Accueil

  DATES FORMATIONS 2024
 
Formation ACAFC : Formation théorique à Gonsans le Dimanche 21 Avril 2024
Formation ACAFC : Formation Pratique à Mandeure le Dimanche 5 Mai 2024
Formation ACAFC : Epreuves de fin de formation + Assemblée Générale à Gonsans le Dimanche 2 Juin 2024
FDC25 : JFO le samedi 20 avril et samedi 24 août 2024 à Gonsans 

Photos des Trophées ACAFC depuis juin 2022 >

vendredi 24 février 2017

Dégâts forestiers : le cerf blanchi dans le massif des Vosges








mardi 21 février 2017

La battue du siècle prévue entre Sierck et Bouzonville le 25 février


Source : republicain-lorrain.fr 


Les chasseurs eux-mêmes n’en reviennent pas : par arrêté préfectoral du 7 février dernier, le préfet de la Moselle a programmé une battue concertée le 25 février prochain qui regroupera quelque 700 fusils.

 
Les sangliers ou plutôt les dégâts qu’ils sont susceptibles de causer aux cultures sont clairement visés par l’arrêté préfectoral. Ce sont les proportions du déploiement prévu le 25 février prochain qui interpelle les chasseurs… Photo Archives RL

 

C’est un carré de 10 km sur 10 aux confins du Pays de Sierck et du Bouzonvillois où il ne fera pas forcément bon se promener le 25 février prochain ! Un arrêté préfectoral daté du 7 février dernier prévoit en effet qu’une battue concertée s’y déroule ce jour-là qui, selon les termes du texte, réunira 526 chasseurs postés et 174 traqueurs, c’est-à-dire un potentiel de 700 fusils sur un périmètre passant par Chémery-les-Deux, Menskirsch, Saint-François-Lacroix, Waldweistroff, Neunkirschen-lès-Bouzonville, Guersling, Bouzonville et Freistroff… « Cela représente environ 10 km sur 10… Avec des parcelles réservataires, c’est-à-dire incluses au sein d’autres chasses. À ma connaissance, c’est du jamais vu du moins pas dans de telles proportions » s’inquiète Jean-Christophe Hamelin, patron des chasseurs thionvillois, visés par l’arrêté. Objectif d’une telle puissance de feu déployée ? Réguler les populations – abondantes – de sangliers afin de protéger les cultures et donc "traiter" le massif limitrophe aux cultures de ce secteur… Pour Patrick Luxembourger, le maire de Terville, passionné de chasse, c’est un fait : « On veut prendre en compte un problème qui doit l’être mais de manière disproportionnée et avec des méthodes du XIXe siècle… Que cherchent-ils ? Éradiquer l’espèce ? »
À cette dernière question, pas de réponse formelle bien entendu puisque l’arrêté ne quantifie par l’objectif de tir de la journée du 25 février prochain.

Danger

Si Jean-Christophe Hamelin ne disconvient pas de la réalité des dégâts occasionnés aux cultures par les suidés, notamment au printemps et à l’automne, il relativise toutefois : « Les relevés effectués montrent que l’année écoulée n’a pas été pire que les autres : les surfaces touchées sur le secteur atteignent un peu moins de 44 ha, soit un total qui est certes supérieur à 2015 mais tout à fait comparable à 2013 par exemple. On comprend donc mal pourquoi de telles mesures… »
Une "mobilisation" jugée dangereuse par l’homme de l’art : « Autant de fusils sur un territoire aussi étroit un même jour, c’est prendre un risque indéniable autant pour les chasseurs eux-mêmes que pour les promeneurs, les affouagistes qui sont nombreux à cette période, etc. Et quid de la signalisation routière ? »
Autant de questions qui demeurent pour l’heure sans réponse. Une réunion de travail a bien été prévue demain mais « j’ai préféré demandé aux gars de la boycotter, l’incompréhension est telle, j’ai peur que les gars s’énervent… », souligne encore Jean-Christophe Hamelin.
Une tension notamment nourrie par le fait que ni la commission d’indemnisation – « qui jusqu’ici sur le secteur a toujours joué son rôle » –, ni la commission "Sanglier" qui constitue un espace de concertation naturel préalable à ce type de battue, « n’ont été consultées » affirme encore le nemrod qui siège au sein des deux instances.
De fait, son appel au boycott va encore un peu plus loin : Jean-Christophe Hamelin invite l’ensemble des chasseurs concernés à ne pas participer à ladite battue pour « raisons de sécurité. Fin de la discussion. » Fermez le ban.

dimanche 19 février 2017

Un lynx égorge deux moutons à Lods dans le Doubs

 Source : francebleu.fr
 
L'animal a été pris en photo par un piège posé par les agents de l'ONCFS, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. - ONCFS Frédérik Poirier


Il fait moins peur que le loup mais il est tout aussi redoutable. Le lynx a tué deux brebis à la mi-janvier à Lods dans la vallée de la Loue. Morsures, empreintes, et photo de l'animal ont vite levé le doute sur l'identité du prédateur.
Patte de velours, discrétion, mais instinct du tueur. Le lynx a égorgé deux moutons à la mi-janvier à Lods (Doubs), dans la vallée de la Loue. Ces deux agnelles de huit mois avaient été mises à pâturer sur la parcelle d'un ami de l'exploitante. C'est au matin que ce dernier a découvert les carcasses des deux bêtes.
Uta Adler élève une trentaine de brebis à Lods depuis quatre ans. - Radio France
Uta Adler élève une trentaine de brebis à Lods depuis quatre ans. © Radio France - Dimitri Imbert
 
Installée depuis quatre ans à Lods, l'agricultrice, Uta Adler, une maraîchère bio qui élève une trentaine de brebis, est encore sous le choc : "On a tout de suite pensé que c'était le lynx car il a une façon typique d'attaquer, il avait mordu à la gorge et mangé une épaule pour revenir plus tard, se souvient-elle. C'est un coup dur, je savais qu'il y avait un lynx ici, il a déjà été vu au centre du village, mais on a toujours peur pour nos animaux, on ne peut pas les protéger avec une clôture." Et pour l'exploitante qui sépare parfois son troupeau en trois en période de reproduction, un chien de berger n'est pas la solution. "Bien sûr il y a l'indemnisation, mais on n'élève pas nos bêtes pour ça", s'indigne encore Uta qui espère une régulation de la population de lynx dans la région.
Une mise à mort propre, la marque des grands prédateurs"- Christophe Guinchard, de l'ONCFS
Venus sur place le jour même les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont vite levé les doutes sur la nature de l'attaque : "L'hypothèse a vite été confirmée par les traces de morsures et les hématomes sur le cou des animaux", détaille Christophe Guinchard, technicien de l'environnement à l'ONCFS. 

"C'était une mise à mort propre, la caractéristique des grands prédateurs. Les empreintes dans le parc à mouton ressemblaient beaucoup à celles du lynx." Les agents de l'ONCFS ont alors posé un piège photographique à côté d'un des moutons morts, et la confirmation n'a pas tardé. "Le soir même, le lynx était déjà là pour consommer sa proie", conclut Christophe Guinchard.

Une procédure d'indemnisation est en cours. L'agricultrice peut espérer 120 euros pour chacune de ses bêtes. Dans le massif jurassien, les attaques de lynx restent rares, on en compte moins de dix chaque année dans le Doubs. Et selon le centre Athénas de l'Etoile, dans le Jura, citant les chiffres du réseau Lynx, le territoire occupé par le lynx dans le massif jurassien a régressé au cours de cinq dernières années.

lundi 13 février 2017

Joyeux Anniversaire Luc !!!

mercredi 1 février 2017

Joyeux Anniversaire Jeannot