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jeudi 31 décembre 2015

L'ACAFC vous souhaite une excellente année 2016

Dans cette photo, dans l'acte de chasse qui l'a précédé, et dans les instants qui l'ont suivi, sont présentes de nombreuses valeurs que représente la chasse à l'arc à mes yeux : bande de potes, convivialité, solidarité, dépassement de soi, humilité, respect etc ... 

Donc parfaite pour vous souhaiter ainsi qu'à vos proches, une excellente année 2016 !!!

Bonnes flèches ... 



mercredi 16 décembre 2015

1er chevreuil à l'arc pour Jean Marie, notre Corso-Franc-Comtois

Il est 8h00 ce dimanche 13 décembre 2015, un brouillard intense stagne sur nos deux rivières Doubs et Dessoubre. Nous nous réunissons comme d'habitude chez moi, dans une ancienne bergerie que j'ai  entièrement rénovée et qui nous sert depuis cette année comme lieu de rendez-vous pour notre équipe de chasseurs. Dans l'âtre, crépitent quelques bûches que j'ai pris soin d'allumer une heure avant l'arrivée de mes amis. 

Assis autour d'une grande table, nous buvons un café pendant que le responsable d'équipe énumère les consignes de sécurité habituelles et nous demande le choix de nos postes. En tant qu'archer, le mien se trouve dans un fût fixé sur un arbre à 3 m du sol que nous avons installé il y a 2 ans avec William B, c'est ce dernier d'ailleurs qui m'a refilé ce virus de partir à la chasse avec un arc !

Cela fait donc une petite demie heure que je suis installé dans mon fût. Pour rentrer dedans ça va encore...mais pour y ressortir, avec mes petites pattes, c'est la galère ! Bref !

J'entends beaucoup plus bas, le grelot de Jipsy la Munsterländer de William qui doit chercher à vive allure l'émanation d'un quelconque gibier. Dans le brouillard, je distingue 3 chevreuils qui se dérobent, je grimace car ils s'éloignent en direction de mon partenaire Gaby "Clint Eastwood pour les intimes", puis s'arrêtent pour écouter la chienne, ils sont à plus de cent mètres. La bête de queue fait demi-tour et grimpe dans ma direction suivi des 2 autres, ils sont maintenant à une cinquantaine de mètres et montent doucement "j'allume vite un cierge et implore St Hubert de les diriger vers mon affût fût"...fut dit, fut fait, non seulement il me les envoie, mais il me les arrête à une vingtaine de pas 

Le premier est entièrement caché derrière un gros sapin. J'arme mon compound et attends qu'il redémarre "vite un autre cierge, heureusement,  j'en ai plein mon sac à dos!" il ne bouge toujours pas mais soudain le second le dépasse et se plante en 3/4 avant, 3 mètres plus haut, c'est un brocard. Allez mon Jeannot, tu le vois le poux derrière le coude?...et Schlllack !!! La FMJ* traverse l'animal qui saute sur une dizaine de mètres et s'écroule secoué de violentes tensions des pattes comme s'il voulait encore courir. Au bout de quelques secondes, les spasmes diminuent puis c'est le calme. Je n'entends plus rien, je n'ai même pas vu repartir les deux autres chevreuils. Il est 9h25 quand j'annonce de 2 coups de cornette mon tir réussi. 

Quelques minutes plus tard, peut-être cinq, un bruit pas rapides sur des feuilles givrées me fait tourner la tête de l'autre coté. Oh bonne mère ! poussé par un second traqueur, une chevrette vient se placer sous mon tonneau puis repart à vive allure. T'as raison ma belle, file vite! Merci à toi Saint Hubert.

De retour à la maison, nous prenons quelques photos pour immortaliser cette jolie matinée, vidons l'animal, le pointe du cœur, un poumon et le foie ont été traversé. Surprenant, il a deux petits bois sans velours de 3 cm qui ornent son crâne.
 
 Quelques bulles dans une flûte pour arroser mon premier animal fléché et surtout un grand merci à tous ceux qui ont contribué à ma formation. Oui oui je sais, vous en aurez aussi des bulles ! Schweppes, limonade, coca... Y'a qu'à dire !  En attendant, bonnes fêtes de fin d'année à tous.

*Une tri lames  Mussy MX3 montée sur un tube Full Métal Jacket, Arc Compound BEAR, 65 livres.

Jean-Marie A.




lundi 14 décembre 2015

Collision avec un animal sauvage, que faire ?

Sangliers, chevreuils, cerfs… Plus de 65 000 collisions(1) entre des véhicules et des animaux sauvages ont lieu chaque année en France.
Que faire et ne surtout pas faire dans ces situations particulières ? MMA vous explique.



JE SUIS ENTRÉ EN COLLISION AVEC UN SANGLIER

Prévenez la gendarmerie ou la police nationale pour faire constater l’accident. Pensez à garder les preuves de cette collision (poils sur la carrosserie, témoignages des personnes présentes, photos…).
Adressez, dans un délai de 5 jours, votre déclaration d'accident à votre assureur. Dans votre lettre précisez : la date, l'heure ainsi que les circonstances (météo, vitesse, objet de votre déplacement, nom des passagers). Vérifiez si votre contrat d’assurance prévoit certaines dispositions comme l’envoi de votre déclaration en recommandé avec accusé de réception et/ou le double de la déclaration d'accident faite aux autorités.
Bon à savoir : les grands gibiers (sanglier, cerf…) peuvent être emportés dans votre voiture si vous avez prévenu la gendarmerie ou la police au préalable. En effet, l'article L424-9 du code de l'environnement prévoit que "le grand gibier tué accidentellement et en tout temps à la suite d'une collision avec un véhicule automobile peut être transporté, sous réserve que le conducteur en ait préalablement prévenu les services de la gendarmerie nationale ou de la police nationale." 


QUE COUVRE MON ASSURANCE ?

Lors d’un accident avec un animal sauvage, il est rare d’identifier un responsable et de se retourner contre lui pour être indemnisé.
Votre véhicule est endommagé et vous bénéficiez d’une garantie Dommages tous accidents : après expertise, vous serez couvert de tous les dégâts matériels subis par votre auto selon les garanties de votre contrat. Une franchise contractuelle peut être prévue par exemple.

Si vous êtes blessé et que vous bénéficiez d’une garantie du conducteur ou d’un contrat individuel accident séparé, vous pourrez être indemnisé. Si vos dommages corporels ne sont pas intégralement remboursés, faites appel au FGAO dans un délai d'un an qui suit  l’accident.
Le FGAO(1) peut prendre en charge, dans le cas d’un accident avec un animal sauvage, les dommages corporels non couverts par votre contrat sous certaines conditions : 
  • l’accident a eu lieu en France, 
  • sur une voie publique, un lieu ouvert à la circulation, 
  • vous êtes de nationalité française.
Depuis 2010, le FGAO ne prend plus en charge les dommages matériels causés par des animaux sauvages. 

Conseil MMA : Expliquez à votre Assureur les circonstances de l’accident, faites-lui part de vos dommages et remettez-lui les preuves de l’accident. Il pourra s’occuper du recours auprès du FGAO, même si vous êtes assuré au tiers.
(1) Le FGAO (Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages) indemnise des victimes au titre de la solidarité nationale et exerce des actions de recours contre les responsables de dommages.


MON BONUS VA-T-IL BAISSER ?

Aucun malus ne pourra vous être opposé si la collision est un cas de force majeure, c'est-à-dire si elle est irrésistible, imprévisible et extérieure.

LES 5 POINTS À RETENIR

  • Si vous rentrez en collision avec un animal sauvage, déclarez le sinistre à votre assureur dans un délai de cinq jours ouvrés.

  • Vous ne pouvez charger l’animal que si  vous avez prévenu la Police ou la Gendarmerie.

  • Si vous êtes assuré en tous risques, vous serez couvert selon les garanties de votre contrat auto.

  • En cas de dommages corporels, le FGAO peut intervenir en cas d’accident avec un animal sauvage sous certaines conditions.

  • Aucun malus ne peut vous être opposé si la collision est un cas de force majeure.

dimanche 6 décembre 2015

Aigle royal contre chamois : une vidéo sensationnelle




 Les images qui vont suivre (authentiques) devraient vous en convaincre sans difficulté : si la nature sait être aussi grandiose que majestueuse, elle peut également se montrer implacable et impitoyable ! Sans un courage inouï et un incroyable instinct de survie, ce jeune chamois pris dans les griffes d’un aigle ne s’en serait probablement jamais sorti. Heureusement, il a su trouver les ressources pour faire face. Une vidéo extrêmement rare… et à couper le souffle !


vendredi 27 novembre 2015

Un renard aux Fourrasses à Nancy

20 novembre 2015

De retour aux Fourasses à Nancy après cette belle partie d’il y a quinze jours.
Mais la situation est bien différente, ça a venté fort cette nuit… et la pluie est annoncée.
Elle va commencer pendant le casse croute d'avant-chasse … et ne pas s’arrêter de toute la journée… Galère.

Je passe sur les traques toutes aussi monotones que tranquilles. On dirait que le gibier est à la taverne ou tapis quelque part et n’est pas décidé à bouger.

Dans les jardins (deuxième traque) les traqueurs lèvent bien une petite compagnie mais aucun ne sera vu par les postés !!
Jérôme prélève tout de même un renard.

Troisième traque je commence à me dire qu’au point où j’en suis, je risque de ne pas réussir à effectuer un tir correct. La pluie a enfin trouvé une entrée dans mes vêtement et je commence à sentir l’eau dans mon dos..
Je fais quelques mouvement, j’essaie d’armer quelques fois pour vérifier que le dos suivra.. Je me réchauffe comme je peux…

En plus je suis bord d’autoroute donc je n’entend plus la pluie mais le bruit incessant des camions, voitures …
Soudain un mouvement attire mon attention sur ma gauche. Un gros renard remonte la haie. Il s’arrête a une dizaine de mètres de moi et semble hésiter…
Tout à coup,  je ne sais pas ce qu’il lui prend, il semble jouer avec sa queue ou essayer de se débarrasser de parasite. Il se décale alors de la haie et fait quelques mètres.
J’ai mis à profit ces moments pour pivoter, armer… Il s’arrête… La flèche part… lui ne repartira pas….

Les deux renard seront le seul tableau pour cette journée très humide !!!

Désolé pour la qualité des photos mais on peut voir que j'étais plus qu'humide ainsi que l'objectif de l'APN.

Arc Bowtech Justice (merci Michel !!!) Flèche Piledriver Hunter Carbon Express 250 avec lame Striker Magnum.

Renaud Liehn



lundi 23 novembre 2015

Le 1er grand gibier à l'arc de Renaud en battue péri-urbaine des Fourrasses à Nancy

Etant moyennement satisfait de ma première saison d'affut/approche à l'arc, j'étais bien décidé à profiter de cette belle opportunité que nous propose Bernard et son équipe aux Fourasses en chasse péri-urbaine à coté de Nancy pour espérer ouvrir mon compteur.
Mais pour cela, j'étais conscient qu'il ne faut pas lésiner sur les moyens, il faut être présent, il faut tenter sa chance.

Les deux premières sorties ne me souriront pas... Peu (moins ..) de gibier vu par rapport aux trois sorties que j'avais faites l'année dernière en fin de saison.
Le 2 et le 23 octobre je n'ai aucune occasion de flécher..Mais j’apprends de Max une technique qui semble fonctionner. Au casse croute avant départ, Max le Mosellan, assène à qui veut bien l'entendre.. c'est à dire tout le monde.. "Aujourd’hui, je tue !"Bon.. pourquoi pas...
Hé bien il fléchera un superbe sanglier qui sera d'ailleurs presque le seul prélèvement de la journée (Olivier a fléché un Brocard qui sera retrouvé le lendemain...).
Enfin bref, pour preuve que le "mantra", voir la "méthode Coué" semblent fonctionner.

Donc au casse croute de cette troisième sortie le 6 Novembre, je déclare à qui veut bien l'entendre (oui oui je sais tout le monde l'a entendu): "aujourd'hui je tue !"

La traque effectué "aux jardins"... - Haaa les jardins ... située juste derrière les maisons dans lesquelles les sangliers provoquent de gros dégâts, cette traque a souvent apporté son lot d'émotions (deux flèches magnifiquement loupées l'année dernière lors de la dernière battue de la saison, la première qui passe juste derrière la vrille d'un sanglier qui manifestement avait oublié de prendre son train tellement il allait vite ... Et l'autre qui chatouille le groin d'un autre moins pressé qui s'est tout bonnement arrêté au son de ma décoche.... Sniff). 

Enfin bref, revenons à ce jour de 6 novembre 2015..Jérome m'envoie me poster au bout d'un passage assez dense en ronciers, mais manque de bol en y arrivant, Jean Francois (Vosges) est déjà en place, on convient finalement de me positionner à l'autre extrémité, ou se trouve d'ailleurs une magnifique coulée qui monte du chemin vers ce passage étroit.. Jérome me dit: « tu te mets juste au dessus de la coulée c'est là que ça passe...»

La traque commence, assez rapidement, j’entends un "Chevreuil" annoncé.. Puis des bruits de ronciers, ça arrive vers moi, ça va vite, je distingue le brocard bondissant...qui vient vers moi, j'arme et décoche ... mais je pense voir la flèche en dessous, il se rase en me passant et disparait vers Jean Francois. J'attend je pense l'entendre flécher mais rien...je vais à ma flèche.. enfin non , à l'endroit ou je pense retrouver ma flèche.. mais nada. Impossible de la retrouver!! Ce sera Olivier qui la retrouvera lors du contrôle de tir effectué en fin de traque, merci Olivier.. (au moins quinze degré à droite par rapport à l’axe ou je pensais avoir tirer.)
Pas de sang, le bruit du vol de la flèche n'a été perturbé que par les ronces présentent je suis à peu près certain de ne pas l'avoir touché...

Les traqueurs passent sous moi et progressent vers la droite (quand j'ai le chemin et les jardins devant moi) tout à l'heure au tir, j'avais le chemin dans le dos, le brocard m'arrivait de la droite et a filé vers la gauche. Soudain, j'entends "à la Houe", ça crie .. ça alerte... puis plus rien, les traqueurs reprennent leur lente progression.. et s’éloignent de moi..
Rebelotte, ça crie à nouveau, mais surtout j’entends "ça revient derrière" !! ah mais c'est bon ça..
Soudain je vois les rejets qui sont directement sous le chemin remuer, un animal remonte sous le muret et vu les bruits que j’entends ce n'est pas un chevreuil!!! J'arme en pointant le début de la coulée sous mes pieds... je sais qu'il doit franchir le muret, passer le chemin avant de monter vers moi si c'est son idée.. J’entends effectivement passer le premier muret mais au lieu de le voir déboucher a mes pieds, j'entend les rejets à ma gauche vibrer. Il me contourne !! Je pivote alors vers la gauche au moment ou il débouche des ronciers, je suis complètement vrillé et je ne sais pas s'il va continuer pour me contourner ou repartir sur la gauche. Y'a plein de ronces, je distingue très bien sa forme, il est gros! mais je dois prendre LA décision....Je décoche...Je le vois basculer sur le flan droit dans les ronciers à ma gauche, l'extrémité de ma flèche avec l'encoche lumineuse m'indique que la flèche est encore dedans. Mince ça n'a pas traversé...
Flèche de M.. ?

Il se débat, fonce dans le roncier en face de moi casse la flèche et disparaît dans les rejets et ronces, vers Jean-Francois... Je crie « à la houe, attention c'est un gros il est blessé. »
Alors bon je sais que Jean Francois n'est pas un gringalet, il me fait remarquer après coup "ce n'est pas la peine de crier comme ça, il avait entendu", mais quand même, un sanglier blessé peut s'avérer bien méchant...mais il n'arrive pas jusqu’à lui...

Je préviens Olivier, Pat ... hé oui, notre président est venu avec quelques gars du Doubs (Pitou, Thomas, Axel et Thierry) pour participer à cette battue. "Ok, on va faire passer les traqueurs dans l'autre sens s'il s'est posé, Pierrot le servira...".Je les entends arriver et soudain Pierrot lance un peu déçu "il est là, mais il est bien mort!" (un peu déçu car il aimerait bien mettre en œuvre sa pique ...).
Le sanglier a fait environ 80m et est resté dans les rejets entre Jean Francois et moi.
C'est une laie de 65 kg vidée. Elle n'était pas annoncée suitée et je n'avais pas la possibilité de sexer dans le roncier, c'est allé tellement vite!
C'est mon premier grand gibier à l'arc et en plus, j'ai le plaisir d'avoir pu réaliser ce prélèvement avec la présence de Pat qui préside l'association des chasseurs à l'arc de Franche Comté (ACAFC), où j'ai effectué ma formation complémentaire. Une belle cerise sur le gâteau...


La troisième traque se passe sur un petit nuage !!! je ne verrai rien mais j'ai tellement de choses dans la tête.

Le maître des lieux, Bernard, n'étant pas là, c'est Olivier qui préside le tableau, les honneurs sont rendus et m'enduit généreusement la figure en rituel du premier gibier prélevé..



Et la photo de groupe est faite, quelle magnifique journée !!


La flèche est légèrement arrière un peu haute, elle passe sous la colonne vertébrale mais sectionne l'artère sous colonne avec pour conséquence une faible distance de fuite.

Arc Bowtech Justice (merci Michel !!!) (Note du webmaster : on ne remercie pas Jacquie ? )Flèche Piledriver  Hunter Carbon Express 250 avec lame Striker Magnum.

Renaud Liehn


jeudi 19 novembre 2015

Un chevrillard pour le 1er gibier à l'arc de Samuel


Troisième  année que j’adhère à l’ACAFC et troisième année où je prends beaucoup de plaisir à lire les différents récits de chasse de chacun. Mais aussi troisième année de chasse sans avoir décoché une seule flèche, car l’arc traditionnel nécessite une grande assurance dans l’exercice de la chasse… alors j’ai craqué et je suis passé au compound !!!

Invités avec Patrick par Jean, me voilà donc parti sur les hauteurs du département, arc en main, pour une battue. En cette magnifique journée ensoleillée de ce mois de novembre,   un lièvre vient me rendre visite en ce début de traque et reste quelques minutes à se délecter de quelques herbes à une petite dizaine de mètres de mon poste (ce n’est pas les jours où le tir est autorisé que cela veut arriver !!). Puis, c’est au tour d’un écureuil qui vient se réfugier dans un chablis d’épicéa. 

Le temps s’écoule tranquillement, puis soudain j’entends au loin une chasse approcher. Une belle chevrette surgit derrière le chablis d’épicéa et disparait derrière quelques semis de hêtres. Les traqueurs approchent, puis un coup de feu. Le calibre 20 de Jean vient d’atteindre au défaut de l’épaule, un chevrillard qui est très vite rattrapé par les chiens. Fin de traque et direction un superbe point de vue sur le Mont Blanc et le lac de Saint-Point où nous attend le traditionnel apéro local « Un  petit Pont’ ».

Reprise de battue après un léger casse-croûte (eh oui, cholestérol oblige !). Patrick, Jean et moi nous postons en lisière de forêt et je me choisis une belle grosse souche de foyard ensoleillée  pour poser mon séant. Alors que je somnole une chevrette de l'année déboule dans mon dos et descend en direction de Jean, posté en contre-bas, puis remonte à une vingtaine de mètres de mon poste, mais elle est masquée par la végétation.

Les minutes passent, puis une chasse se fait entendre. Le chien tourne en contre-bas et à en croire ce qui m’a été dit, il ne devrait pas tarder à remonter vers la ligne des postés. Soudain, je vois Jean épauler. Le chevreuil monte dans ma direction à vive allure. J’arme alors que la chevrette se fige derrière un gros foyard à 15 mètres de moi. Pas moyen de tirer, je la distingue à peine. Elle avance puis s’arrête derrière un buisson de houx… toujours trop hasardeux de décocher, surtout qu’un chemin sinue à quelques dizaines de mètres de la lisière. Elle écoute alors que le chien se rapproche. J’observe les environs et vois une petite trouée dans la végétation. Je me dis « si elle s’arrête là, je décoche ». 

Mince, elle s’y arrête. Elle est peut-être un peu loin, un bon 25 mètres, c’est limite, mais le tir est fichant, que faire ??? Oui, elle est bien dans le viseur, puis machinalement, j’appuie sur la détente. Je vois la course de ma flèche, un bruit d’os ou de bois et la chevrette détale. Aïe, gros doute, ai-je eu raison de décocher, elle était un peu loin. Je n’ai pas entendu le bruit caractéristique de la cage thoracique traversée.  

Je crains l’avoir blessée au niveau des pattes avant. Alors là, tout va très vite. Jean  est revenu vers moi et m’annonce que la chevrette a été vue blessée au poste suivant par Patrick. Il me dit d’aller voir, alors que je pense qu’il vaudrait mieux attendre une demi- heure avant toute intervention. Mais bon, nous avançons tranquillement et je recherche ma flèche. Jean m’interpelle, il me dit que Patrick est à genou et que ce n’est pas pour la prière car ce n’est pas dans ses habitudes, alors c’est bon signe. En effet, il vient de piquer la chevrette qui s’est écroulée devant lui. Je n’arrive pas à y croire, elle n’a fait que 40 à 60 mètres.

Nous sonnons rapidement la fin de battue et le téléphone se met à carillonner. « Pourquoi la fin de battue ? Nous n’avons pas entendu de coup de feu ! »  Les anciens, peu habitués à chasser avec des archers, sont étonnés de l’efficacité d’une flèche. 

Et moi, je n’en reviens toujours pas… trois ans d’attente avant d’avoir pu décocher une première flèche, mais l’attente en valait la peine.
Merci à Jean pour cette journée mémorable.

Samuel Hugues


mercredi 11 novembre 2015

Un cerf Alpin pour Benjamin

1er séjour à Gap dans l'équipe du grand Kod pour le Grand Badinguet (mon surnom par l'équipe).
Nous voilà arrivés, c'est parti pour 6 jours de pur bonheur enfin je l'espère !!!

Le thème principal de mon séjour est sans nul doute la recherche du mouflon, les jours passent, vu quelques gros MOM (mouflon mâle de 4 ans et plus) mais trop loin, aucun regret, nous n'avions pas de bracelet pour un MOM (les attributions ont été drastiquement revues à la baisse liée à celle des animaux présents). 

4ème jour après une soirée où les anciens de la team ont peaufiné une petite opération dans le bois du "Chapitre", nous voilà prêts, chacun son poste, chacun sa mission.
D’après ce que j'avais entendu ces opérations rodées comme du papier à musique ont déjà portées leurs fruits, comment ne pas partir confiant !!!

L’heure du départ arrive pour moi et le grand Kod, 6h30 nous entamons la descente du torrent le petit Buech.
Le long de la descente, j'ai eu droit à tout le vécu du grand Kod, le long de ce cours d'eau mais aussi à certaines parties de l'histoire du village de Chaudun ce qui me confirme que ce lieu à une certaine magie inexplicable.
Nous quittons le petit Buech pour entamer la montée du lit d'un ancien torrent. Arrivés à un endroit habituel, on dépose la claie de portage que je me trimbale depuis 4 matins maintenant et que je remonte tous les soirs avec seulement mon sac dessus. J'en ai ras le bol de cette claie mais bon gardons espoir aujourd'hui j'ai celle du Grand Kod.

La montée se passe tranquillement… Ah une coulée fréquentée !!! Kod me dit « - je serais toi, je me mettrais là, Alice avait tué son gros mouflon par-là »,  poussé par je ne sais quel instinct, je lui dis que je voudrais retourner plus haut où j'avais vu les mouflons, il y a deux jours.
« D’accord, fais comme tu veux », nous voilà arrivé à son poste, c'est là qu'on se sépare. Me voilà parti pour remonter une "casse" pour aller me poster 200m plus haut.
Je retrouve les coulées d'il y a 2 jours : " - tiens deux gros sapins, je vais faire mon agachon ici".
1 filet de camouflage de chaque coté et un bon coup de nettoyage des feuilles et me voilà fin prêt.


Les minutes passent toujours aucun bruit à part un écureuil et les mésanges qui font un bordel d'enfer, à un point de me faire entendre des animaux partout. Tiens en voilà une qui se pose sur le filet mais se rend vite compte que ce n’est pas très stable et repart.

9h45, j'entends comme un pas dans la feuille puis un deuxième puis plus rien encore un ou deux et rien, les questions se posent car ne voyant rien arriver sur les coulées, je me demande si ce n’est pas les piafs ou encore l'écureuil qui fout le Bronx dans les feuilles. 10h toujours rien vu mais ce bruit ressemble de plus en plus aux bruits d’une bête mais laquelle ? Je n'y comprends plus rien,  quelques minutes s'écoulent quand j'entends toujours avancer vers moi. C'est à environ 30 /40 m en contre haut mais cette direction est obstruée par un gros sapin couché. Planquer dans mon agachon j’essaie de lever la tête de temps en temps pour voir si j’arrive à identifier quelque chose.
Quand d'un coup j'aperçois le bout d'un bois !!!
OULALA mais c'est un bois de CERFFFFFF. Le voilà, il avance... euhhhh oui c'est un Cerf !! La "Buck fever" m'envahit, je tremble. Les secondes passent, il avance, s’il continue, il passera sur la coulée à 15m, parfait ! et non, le voilà qui commence à monter en travers je vois une belle trouée dans une fourche de baliveaux, je me dis « - tu passes là, je décoche » il avance tranquillement en mangeant quelques feuilles, le voilà dans la fourche à 22 m, il s'arrête, l'arc déjà armé me voilà prêt tout est aligné...  FLACK !! la flèche est décochée. L'animal cintre un coup et part, il est bel et bien touché, il saute la casse, passe devant moi à 30 m sur les 2 foulées où je le vois, j'aperçois du sang sortir par l'entrée de la Striker … c'est rassurant...
Ça y est, je ne le vois plus mais l'entends toujours courir; puis comme le bruit d'une chute de pierre semble venir du lit du torrent et plus de bruit,  le calme est revenu.

Je corne pour prévenir les collègues proches, ces derniers allument les talkies (que l'on transporte pour la sécurité) et j'annonce que j'ai fléché un cerf.
SAM me répond ; il me dit qu'il vient de voir un cerf détaler devant lui, il y a  quelques secondes.
Il n'est pas très loin de moi et me dit qu'il me rejoint.
SAM arrive :
Les premiers mots de Sam en me voyant on été « Toi t'as la Buck, ça s'entend dans ta voix »,  pas de doute là-dessus.
" - Je viens de flécher un cerf, je le tire par là et il part par-là."
On retrouve la flèche rouge de sang avec des bulles. Sam confiant en regardant la flèche me dit qu'on va quand même attendre une demi-heure. " - remballe tes affaires et on démarre la recherche après".
Le recherche démarre les indices sont très beaux, de grosses tâches sur les arbres et de part et d'autre de sa trace des traînées de sang, Sam me rassure est et de plus en plus confiant.

Au bout de 60 m de recherche on s'arrête et on cherche où il est parti. Et là SAM me dit « Regarde il est LA !!!!! » 20 m en contre-bas il est la couché.
La joie m'envahit, je saute dans les bras de Sam, l'embrasse, un vrai gamin, je descends en courant vers mon cerf,  la larme à l’ œil d'avoir prélevé ce bel animal, je le regarde avec des sentiments de joie et de tristesse. Mon dieu, quel animal MAGNIFIQUE.



Maintenant le plus dur reste à faire, quelques séances photos s’improvisent puis on prévient toute l'équipe qui est beaucoup plus haut. Et maintenant c'est là qu'il faut s'organiser pour la BDS (balade de santé : terme de l'équipe pour décrire le fait de ramener un gibier au gîte) enfin  je suis un peu salaud car pour une première BDS, je ne vais pas la faire seul. Pat vient de nous rejoindre et nous aide à déplacer l'animal dans le lit de l'ancien torrent où nous avons installé une salle de découpe très précaire. Pendant que je commence la découpe sous les conseils du Kod, Yop et Simon arrivent, ils ont fait un gros détour en passant par le gîte pour vider leur sac à sac à dos et remonter une claie de portage. Affairé avec mon couteau, j'entends Yop parler de Champagne … Je soupire intérieurement, " - ah ça oui j'en boirais bien un petit coup mais bon, il est encore loin le gîte", et là un petit bruit de verre et un bouchon qui pète !!! Waouh le pied !!! Yop a rapporté une bouteille, quelle bonne idée !!! Vraiment tout est parfait !!!


L’histoire se termine avec quelques dernières photos, le cerf est découpé et réparti entre tout le monde, les sacs sont prêts, nous voilà parti pour une petite heure de BDS jusqu'au gîte.

 


Voilà tout est dit, moment magique avec une équipe formidable, que je ne remercierais jamais assez de m’avoir emmené, de m’avoir aidé et surtout de m’avoir supporté. Juste un séjour magnifique !
J’en ai rêvé tout la fin du séjour de ce cerf et cela fait plus d'une semaine que cela c'est passé et je le vois toutes les nuits et repense tous les jours à cette journée qui restera gravée à jamais dans ma vie…
Merci à vous Kod, Sam, Yop, Pat, Sim

@ + le grand Badinguet
Benjamin Montagnon

mercredi 14 octobre 2015

Brucellose : 70 bouquetins abattus en deux jours dans le Bargy

Source : ledauphine.com
 
Archives Le DL/Stéphane BOUCHET

"Les 8 et 9 octobre, 70 bouquetins ont été abattus par les agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage et les lieutenants de louveterie." annonce ce soir la préfecture de Haute-Savoie dans un communiqué
D'après les services de l'état, le travail des agents "a été perturbé par de mauvaises conditions climatiques (brouillard pendant la journée du jeudi) et par des militants qui, depuis plusieurs semaines, ont activement effarouché les animaux afin qu'ils rejoignent des zones plus escarpées du massif."
"Par ce comportement irresponsable, ces personnes ont pris le risque inconsidéré de mettre en danger des agents publics. Certains de ces activistes ont été interpellés. L'un d'entre eux a fourni des renseignements précieux qui permettront, après exploitation par la gendarmerie nationale, d'établir les réelles responsabilités de ces comportements." ajoute la préfecture.
Le massif sera à nouveau ouvert au public à compter de samedi 10 octobre au matin.
Ce soir, de nombreuses réactions ont été adressées aux médias pour contester la décision préfectorale, dont celle de l'illustre défenseur des animaux, Brigite bardot, qui en appelle à une grâce présidentielle.
Par Stéphane BOUCHET 

mardi 13 octobre 2015

Proposition de chasse à l'arc au faisan par Alain



Alain Vergoz, notre vice-Président Haut-saônois propose une journée de chasse à l'arc au faisan :

Le vendredi 23 octobre on fait une journée faisan avec des copains sur mon ACCA à Neuvelle-les-Cromary vers RIOZ en Haute-Saône.
Il y aura 2 propriétaires de chien d'arret, 1 chasseur fusil et moi à l'arc.

On lâche 3 faisans et 2 perdrix par chasseur (désolé, mais le "naturel" est inexistant....) et on chasse. 

Repas du midi à la maison (c'est moi qui invite).

je propose donc une invitation pour un archer afin de pouvoir faire 2 équipes de 3 (un chien et son maitre, un fusil, un arc).
Le cout est de 50€ pour l'achat des oiseaux et 10€ pour l'invitation sur le territoire de l'ACCA, soit 60€..... le repas est pour moi..... je pense que c'est une bonne journée pas chère.

On attend un invité "fusil" qui n'a pas encore confirmé. Si il se désiste il y aura une deuxième place disponible dans les mêmes conditions, mais on le saura au dernier moment.

Validation Nationale ou Haute-Saône requise.

Pour contacter Alain :  06 81 45 29 97 (réponse rapide souhaitée car commande des oiseaux à effectuer)


© Photo Alain Vergoz

 

lundi 12 octobre 2015

Communiqué de presse CPNT : Chasse des oies, la LPO déboussolée !

Source : Eddie Puyjalon

Chasse des oies : La LPO déboussolée !

Le 2 octobre, la LPO réagissait maladroitement dans les colonnes du journal sud-ouest, expliquant aux chasseurs qu'ils ne pouvaient pas chasser les oies en févier, et ce, en raison de fallacieux arguments. Son directeur distillait ainsi une argumentation pour le moins farfelue, travestissant les fondements qui régissent les lois et le fonctionnement de la République.
Le rôle des élus n'est pas cantonné à assumer les textes en vigueur comme le dit Philippe Vérilhac, mais bien de proposer des lois, voire de modifier celles qui apparaissent obsolètes ou ne répondant plus aux réalités du moment où créant trop de problèmes. Les fondements changeant, surtout plus près de 30 ans après leur adoption, le législateur doit pouvoir revoir les transcriptions de directives européennes en droit interne jugées trop excessives ou déphasées.
Au lieu de citer "l'anarchie" dans ce contexte là, CPNT n'a pas vu la LPO et son directeur interpeler la presse sur les zadistes et autres faucheurs volontaires qui ne respectent pas les lois et les textes en vigueur. Existerait-il une "bonne" ou "mauvaise anarchie" pour la LPO ?
De même, la LPO se trompe, car la chasse française n'a pas encore usé de son droit à déroger en la matière à l'inverse de nombreux autres états membres de l'UE. Enfin, la LPO vient nous parler de "développer les populations d'oies sédentaires en France pour augmenter les prélèvements". Voilà un bel exemple d'ineptie causée par un aveuglement doctrinaire !
Là encore, la LPO ne comprend rien à l'esprit de la chasse qui ne réclame pas une augmentation des prélèvements d'oies (locales ou non), mais à chasser raisonnablement des oiseaux migrateurs quand ils passent sur le territoire national ! Voilà une chasse raisonnable et responsable, d'autant plus louable, que les oies sont en forte augmentation depuis prés de 20 ans. Elles sont même détruites dans plusieurs états membres en raison des raisons des dégâts qu'elles causent à l'agriculture du fait qu’elles sont "justement" locales . Elles sont aussi chassées dans de plus en plus de pays européens et durant des périodes bien plus longues qu'en France !
Le directeur de la LPO prend donc les chasseurs pour des pigeons, or ils ne sont plus des perdreaux de l'année et ne veulent pas être les dindons de la farce LPO !
La constitution de stocks en France ne résoudra en rien le problème des dates de chasse dans le contexte actuel de la transcription en droit français de la directive 2009/147 CEE ! Pire, elle augmentera le processus de dégâts agricoles à la charge des chasseurs. Aujourd’hui, l'exemple des dégâts environnementaux et agricoles causés par les Bernaches cravant devraient faire réfléchir et surtout, se traduire par la prise en charge des dégâts par la LPO du fait de son protectionnisme aveugle !
Les chasseurs de gibier d'eau veulent chasser et pas abattre ; ils ne veulent pas la quantité, mais la qualité; ils veulent chasser en février même si ça ne rime pas avec quantité. Ils veulent chasser raisonnablement en fonction des saisons et de la migration des oiseaux. En clair, ils veulent chasser ... quand les oiseaux migrateurs passent !



dimanche 11 octobre 2015

Concours amical 3D le WE des 24 & 25 octobre à Roche-sur-Linotte (70)

A vos arcs 
Le WE des 24 & 25 octobre est dédié entièrement aux ‪#‎archers‬ à Roche-sur-Linotte (70). Concours amical, arc trap, parcours 3D.
Toutes les infos par ici : http://bit.ly/concoursarc102015




samedi 10 octobre 2015

Les dommages causés par les ours baissent fortement en 2015

Source férus.fr


ours morgane bricard
Photo © Morgane Bricard

La préfecture de la région Midi Pyrénées vient de mettre en ligne une note (>> ICI<<) qui concerne les dommages causés par les ours au 31 août 2015, établie à partir des informations fournies par les Directions Départementales des Territoires du massif et le Parc National de Pyrénées :
« Après une tendance générale à la stabilisation des dommages imputés à l’ours ces dernières années, le bilan au 31 août 2015 affiche une diminution des dommages avec 57 dossiers imputés à l’ours pour 79 animaux indemnisés. On note également 4 ruches indemnisées à ce jour. »
Sur un cheptel en estive de 570 000 brebis et compte tenu que la profession agricole admet chaque année une perte en estive de 18 000 à 30 000 brebis sur le massif des Pyrénées toutes causes confondues, nous pouvons aisément confirmer que les dégâts causés par la population d’ours dans les Pyrénées sont relativement stables (voire même en diminution), supportables et surtout négligeables (moins de 1% des pertes).
 

vendredi 9 octobre 2015

Vosges : des sangliers sèment la pagaille dans un village

Source : tf1.fr

Vosges : des sangliers sèment la pagaille à Saint-Dié-des-Vosges









A Saint-Dié-des-Vosges, dans les Vosges, les habitants sont dérangés par des sangliers. À cause de la sécheresse, depuis un mois, les animaux descendent dans les jardins pour chercher de la nourriture. Ces passages ont causé de nombreux dégâts, obligeant la municipalité à prendre un arrêté pour les chasser. Depuis le début des battues, six bêtes ont été tuées.

jeudi 8 octobre 2015

Les loups allemands bientôt chez nous

Source : ferus.fr

 Jusqu’à ce jour, tous les loups recensés en France, y compris dans les Pyrénées et le nord-est de la France, sont issus de la souche italo-alpine. En effet, le loup est réapparu naturellement dans les Alpes-Maritimes au début des années 1990, en provenance de l’Italie.
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Un loup en Allemagne. Photo Jürgen Borris

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Mais il est plus que probable qu’à court terme, les loups de la population d’Europe centrale fassent leur apparition dans notre pays, depuis l’Allemagne cette fois-ci.
Le 28 août dernier, les restes d’un cerf en partie dévoré ont été retrouvés en Allemagne, dans la forêt de Ludwigswinkel (land de Rhénanie-Palatinat), à cinq kilomètres à vol d’oiseau d’Obersteinbach, une commune du département du Bas-Rhin en Alsace. Les analyses génétiques des échantillons prélevés sur la carcasse du cerf ont montré la présence d’un loup de souche d’Europe centrale.
En 2015, 35 meutes ou couples formés ont été détectés en Allemagne ; le pays compte une population lupine similaire en nombre à celle de la France. En Allemagne, les loups ont fait leur retour naturel depuis la Pologne en 1999. Contrairement à la France, les loups allemands sont intégralement protégés, aucun tir n’est accordé.
En juin dernier déjà, un jeune loup a été mortellement percuté par une voiture près de Lahr en Allemagne, à moins de 10 km de la frontière française et à moins de 30 km de Strasbourg. C’est le premier loup repéré depuis 150 ans dans le land de Bade-Wurtemberg.
Les populations de loups italo-alpine et d’Europe centrale semblent converger et leur jonction devrait se produire sous peu, quelque part entre le sud-ouest de l’Allemagne et le nord-est de la France.
Dans le nord-est de la France (massif vosgien), le loup est présent de façon permanente depuis 2011 ; le premier indice, un loup braconné, date de 1994 et il s’agissait déjà d’un loup de souche italienne. La première reproduction est détectée en 2013.
Sources :

 

mercredi 7 octobre 2015

Les bracos ayant percuté un véhicule de l'ONCFS jugés en comparution immédiate.

Les bracos ayant percuté un véhicule de l'ONCFS ont été jugés en comparution immédiate.

Source : facebook fdc28



Les braconniers, ayant provoqué une collision avec l’ONCFS sur la commune de Tremblay les Villages, ont été condamnés en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Chartres. Après une plaidoirie forte de l’avocat de la fédération des chasseurs, Maitre Rivière, les prévenus ont été déclarés coupables et condamnés à :
- Pour le chauffeur, 5 mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt,
- Pour le passager, 3 mois d’emprisonnement ferme sans mandat de dépôt,
- 800 euros chacun d’amende,
- 1000 euros chacun de dommages et intérêts,
- 500 euros chacun sur le fondement de l’article 475-1 code de procédure pénale.
Merci à l’équipe de l’ONCFS et les lieutenants louveterie pour leur travail.