de la faune sauvage
 

lundi 28 septembre 2015

Rencontre avec Eric de Lavenne, nouveau président de la Fédération française des chasseurs à l'arc

Rencontre avec Eric de Lavenne, nouveau président de la Fédération française des chasseurs à l'arc, lors d'une journée dédiée à la formation des instructeurs FFCA



dimanche 27 septembre 2015

Une bonne oeuvre en achetant le 7ème livre de François Vuillemin : "Sauvages en nature"


« Sauvages en nature »...


François Vuillemin, photographe amateur franc-comtois, a obtenu le soutien des Fédérations des chasseurs du Doubs et du Jura (16 000 chasseurs) pour éditer un septième ouvrage : « Sauvages en Nature ». Illustré de 135 photographies, il saura ravir les amoureux de la faune sauvage caractérisant la charmante région de Franche-Comté.

L’auteur souligne son engagement pour le territoire en remettant l’intégralité des recettes de la vente aux associations  « OncoDoubs » et « Semons l’Espoir ».
En effet, « OncoDoubs » soutient les patients durant les traitements de chimiothérapie et œuvre pour l’amélioration de leur qualité de vie. « Semons l’Espoir » agit en faveur des conditions de vie et de soins des enfants hospitalisés au C.H.U. Saint-Jacques de Besançon, ainsi qu’en Franche-Comté. L’association est d’ailleurs à l’initiative de la Maison des Parents de Franche-Comté et de la Maison des Familles.

Vous aussi, ajoutez votre pierre à l’édifice !

Cet ouvrage est disponible au prix de 15€ à la fédération ou en téléchargeant le bon de commande .
 

vendredi 25 septembre 2015

Dimanche 27 septembre 2015 : Participez aux Rencontres Saint-Hubert dans le Doubs

Source : fdc25.com



   
Participez aux Rencontres Saint-Hubert !
Mesdames, Messieurs,
nous vous rappelons que les Rencontres St Hubert auront lieu à La Planée (10 min de Pontarlier) le dimanche 27 septembre 2015. N'hésitez pas à vous inscrire pour cette journée très conviviale avec votre chien d'arrêt. 15€ par chien et gratuit pour les jeunes chasseurs de moins de 20 ans. Inscription jusqu'à vendredi auprès de Patrick GARCIA, délégué du St Hubert au 06 86 83 48 35. 
Si vous souhaitez participer en tant que spectateur, cela est possible ! Un repas sera servi sur place par l'ACCA de la Planée pour 14€. Réservation au 06 30 51 95 97.
Nous vous attendons nombreux, le soleil sera au rendez-vous !
Sachez que les Rencontres Régionales auront encore lieu dans le Doubs cette année à Foucherans le samedi 14 novembre !
Bien cordialement
Votre Fédération

Pour ne plus recevoir nos lettres d'informations, merci de nous le notifier par mail en cliquant ICI.
NE PAS REPONDRE A CE MESSAGE D'INFORMATION (adresse réservée au emailing et ne correspondant à aucun interlocuteur).

 

jeudi 17 septembre 2015

Épreuve UNUCR90 du 29 août 2015 : des photos supplémentaires

Épreuve de recherche au sang organisée par l'UNUCR90 du 29 août dernier
Voici quelques photos supplémentaires de notre stand envoyées par Marie Graff que je remercie.











 

mercredi 16 septembre 2015

ONCFS : le bulletin loup n°33



Le bulletin Loup n°33 présente les activités du Réseau Loup
pour la période du 1er janvier 2015 au 30 juin 2015

Le loup étend son aire de répartition... l’ONCFS s’organise en conséquence !

"Depuis le retour de l’espèce en France, et suite aux sollicitations de ses tutelles ministérielles, l’ONCFS répond présent dans bien des domaines relatifs à la connaissance et à la gestion de cette espèce. Dans cet enchaînement qui va de l’acquisition de nouvelles connaissances à la gestion des interactions avec les troupeaux, le suivi de l’espèce occupe toute sa place… Que ce soit pour caractériser le statut de conservation du loup au titre des engagements internationaux, ou pour renseigner techniquement les acteurs locaux, tout milite pour un suivi de terrain efficace et réactif. Notre établissement public s’est organisé, et continuera de le faire à l’avenir, pour que l’animation du Réseau se déploie localement, en amont même de l’arrivée probable du loup sur de nouveaux territoires"
JP. Poly / Directeur général de l’ONCFS

https://drive.google.com/file/d/0B2PE1hWZqQwmT240M1RDNTBDZ28/view?usp=sharing

 Source : oncfs.gouv.fr
 

mardi 15 septembre 2015

Doubs : les braconniers poursuivaient des sangliers avec leur voiture



De L'estrepublicain.fr




« C’est notre plan de chasse en sanglier sur une saison ! » Les chasseurs de Bonnevaux-le-Prieuré ont encore en travers du gosier les atrocités que plusieurs individus ont fait subir à une laie de 55 kg et ses quatre jeunes de 15 kg à 25 kg, vendredi vers 22 h 30 dans une prairie qui bordait un champ de maïs.
Avec leur « véhicule Mercedes break, ils ont poursuivi les animaux dans le champ et les ont renversés », témoigne le président de la fédération départemental Jean-Maurice Boillon. Qui s’est mis en travers de leur passage pour empêcher les malfrats de s’évanouir dans la nuit.

« Ce qu’il y a de pire dans le code de l’environnement »

La plaque d’immatriculation du véhicule a été relevée et transmise aux gendarmes de la brigade d’Ornans qui mènent désormais l’enquête. « On leur a indiqué que l’on pouvait venir en soutien de leurs investigations », informe Emmanuel Renaud, le responsable départemental de l’office national de la chasse et de la faune sauvage. « Ce qui s’est passé peut être qualifié en délit. La chasse de nuit en véhicule avec arme sur autrui en réunion représente en effet un délit ». Un acte relativement rare dans le Doubs, heureusement.
Ce qui explique aussi l’aigreur qui accompagne les propos des chasseurs. Éblouis par les phares du véhicule, les sangliers avaient peu de chance de se tirer d’affaire. Les protagonistes ont certainement dû procéder à un repérage durant la journée et, informés que des sangliers rodaient à proximité d’un champ de maïs, ils sont revenus la nuit. Ils ont été stoppés avec fermeté et intransigeance par Jean-Maurice Boillon qui a pu distinguer deux adultes et un enfant assis aux places avant. Trois sangliers agonisaient à proximité. Les deux autres ont été découverts par la suite un peu plus loin dans un état tout aussi critique. « On pourrait faire le trait avec du grand banditisme ou de la grande délinquance », remarque Emmanuel Renaud. « C’est ce qu’il y a de pire dans le code de l’environnement ! La voiture est même un engin prohibé à la chasse. Son usage est même souvent considéré comme une circonstance aggravante ».
Qu’est-ce qui peut pousser des individus à commettre des actes aussi monstrueux ? Du même acabit que le rodéo barbare contre des montbéliardes à Motey-Besuche le 12 août dernier. Viande pour la consommation humaine, pour la revente à la restauration… Les gendarmes d’Ornans devraient pouvoir procéder dans les jours qui viennent à des gardes à vue qui apporteront peut-être des réponses.

Ér. B. pour L'estrepublicain.fr
 

mardi 8 septembre 2015

Excédés par les attaques de loups, les éleveurs séquestrent le président du parc de la Vanoise

Par le monde.fr

« Les éleveurs sont excédés, ils sont à bout. Etre toutes les nuits dans le stress permanent, c'est pas possible », explique Jean-Claude Croze, directeur de la FDSEA 73. JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

Une cinquantaine d’éleveurs séquestrent, depuis mardi 1er septembre, le président du parc de la Vanoise (Savoie), Guy Chaumereuil, son directeur, Emmanuel Michau, et un agent du parc. Les éleveurs, retranchés dans la salle des fêtes de Bramans, réclament des mesures concrètes contre les attaques de loup.
La séquestration des responsables du premier parc national créé en France a débuté à 23 heures, à la suite d’une réunion publique sur la nouvelle charte du parc, a annoncé la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) des Savoie mercredi matin dans un communiqué. Jean-Claude Croze, directeur de la FDSEA 73 a précisé les griefs des éleveurs :
« Ils demandent l’autorisation de tuer des loups dans le cœur du parc et la mise en place de moyens réels pour prélever cinq loups en Savoie d’ici à la fin de l’année. Les éleveurs sont excédés, ils sont à bout. Etre toutes les nuits dans le stress permanent, c’est pas possible. »
Dans un tract diffusé mercredi, les éleveurs réclament aussi « l’exclusion des loups de toute zone pastorale ».





Des loups gris photographiés en juin dans le parc des Angles, dans les Pyrénées.

La lutte contre le loup renforcée


Des discussions étaient en cours avec la préfecture mercredi matin mais aucune intervention des forces de l’ordre n’était envisagée à court terme. « Les discussions sont privilégiées », a indiqué la préfecture de Savoie.
A la fin d’août, les éleveurs dénombraient 130 attaques de loups depuis le début de la saison d’estive, contre 105 sur l’année 2014, selon le tract de la FDSEA. Protégé par deux textes européens ratifiés par la France, le loup a vu sa population tripler en dix ans en France, de 100 à 300 environ. Au grand dam du monde pastoral : les attaques de loup ont doublé en cinq ans, avec 8 500 brebis tuées entre juillet 2014 et juillet 2015.
Au début de juillet, le gouvernement a durci la lutte contre ce prédateur : le nombre maximal de loups qui pourront être abattus est passé de 24 individus, en 2014-2015, à 36 pour la période 2015-2016. En 2014-2015, le quota n’avait pourtant pas été atteint : 19 loups avaient été tués officiellement et un par un braconneur. Cet été, trois loups ont été abattus en France, dont un en Savoie, selon la préfecture.

En savoir plus

Par le monde.fr

dimanche 6 septembre 2015

Le cerf est revenu dans le Haut-Doubs

Par l'estrepublicain.fr 

C’est bientôt la saison du brame. Le cerf est arrivé ou revenu dans le Haut-Doubs, tranquillement, naturellement. Et c’est fascinant.

Un grand cerf photographié à proximité de Chaux-Neuve, sur les hauteurs du Doubs. Photo : fédération de chasse du Doubs

Il faut écouter Patrick Salvi parler du cerf. D’abord en technicien. Et puis en passionné.
Il est lieutenant de louveterie, les seuls fonctionnaires bénévoles qui interviennent par arrêté préfectoral, notamment sur les animaux nuisibles.
Mais il est aussi chasseur et grand passionné par tout ce qui concerne les animaux et la nature.
« Pourquoi j’aime les cerfs… C’est le roi de la forêt. Il est beau comme un cheval. Et puis il est malin comme aucun autre animal. Il vous a vu bien avant que vous n’arriviez sur sa place… Je suis resté des centaines d’heures, la nuit à essayer de l’apercevoir. Et j’en vois ! »
Et c’est ça qui est nouveau dans le Haut-Doubs. Le cerf était jusqu’ici seulement un animal de passage dans la partie doubienne du massif du Jura. On a retrouvé une rare photo d’un cerf tué par des chasseurs juste après guerre près de Chaux-Neuve. Et puis il y a une dizaine d’années, on a commencé à apercevoir quelques hardes sur les hauteurs de Mouthe. On dit, au village, que certains habitants des hauteurs auraient du mal à dormir sur les alpages en période de brame.
«On a vu des cerfs à Levier, à Pontarlier, sur les hauteurs… Ils sont à peu près une cinquantaine entre Chaux-Neuve et Métabief »
« Les cerfs arrivent petit à petit depuis environ dix ans », explique Patrick Salvi. « On sait maintenant qu’ils s’installent. Leur territoire est assez élargi. On en a vus à Levier, à Pontarlier, sur les hauteurs… Ils sont à peu près une cinquantaine entre Chaux-Neuve et Métabief ».
Mais le cerf bouge, la horde se déplace. Au printemps, c’est à supposer que les hordes viennent s’installer dans les forêts comtoises du Jura mais aussi du Doubs maintenant.
« C’est un phénomène naturel. Les cerfs ont largement de quoi manger ici sans trop abîmer la forêt et il y a assez d’espace pour qu’ils soient tranquilles. Et puis il y a cette période du brame qui est totalement fascinante. Les grands mâles solitaires toute l’année réintègrent la harde pour couvrir les femelles. Ils tentent aussi d’appeler les femelles des autres hardes Et puis parfois un jeune freluquet tente sa chance. Il se fait généralement assez vite raccompagner. Le grand mâle est parfois chahuté par deux ou trois jeunes. Il se met dans un état incroyable, il bave, il transpire, il est capable de perdre jusqu’à 20 % de son poids ce qui n’est pas rien pour une bête de 200 kg ».
Et puis un jour le grand cerf se fait à son tour « raccompagner » par les jeunes. Il a perdu. Il s’en va, laissant aux autres, aux plus vigoureux, le destin de sa race. « Et là on ne sait pas très bien ce qu’il devient », dit Patrick Salvi. « Il finit sa vie en solitaire. Le cerf ne fait pas partie de la harde qui est conduite par la biche meneuse. C’est elle qui commande. Oui c’est comme une société matriarcale ».
L’arrivée du cerf dans le Haut-Doubs est observée de très près par les naturalistes, les chasseurs qui disposent désormais d’une vingtaine de bracelets et les techniciens cynégétiques. Un programme interreg associant la France et la Suisse s’est déroulé pendant trois ans pour tenter de piéger les animaux, les endormir les baguer et les suivre pour connaître leurs mouvements. L’étude s’est terminée à la fin de l’année dernière. Elle prolongeait un précédent travail de suivi mené entre 2006 et 2008. « Mais si les cerfs sont très nombreux dans l’Ain, dans la partie Suisse jusqu’à Genève et dans le Jura, il est beaucoup plus compliqué de les piéger dans le Doubs. Hélas, il n’a pas été possible de baguer ceux du Doubs malgré les centaines de tentative. Dans le Doubs, même avec de nombreuses observations permettant de le connaître mieux, le cerf garde un peu de son mystère ».
Les études intéressent également le monde sylvicole, inquiet de ce retour pour les dégâts occasionnés aux arbres. Mais les études cette fois-ci très précises montrent que le risque est très limité.
« Pour autant, nous sommes contraints de réguler cette population par un plan de chasse précis », explique David Clerc, technicien à la fédération de chasse du Doubs et grand spécialiste du cerf. « Il s’agit d’éviter la prolifération. Des bracelets sont délivrés aux associations de Mouthe et de Villedieu depuis 2010. On fait évoluer leur nombre en fonction des comptages ».
Cette évolution naturelle de la population cervidée provient aussi tout simplement de la nécessité de gagner d’autres territoires favorables puisque les populations sont en hausse permanente sur le massif jurassien. Et tout simplement parce qu’il n’y a pas d’autre prédateur que le loup pour un animal aussi puissant. Le lynx ne s’en prend pas aux cerfs, hormis quelques cas très particuliers.

«Un moment particulier»

Dans le Haut-Doubs, la période du brame du cerf est aujourd’hui devenue une sortie incontournable à la tombée de la nuit. Une véritable attraction qui attire de plus en plus d’amateurs, fins naturalistes comme curieux, bardés d’appareils photos, de caméras et de portables. « Il vaut mieux les laisser tranquilles », dit Patrick Salvi. « Vraiment. C’est un moment particulier pour eux. On voit maintenant des gens s’approcher, essayer de les prendre en photo ou de les filmer. Mais ça dérange tout. Une fois, il m’est arrivé de me faire charger avec mon épouse. Le grand mâle nous a raccompagnés nous aussi. Il n’y a pas eu de problème, mais c’est quand même impressionnant et il peut se produire des accidents ».
Il y a deux ans la fédération de chasse et le centre permanent d’initiation à l’environnement avaient conjointement organisé des sessions d’écoute sur des postes fixes, à distance des aires de brame. Ces opérations pourraient être reconduites.
« Mais il est tout à fait possible de profiter du brame en lisière des chemins, sans s’aventurer dans la forêt », explique David Clerc. « Les amateurs doivent rester à distance pour ne pas tout perturber ».
À distance, donc, le spectacle sonore est une expérience étonnante sur les hauteurs de Mouthe. Les longs cris rauques et remplis d’espoirs du grand cerf résonnent dans les vallées et à travers les bosquets, ils font vibrer toute la forêt. Et puis lorsque l’oreille s’affine et s’habitue au silence de la nuit, on peut deviner d’autres brames plus lointains. Il est possible que les cerfs appellent les biches. C’est le « brame de langueur », presque mélancolique, une sorte d’appel langoureux et traînant. Il y a aussi le « brame de défi », un cri plus court et plus aigu destiné aux autres mâles. Et puis il y a le brame de présence, un cri très court, destiné à tous ceux qui veulent bien entendre.
Quand c’est l’heure de la bagarre, il arrive d’entendre le choc des bois qui se cognent. Les luttes sont généralement d’intimidation mais il arrive que certains cerfs soient blessés ou même tués lors de ces affrontements.
Le cerf est en rut pendant environ un mois. Et les périodes de rut sont généralement plus précoces quand l’été a été favorable. Une période qui couvre celle des chaleurs des femelles qui, elles durent seulement une demi-journée. Un grand mâle peut couvrir entre 10 et 20 biches, dans sa harde ou au sein des hardes voisines.
Et puis quand vient la fin du brame, le cerf épuisé quitte à nouveau son groupe pour aller se refaire une santé avant l’hiver et reprendre du poids. Et c’est d’ailleurs un moment où ils trouvent la nourriture en grande quantité avec les herbacées et les glands à profusion.
« Pour moi, c’est une passion », dit Patrick Salvi. « J’en rêve la nuit. Il m’arrive de rester des nuits entières à les pister, pour le simple plaisir de les apercevoir. La nuit dernière, j’en ai observé onze au total. Je suis rentré à quatre heures du matin. Ils sont tellement plus malins que nous. Ils apparaissent, disparaissent, d’une façon majestueuse. Quand un grand cerf perd ses bois, il a tellement honte qu’il se cache au plus profond des forêts. C’est très difficile d’apercevoir un mâle sans bois ou au moment de la repousse. Et puis tout à coup ils réapparaissent, superbes, avec tous leurs bois. C’est magique ».

Didier FOHR pour l'estrepublicain.fr 




vendredi 4 septembre 2015

WE du 5 et 6 septembre 2015 : entraînement ACAFC



Pole Montbéliard (Mandeure)

Il s'agira du dernier entraînement à Mandeure de la saison car l'ouverture de la chasse aura lieu le WE suivant.

Le temps annoncé est parfait donc rdv à 14h30 à la combe à Momo !!!

Je prévois le rafraîchissement de fin de séance ...

Pour appeler Pat.
Port : 06 71 79 61 02


Pôle Jura (Neublans Abergement)
Entrainement ce samedi à Neublans ?
Pour appeler Jeannot.
Tél : 03 84 70 04 47
Port : 06 88 84 95 82


Pôle Haute Saône (Rioz)
Entrainement ce samedi/dimanche à Neuvelle-Lés-Cromary ?
Pour appeler Alain :
Tél : 03 84 91 09 51
Port : 06 81 45 29 97

Pole Haut Doubs (Flagey)
Entraînement ce dimanche à Flagey ?
Appeler Pascal pour confirmer.
Tél : 03 81 86 42 61
Port :
06 99 65 21 44




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  A l'attention de tous ceux qui veulent venir s'entraîner, quelque soit le pôle d'entraînement :  pour des questions d'assurance et de responsabilités, pensez à vous acquitter de votre cotisation si ce n'est pas encore fait.