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lundi 27 avril 2015

Participez à l'enquête socio-économique nationale !!! plus que 3 jours !!!

Il ne reste que 3 jours pour répondre ... 

Les départements de Franche-Comté, et le Doubs en particulier manquent cruellement de réponses.

Il est primordial d'augmenter le pourcentage de réponse pour démontrer l'impact qu'ont les chasseurs au niveau économique en France !!!

Faites un effort !!! Mobilisez vous !!! (comme dirait Gérard Holz ...)



A ce jour environ près de 40 000 chasseurs ont répondu aux questionnaires à l'échelle nationale (soit 4% des chasseurs) et près de 5 540 sociétés de chasse ont fourni leurs données financières (soit 8%).

Ces chiffres restent trop faibles, nous sensibilisons chaque chasseur pour y répondre avec intérêt.

Ces éléments seront précieux pour valoriser la chasse et défendre les intérêts des chasseurs.

Les chasseurs sont des acteurs essentiels de la vie locale et il est important de connaître leur implication et leur poids dans la vie économique en terme de création de richesses, d’emplois mais aussi d’importance du bénévolat. 

Ce questionnaire sera traité par un institut spécialisé, le BIPE, qui garantit totalement votre anonymat et la confidentialité des informations. 
Vous pouvez accéder à ce questionnaire par internet, sur le lien suivant http://bipe.fr/impact_chasse

Le lien sera accessible jusque fin avril.

dimanche 26 avril 2015

vendredi 24 avril 2015

Samedi 25 avril : Entraînement ACAFC



Pole Mandeure

Peu de monde pour organiser en raison de l'AG de la FDC25 et un épisode orageux annoncé pour ce samedi après-midi, il n'y aura donc pas d'entraînement à Mandeure.
Pour appeler Pat.
Port : 06 71 79 61 02


Pôle Jura
Entrainement ce samedi à Neublans ?
Pour appeler Jeannot.
Tél : 03 84 70 04 47
Port : 06 88 84 95 82


Pôle Rioz
Entrainement ce dimanche à Neuvelle-Lés-Cromary.
Pour appeler Alain :

Tél : 03 84 91 09 51
Port : 06 81 45 29 97

Pole Flagey
Entraînement ce dimanche à Flagey
Appeler Pascal pour confirmer.
Tél : 03 81 86 42 61
Port :
06 99 65 21 44




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  A l'attention de tous ceux qui veulent venir s'entraîner, quelque soit le pôle d'entraînement :  pour des questions d'assurance et de responsabilités, pensez à vous acquitter de votre cotisation si ce n'est pas encore fait.

jeudi 23 avril 2015

Un chien viverrin capturé en Saône-et-Loire.

© nos chasses.fr


Selon le JSL, le 15 avril au petit matin, un piégeur a capturé un chien viverrin dans une boîte à fauves installée à Mouthier en Bresse en Saône et Loire.

Le piégeur suppose que l’animal a pu venir, en voisin, rechercher de la nourriture fraîche, car d’autres chiens viverrins ont été capturés dans le Jura et la Haute-Saône où des populations semblent s’être installées durablement.

C’est la première fois qu’une telle capture est effectuée en Saône-et-Loire où pourtant, selon la Fédération départementale des chasseurs et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, la présence du chien viverrin est soupçonnée depuis le milieu des années 90.

Source : noschasses.fr

mercredi 22 avril 2015

Savoie : le renard retiré de la liste des nuisibles, sa chasse interdite


Si certains agriculteurs voient dans le renard un “auxiliaire” efficace pour vider les champs des campagnols, les chasseurs s’inquiètent de l’exclusion du goupil de la liste des nuisibles en Savoie.

Le sujet a du mal à passer dans les rangs des porteurs de fusils : le renard sortira le 1er juillet de la liste des espèces nuisibles dans le département. L’association de chasse au féminin L’Chasse faisait de cette question le thème de l’assemblée générale de ses 10 ans, vendredi soir à Bourgneuf. « Il est nécessaire d’en parler car le renard n’est pas sans impact sur nos territoires », alerte Fernande Nantois, la présidente de L’Chasse

La surprise de la “communauté chasse” vient surtout du cheminement administratif et technique qui aboutit à l’exclusion du “Vulpes vulpes” de la “liste 2” des espèces nuisibles en Savoie, devenu le seul département en France continentale, avec la Corse, à libérer le goupil.

Pas de preuves suffisantes de dégâts


À l’origine de cette mesure, réside en fait une réglementation qui remet régulièrement en question les espèces nuisibles. Trois listes coexistent : la première est annuelle, décidée par le ministère de l’Environnement et opposable sur la France entière. La deuxième est annuelle également, adoptée par le préfet donc calquée à la particularité du département.
La troisième, à laquelle appartient le renard, est adoptée par arrêté ministériel sur proposition du préfet, au motif de la protection de la faune et de la flore, de la prévention de dommages agricoles et forestiers, de dégâts à la propriété ajoutés d’un intérêt de santé et de sécurité publique.
Source : Raphaël SANDRAZ pour le dauphiné.com

dimanche 19 avril 2015

Rapport de la commission d’enquête sur les conditions de la présence du loup en France

Rapport de la commission d’enquête sur les conditions de la présence du loup en France et l’exercice du pastoralisme dans les zones de montagne présidée par M. Christian ESTROSI :


samedi 18 avril 2015

Le loup deviendrait-il un danger pour l'homme ?

Dans la nuit de lundi à mardi, un troupeau d’une vingtaine de brebis a été attaqué par des loups, aux portes du village de Roquebillière dans les Alpes-maritimes. D'autres attaques proches des habitants sont déjà intervenues dernièrement. Le loup deviendrait-il un danger pour l'homme ?


© SEBASTIEN BOZON / AFP Photo d'archives.



Ce jeudi matin, le berger de Roquebillière concerné par cette attaque de loup qui lui a fait perdre ses bêtes, a déposé les carcasses des animaux sur les ronds-points de la Route Métropolitaine 6202. Un acte de colère, qui pose la question de la présence des loups aux portes de villes.
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi a réagi : "Je comprends le désarroi de ce berger, dont l’acte de ce matin exprime l’exaspération profonde d’un homme qui se retrouve démuni face à cette attaque de loups. Cette colère légitime est partagée par l’ensemble des bergers de notre massif."
Le maire devrait prochainement être reçu par la Ministre de l'écologie  Ségolène Royal accompagné par une délégation de bergers.

Reportage Chaillan Coralie et Giordano Géraldine :


Intervenants : Jean-Marc Moriceau - Historien spécialiste du loup, Jean-Philippe Alessandra - Délégué départemental de l'association ASPAS
(Association pour la Protection des Animaux Sauvages)


Source : france3.fr


vendredi 17 avril 2015

Samedi 18 avril 2015 - Entraînement ACAFC


Pole Mandeure

Temps correct annoncé pour samedi après-midi, il y aura donc entraînement ce samedi à 14h30 à Mandeure.


Pôle Jura
Entrainement ce samedi à Neublans ?
Pour appeler Jeannot.
Tél : 03 84 70 04 47
Port : 06 88 84 95 82


Pôle Rioz
Entrainement ce samedi à Neuvelle-Lés-Cromary ?
Pour appeler Alain :

Tél : 03 84 91 09 51
Port : 06 81 45 29 97

Pole Flagey
Entraînement ce dimanche à Flagey
Appeler Pascal pour confirmer.
Tél : 03 81 86 42 61
Port :
06 99 65 21 44




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  A l'attention de tous ceux qui veulent venir s'entraîner, quelque soit le pôle d'entraînement :  pour des questions d'assurance et de responsabilités, pensez à vous acquitter de votre cotisation si ce n'est pas encore fait.

lundi 13 avril 2015

TOMBOLA FFCA 2015



J'ai 2 carnets de 30 tickets en ma possession.
Faites moi savoir si vous en désirez (par mail ou sms) pour les réserver.
Je les apporterai à l'entraînement ou à l'AG
Premiers demandeurs ... premiers servis ...

A bientôt
Pat



Tirage le samedi 20 juin 2015 à 18h00 
sur le stand de la FFCA du GameFair (41)

·         1er Prix : Kit Elite Archery ( Archerie Diffusion)
·         2ème prix : Carquois cuir repoussé Loup et Feuillage (Marilyne Lecourtier)
·         3ème prix : Kit Bowtech Fuel Camo ( Frère loup)
·         4ème prix : Couteau Wildsteer
·         5ème prix : Kit Antelope (Erhart)

Règlement et CDV sur www.ffca.net

Pour l'achat d'un billet, 1% de remise est accordé chez nos partenaires à partir du 20/06/2015 et  dans la limite de 5 billets maximum par achat (5% de remise maximum sur présentation des billets lors de l'achat)

Offre valable du 20/06/2015 au 30/09/2015 chez les partenaires de la Tombola FFCA :
·         Archerie Diffusion
·         ArtCuir
·         Frère Loup
·         Wildsteer
·         Erhart Sports

Vidéo : Quand un quad lancé à pleine vitesse rencontre un chevreuil







Source : noschasses.fr






dimanche 12 avril 2015

Loup : 1er cas de mortalité intra-spécifique constaté en France

Dans la dernière lettre d’information sur le loup éditée par la DREAL Rhône-Alpes, on apprend qu’un premier cas de mortalité intra-spécifique a été constaté en février dernier :

Loups ibériques © Christophe photographie

Loup retrouvé mort dans le Vercors

Le 26/02/2015, un agent du Syndicat mixte du Parc Naturel Régional du Vercors a découvert la dépouille d’un loup sur la commune de Treschenu-Creyers. Le jour même, les agents du Service départemental de la Drôme de l’ONCFS ont récupéré le cadavre visiblement prédaté. Celui-ci présentait des morsures supérieures à 3 mm avec hématomes au cou et était largement consommé sur un flanc. Il s’agit d’un individu mâle, âgé de 2 ans au maximum (usure dentaire très faible).
Une autopsie a été réalisée afin de déterminer la cause de la mort. Les agents du Service départemental ont réalisé des prélèvements de chair pour les études génétiques.
Selon toute vraisemblance, cet individu a été victime d’une prédation par des congénères, les analyses génétiques pratiquées ultérieurement permettront peut-être de connaître son identité.
Étant donné le travail efficace et rapide des agents qui ont récupéré le cadavre et effectué les constatations, la mortalité naturelle est retenue pour cet individu qui ne sera pas décompté du plafond 2014-2015.

Chez les espèces animales, les cas de mortalité intra-spécifique surviennent généralement pendant la période du rut, qui génère tensions et conflits.
Deux explications plausibles :
  • un loup du groupe local aurait tenté de prendre la place du mâle dominant ;
  • un loup erratique aurait traversé le territoire du groupe local.
C’est donc le premier cas de mortalité intra-spécifique constaté sur notre territoire, en mettant de côté la louve de Mollières en 2007, qui fut soignée et finit actuellement ses jours en captivité. Par contre, les cas ne sont pas rares en Italie : la densité de loups y est plus importante qu’en France et de ce fait, les conflits y sont plus nombreux.

Source : férus.fr

samedi 11 avril 2015

Les luxembourgeois veulent chasser le renard

Une pétition a recueilli 4500 signatures.


Une pétition de la Fédération luxembourgeoise des chasseurs relative à l’interdiction de la chasse du renard a recueilli la bagatelle de 4.500 signatures et a ainsi atteint le quorum nécessaire après 3 semaines seulement.

Les signatures doivent cependant encore être vérifiées par la commission sur les pétitions. Les signataires considèrent l'interdiction de la chasse aux renards pendant près d'une année, comme une décision idéologique, irréaliste et irresponsable et reprochent au ministère en charge d'augmenter le risque de propagation du ténia du renard. Comment leur donner tort ?

Source : noschasses.fr

vendredi 10 avril 2015

Samedi 11 avril 2015 : Entraînement ACAFC


Pole Mandeure

Beau temps annoncé pour samedi après-midi, il y aura donc entraînement ce samedi à 14h30 à Mandeure.
C'est Momo et Yop qui sont chargés de l'animer.

Pole Flagey
Entraînement ce dimanche à Flagey ?
Pour appeler Pascal
Tél : 03 81 86 42 61
Port :
06 99 65 21 44


Pôle Jura
Entrainement ce samedi à Neublans ?
Pour appeler Jeannot.
Tél : 03 84 70 04 47
Port : 06 88 84 95 82


Pôle Rioz
Entrainement ce samedi à Neuvelle-Lés-Cromary ?
Pour appeler Alain :

Tél : 03 84 91 09 51
Port : 06 81 45 29 97


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  A l'attention de tous ceux qui veulent venir s'entraîner, quelque soit le pôle d'entraînement :  pour des questions d'assurance et de responsabilités, pensez à vous acquitter de votre cotisation si ce n'est pas encore fait.

jeudi 9 avril 2015

Les couteaux d'Angel : il est passé au "damas"

Angel s'est essayé à la forge de lames de couteau en Damas, je dois dire que c'est particulièrement réussi !!! 

Pour voir toutes ses autres réalisations, n'hésitez pas à aller voir régulièrement son blog.


mercredi 8 avril 2015

Chasse : l'ONF rebat les cartes

L’Office des forêts va revoir les modalités de location des forêts domaniales et mieux contrôler l’exercice de la chasse. Le Loir-et-Cher est concerné.
L'ONF veut garantir les équilibres naturels en forêt. - (Photo archives NR)      

Jusque-là, tous les douze ans, les lots de chasse des forêts domaniales faisaient l'objet d'une location par adjudication, c'est-à-dire au plus offrant. Ce qui occasionnait parfois de fortes rivalités, dont les gestionnaires en place pouvaient faire les frais même s'ils avaient donné satisfaction. Car la concurrence est forte : en mars 2004, lors des dernières enchères,3.550 candidats s'étaient manifestés pour1.709 lots disponibles, dont une vingtaine en Loir-et-Cher dans les forêts de Blois, Boulogne, Montrichard, Russy et Lamotte-Beuvron.

Préserver la régénération de la forêt

Alors que les baux en cours s'achèveront le 31 mars 2016, à l'issue de la prochaine saison cynégétique donc, le gouvernement vient de modifier les règles du jeu. Un décret, publié au Journal officiel le 6 mars dernier, prévoit la possibilité de recourir désormais au bail négocié de gré à gré, « au bénéfice du preneur en place lorsque celui-ci s'est conformé aux objectifs de bonne gestion mentionnés dans son bail initial, afin de participer à l'équilibre sylvo-cynégétique dans les bois et forêts de l'État. »
Comprendre : mieux vaudra respecter les objectifs de prélèvement fixés par les plans de chasse. Car comme son nom l'indique et même si les locations de chasse lui rapportent des sommes conséquentes, l'Office national des forêts se soucie d'abord de l'avenir… des forêts ! Un avenir difficile à conjuguer avec des populations de grands animaux trop importantes. Les cervidés, en particulier, peuvent empêcher la régénération de la forêt car ils se nourrissent en partie de jeunes pousses et plants d'arbres. « Le cerf est un tondeur, soulignent les responsables de l'ONF dans un communiqué. A la belle saison il consomme 10 à 15 kg de végétaux frais par jour. » 


L'Office chiffre le montant de ces dégâts forestiers – non indemnisés par les fédérations des chasseurs, à la différence des dommages agricoles – à plus de 12 millions d'euros par an sur l'ensemble du pays.


« 30 % des forêts domaniales sont en situation de fort déséquilibre, poursuit l'ONF. Les répercussions dépassent le strict cadre des forêts. Ce déséquilibre peut se traduire par des accidents routiers et ferroviaires, des dégâts sur les parcelles agricoles… » Un constat que tempère la directrice régionale de l'ONF dans le Centre-Val de Loire, Dominique de Villebonne. « Dans notre secteur, les choses se passent globalement bien », souligne-t-elle.


Les négociations pour la relocation des lots – dont le périmètre sera revu au passage – ont déjà commencé. Ceux qui ne trouveront pas preneur feront, comme avant, l'objet d'adjudications au cours du premier trimestre 2016.


Christophe Gendry pour la nouvellerepublique.fr

mardi 7 avril 2015

Joyeux Anniversaire Axel !!!

La chasse peut-elle rimer avec biodiversité ? Conversation en forêt entre un naturaliste et un chasseur



Y’a-t-il une chasse protectrice de la biodiversité ? Reporterre se penche sur cette question sensible en compagnie d’un naturaliste et d’un chasseur dans un lieu unique en France : le domaine de Belval, où la protection de la nature s’allie à une pratique raisonnée de la chasse.

- Belval-Bois-des-Dames, Ardennes, reportage

De village en hameau, la route est de plus en plus étroite. Encore quelques kilomètres entre les pâturages, puis nous voici cernés par la forêt. C’est là qu’apparaît la maison d’accueil du domaine de Belval. Un épagneul breton vous souhaite la bienvenue, annonçant l’arrivée de son maître : David Pierrard est gestionnaire des lieux depuis quatre ans, et y travaille depuis dix-sept ans.
Gilet molletonné, pantalon vert foncé, coiffure soignée. Sa tenue, d’une certaine élégance, lui donne des airs de chasseur d’ancien régime. Mais aujourd’hui, il ne sort pas le fusil. A la place, en bandoulière, des jumelles.
C’est qu’un ornithologue vient nous accompagner dans la promenade. Nicolas Harter fait partie de l’association naturaliste Renard. Gros pull, chaussures de marche, barbe et cheveux en bataille, c’est un habitué des mares et autres zones humides de Belval, où il compte les oiseaux.


- Nicolas Harter et David Pierrard -


Chasse « raisonnée » et protection de la nature
Le domaine compte 600 hectares dont environ cinquante d’étangs et de marais, cinquante de prairies permanentes, et le reste de forêt. « C’est l’un des sites les plus riches en biodiversité du département des Ardennes, nous apprend le naturaliste. Pourtant la protection de la nature n’y dépend que de la bonne volonté du propriétaire. » L’endroit appartient à la Fondation François Sommer, qui allie promotion d’une chasse « raisonnée », pédagogie et conservation de la biodiversité. Dans les années 70, cet industriel ardennais passionné de nature a réintroduit les grands cervidés dans la région.
Ruchers d’abeilles noires (une souche locale, dont Reporterre vous a déjà parlé), suivi scientifique des oiseaux et des grands cervidés, réintroduction de fruitiers sauvages, de haies, etc. Ces démarches menées à Belval vont de soi, selon David Pierrard : « On ne peut pas être chasseur sans aimer la nature. Sinon, on est consommateur de chasse. »
Il nous invite à monter dans son 4X4, nous dépose au bord d’un étang. Au fond, les oiseaux d’eau jouent dans les roseaux. Foulques, canards divers, sarcelles, aigrettes, grues cendrées, pic vert et pic noir, corbeaux, etc. « Sur tout le site, on compte jusqu’à 84 espèces d’oiseaux différentes », note l’ornithologue.



Un peu plus loin, David désigne une parcelle d’arbres aux troncs imposants. « Pendant cinquante ans, la forêt a été consacrée aux grands cervidés, on a donc beaucoup de vieux arbres », explique le gestionnaire. « Ce n’est pas très intéressant pour un sylviculteur, en revanche c’est très favorable à la biodiversité », ajoute Nicolas.
Maintenir « une harmonie entre le cerf et la forêt »
Et la chasse dans tout cela ? « Ce n’est pas une fin en soi, mais un outil de gestion », affirme David. Il suit chaque cerf un à un, évalue constamment leur poids et leur état de santé. Lui seul décide des animaux que l’on peut tuer, principalement des vieux mâles. « Parfois, on met trois ans avant de tuer l’un de ceux que j’ai désigné », assure-t-il. Le cerf et le sanglier sont les seules espèces chassées dans le domaine, quelques jours par an. La chasse doit être « efficace », c’est-à-dire déranger le milieu le moins possible.
Car il faut que le nombre d’animaux soit adapté « à la capacité nourricière du milieu », explique le chasseur : « Enfermez un cerf et trois biches dans un bois, ils vont commencer par se reproduire, être de plus en plus nombreux, jusqu’à être trop pour la nourriture disponible. A partir de ce moment les animaux vont s’affaiblir. Revenez des années plus tard, il n’y aura plus ni de forêt, ni de cerfs. »
Selon lui, c’est exactement ce que révèle l’affaire des bouquetins en haute-Savoie : ils sont tombés malades parce que trop nombreux. Craignant les contaminations, la préfecture a décidé de les tuer. « Cela a coûté 700.000 euros au contribuable, regrette-t-il. Et en plus, on a mis la viande à la poubelle. C’est un gâchis total ! Alors que des gens sont prêts à payer très cher pour chasser un bouquetin. On pourrait leur dire lequel tuer pour réguler la population et utiliser cet argent pour la gestion de la biodiversité. »
Il essaye donc de maintenir « une harmonie entre le cerf et la forêt. Cela implique d’accepter de voir moins de cerfs dans sa forêt et de parfois faire un tableau de chasse zéro. »



Bavard, David multiplie les exemples de mauvaise gestion, comme celle des sangliers, accusés d’être trop nombreux et de provoquer beaucoup de dégâts dans les campagnes françaises. « L’homme devrait reproduire la prédation naturelle, estime-t-il. C’est-à-dire tuer principalement des jeunes et des vieux, pour avoir une forte proportion d’adultes dans la population. Mais on préfère chasser les adultes. Résultat, c’est comme si on laissait le monde aux enfants de douze ans, c’est le bordel. Alors qu’ici à Belval, on a une proportion de sangliers adultes beaucoup plus élevée qu’ailleurs. »
Autre problème, les renards. L’espèce est classée « nuisible » : elle peut être chassée en toute saison, par tous les moyens. « Avant à Belval on en tuait trente par an, raconte-t-il. Mais il y en avait toujours autant. Puis on a décidé de ne plus les chasser. Dix ans après, il y a moins de renards : quelques adultes ont pu s’installer et contrôlent le territoire. Donc le problème quand on tue un adulte, c’est qu’on laisse la place à plein de jeunes. »
Morale de l’histoire : « Cela ne sert à rien de classer des espèces comme nuisibles. Avant de chasser il y a tout un travail, il faut connaître les espèces pour savoir comment agir. L’intervention intelligente de l’homme, c’est le meilleur moyen de préserver la biodiversité. »

"Si la faune disparait, c’est à cause de la destruction des milieux de vie"

Face au discours du chasseur, Nicolas ne bronche pas. « Je suis ornithologue et je n’aime pas la chasse au canard, reprend-t-il. Mais si les oiseaux disparaissent, si la faune des grandes plaines agricoles s’effondre, ce n’est pas à cause de la chasse, ni même du changement climatique ou des prédateurs. C’est à cause de la destruction des milieux de vie. Il n’y plus de haies, plus de zones humides : les oiseaux ne peuvent plus s’abriter ni se nourrir. Et les chasseurs sont parfois les seuls à encore entretenir ces habitats qui sinon seraient depuis longtemps des champs de maïs... »
« La démarche de Belval est exemplaire, si c’était partout comme cela je n’aurais pas arrêté de chasser... » Car il a été chasseur. Difficile de faire autrement quand on a grandi dans un village des Ardennes. « Quand j’étais gamin, si je voulais que quelqu’un me montre la forêt je demandais à un chasseur », se rappelle-t-il. La chasse l’a amené à la nature.
Puis quand il est devenu naturaliste, il a décidé d’arrêter. Par manque de temps, mais aussi « parce qu’il y a un certain nombre de choses que je ne cautionne pas dans le milieu de la chasse. » Il déplore que plus d’une soixantaine d’espèces d’oiseaux soient chassables, dont certaines « dans un très mauvais état de conservation. A mon avis, cela vient concrètement du lobbying. Ce serait bien suffisant s’il y avait deux fois moins d’espèces chassables », estime-t-il.
Il dénonce aussi que dans certains endroits, « pendant dix dimanches de suite on ne puisse plus aller se promener à cause des chasseurs. Puis quand la saison est terminée, ils disent aux promeneurs de ne pas venir pour ne pas gêner la reproduction du gibier... »



« Après, dans la grande majorité des territoires de chasse, personne n’y fout jamais un pied parce que cela se trouve dans le trou du cul du monde », tempère David. « Dans les zones périurbaines, fréquentées, on ne devrait pas pouvoir chasser le week-end », tranche l’ornithologue.
L’ambiance de certaines sociétés de chasse communales a poussé plusieurs de ses amis à arrêter : « Quand on ne voit pas l’intérêt de tirer un renard, on peut vite être montré du doigt. »
Quant à notre chasseur, il reconnaît lui-même que parfois, « cela se passe comme dans le sketch des Inconnus ». Des chasseurs de « galinette cendrée » y expliquent la différence entre un bon et un mauvais chasseur : « Un mauvais chasseur, il voit quelque chose, il tire. Un bon chasseur, il voit quelque chose… il tire. »




« Bordels cynégétiques »

Pour la saison 2013-2014, l’ONCFS a comptabilisé 114 accidents de chasse, dont douze ont touché des non-chasseurs et quatorze ont été mortels. Mais surtout, 96 % des accidents auraient pu être évités car ils sont dus à un non-respect des consignes de sécurité…
Le permis de chasse est donc accusé d’être trop facile à obtenir. Surtout, quand la vue et l’ouïe de son détenteur baissent avec l’âge aucun contrôle n’est prévu. Le problème est le même que pour le permis de conduire.
David lui s’insurge contre ce qu’il appelle les « bordels cynégétiques » : autrement dit des terrains privés où les propriétaires font pulluler cerfs et sangliers, au détriment de la protection de la forêt. Des clients payent très chers pour venir y chasser. « Dans ces lieux ce qui prime ce sont les trophées, le nombre d’animaux que l’on tue », dénonce Nicolas. La situation se retrouve aussi de plus en plus dans les forêts publiques gérées par l’ONF (Office national des forêts – NDLR). Pour pouvoir y aller, les associations de chasseurs doivent payer un droit de chasse « Il est de plus en plus cher. Donc les chasseurs en veulent pour leur argent, et maintiennent artificiellement une très forte densité de gros gibier », explique le naturaliste.
Bref, « c’est tout le système qu’il faut changer », assure-t-il. Mais attention, « ce n’est pas l’activité en elle-même qui pose problème, c’est le comportement de certains », affirment en chœur le chasseur et le naturaliste.
« On a de moins en moins de chasseurs, admet David. Cela ne m’effraie pas du tout, autant en profiter pour mieux les former. » C’est l’une des missions que s’est donnée la Fondation François Sommer. Elle offre des stages gratuits aux jeunes chasseurs : « Tous ne peuvent pas devenir des scientifiques, mais il faut tirer les cadres vers le haut. Ici on réfléchit sur le rapport à l’animal, à la mort. Pour certains, la prise de conscience est brutale. On injecte dans le système des mecs qui gambergent. »

La mort, un tabou

« Ceux qui sont contre la chasse ne comprennent pas tout à la nature, assène-t-il. Tout à l’heure au bord de l’étang, en à peine un quart d’heure on a vu une buse tuer une souris, des canards manger des animaux dans la vase, etc. La mort, c’est courant, permanent et nécessaire dans la nature. En revanche, il y a une façon de donner la mort : elle doit être rapide, je n’admets pas qu’on estropie un animal, c’est une obligation morale. »
« Le problème, c’est qu’aujourd’hui dans nos sociétés, la mort est devenue taboue. Avant, tout le monde tuait le cochon ou le lapin à la ferme… On a anthropomorphisé notre rapport à l’animal, il est dicté par Walt Disney et Bambi. Les gens vivent la nature via un écran télé ! »



Dans ce contexte, on imagine que le chemin est encore long avant que chasseurs et naturalistes commencent vraiment à se parler. Nicolas avoue que certains de ses collègues ne pourraient pas venir à Belval pour réaliser les comptages d’oiseaux. « Dans mon association, les débats sur la chasse sont compliqués, je passe parfois pour un anti-écolo, admet-il. On a des propositions d’associations de chasse pour travailler avec elles. La moitié de l’association est d’office contre. »
Mais il ne constate pas plus de bonne volonté du côté des chasseurs : « Je fais une étude sur la gélinotte des bois. La Fédération de chasse ne voulait pas que je vienne sur son territoire parce qu’elle craignait que je demande à diminuer la densité de sangliers : ils sont trop nombreux et détruisent les sous-bois où se nourrissent les oiseaux... »
« Au fond, nos intérêts sont les mêmes », affirme pourtant David. « Il ne faut pas cacher les abus sinon on n’avancera pas, complète Nicolas. Mais il ne faut pas pointer du doigt sinon les gens vont se braquer. »

Source : Marie Astier pour Reporterre


Photos : Jean-Michel Lenoir, sauf : portrait de Nicolas et de David, et allée dans la forêt : Marie Astier.

lundi 6 avril 2015

Chasse à l'arc du faisan, mode d'emploi :-)



Durcissement des sanctions en cas d’abandon de détritus sur la voie publique



Le montant des amendes a été relevé à la hausse. Une nouvelle contravention pourra être constatée par les policiers municipaux.

© photo : La Dépêche du Midi

Le décret n° 2015-337 du 25 mars 2015 (JO 27 mars) aggrave l’amende encourue en cas d’abandon de détritus sur la voie publique. Ces faits sont actuellement punis de l’amende encourue pour les contraventions de la 2e classe, soit 150 euros. Ils seront désormais punis de l’amende encourue pour les contraventions de la 3e classe, soit 450 euros.
Ce texte maintient toutefois une amende de la 2e classe en cas de non-respect de la réglementation en matière de collecte d’ordures, portant notamment sur les heures et jours de collecte ou le tri sélectif. La nouvelle contravention de 3e classe pourra être constatée par les agents de police municipale et pourra faire l’objet d’une amende forfaitaire de 68 euros ou d’une amende forfaitaire majorée de 180 euros.
Il permet également cette constatation et cette forfaitisation pour la contravention de la 4e classe réprimant l’entrave à la libre circulation sur la voie publique, qui peut être constituée lorsque, du fait de leur importance, les ordures abandonnées entravent ou diminuent la liberté ou la sûreté de passage.

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samedi 4 avril 2015

Enquête socio économique à poursuivre (trop peu de chasseurs ont répondus)





A ce jour environ près de 40 000 chasseurs ont répondu aux questionnaires à l'échelle nationale (soit 4% des chasseurs) et près de 5 540 sociétés de chasse ont fourni leurs données financières (soit 8%).

Ces chiffres restent trop faibles, nous sensibilisons chaque chasseur pour y répondre avec intérêt.

Ces éléments seront précieux pour valoriser la chasse et défendre les intérêts des chasseurs.

Les chasseurs sont des acteurs essentiels de la vie locale et il est important de connaître leur implication et leur poids dans la vie économique en terme de création de richesses, d’emplois mais aussi d’importance du bénévolat. 

Ce questionnaire sera traité par un institut spécialisé, le BIPE, qui garantit totalement votre anonymat et la confidentialité des informations. 
Vous pouvez accéder à ce questionnaire par internet, sur le lien suivant http://bipe.fr/impact_chasse

Le lien sera accessible jusque fin avril.

vendredi 3 avril 2015

Pourquoi le loup reste un problème insoluble et constitue un vecteur de crispation entre les éleveurs et les écologistes

Disparu pendant 60 ans, le loup a fait son retour en France au début des années 1990, au grand désarroi des éleveurs. Les associations favorables à sa présence dénoncent le manque de protection mise en place.

Le loup a fait son retour en France  © Crédit wikipédia


Le loup n'a rien perdu de sa réputation. Prédateur sauvage, c'est la terreur de nombreux éleveurs notamment dans les Alpes où il sévit depuis plusieurs dizaines d'années en s'attaquant au bétail.

Le jeudi 27 novembre, ils viennent manifester à Paris avec leurs moutons pour crier leur ras-le-bol au gouvernement. Ils ont organisé une grande transhumance depuis la Haute-Loire jusqu'à Paris avec leurs centaines de bêtes où ils sont attendus par le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll. "On est contre le loup à partir du moment où il s'attaque à notre élevage", explique Claude Font, président de la section régionale ovine d'Auvergne à l'AFP. "Les chiffres sont là, on est pratiquement à 8 000 victimes et 29 départements touchés par cette prédation."

Le retour du loup est attesté depuis 1992 en France.
"Auparavant, il avait été éradiqué dans le pays entre 1890 et 1930", explique Sylvain Macchi, responsable zootechnique du parc des Loups du Gévaudan. Ils ont traversé les Alpes depuis l'Italie où l'espèce est protégée depuis 1976 et en constante augmentation. En France aussi, l'animal commence à se multiplier à raison de 11 à 15% par an. Aujourd'hui, on compte environ 300 loups dans l'Hexagone.
Depuis sa réapparition, il se heurte aux éleveurs de moutons qui comptent ainsi de nombreuses attaques dans leur bétail chaque année. Les chiffres officiels parlent de 4 800 victimes de janvier à août, dont une majorité de brebis. Et les statistiques augmentent sensiblement par rapport à l'année dernière : 1 000 attaques de plus.
Plusieurs rapports parlementaires ont été commandés pour trouver une solution. Le dernier en date, daté de 2003, conclut à "une impossible cohabitation entre la présence du loup et le pastoralisme durable". Chaque mois, de nouvelles victimes apparaissent et les éleveurs subissent ainsi de lourdes pertes financières. "Travailler quotidiennement sans relâche pour voir son cheptel décimé, ce n'est pas une vie", explique au Monde Yves Derbez, président de l'association Eleveurs et montagnes. "Certains éleveurs commencent à jeter l'éponge tandis que des jeunes ne veulent plus reprendre les exploitations."

Pourtant, le loup n'est pas une exception française et en Italie, en Espagne ou au Portugal, ils se comptent par milliers sans que les éleveurs locaux ne s'en inquiètent. "Dans ces pays, le loup n'a jamais été éradiqué", explique Sylvain Macchi. "Il y a toujours eu des super-prédateurs donc les troupeaux étaient constamment protégés. En France, on avait arrêté cette protection."
Et des méthodes existent pour limiter les attaques. Il faut une présence humaine constante, des chiens de garde et un rassemblement nocturne des troupeaux. Selon l'office national de la chasse et de la faune sauvage (Oncfs), "la méthode s’est avérée efficace puisqu’elle permet de diminuer le risque d’attaque de 70% par rapport à un troupeau non protégé."

"Le problème, c'est que cela a un coût et l'élevage en montagne n'est pas rentable", souligne Sylvain Macchi. Pour les associations, c'est donc à l'Etat d'aider les éleveurs à se protéger. "Concernant les pertes, ils sont indemnisés puisque le loup est une espèce protégée."
Pour le moment, avantage aux éleveurs. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal s'est montrée favorable à la chasse aux loups. "Les dommages aux troupeaux restent trop importants. La détresse des éleveurs et de leurs familles doit être prise plus fortement en considération", expliquait-elle en juin dernier.

Les associations se sont émues de cette décision. "La population de loups est certes actuellement dans une dynamique plutôt positive au niveau national et ce retour naturel est une chance formidable pour nos écosystèmes. Mais la conservation de l'espèce n'est pas encore assurée en France." Stéphane Le Foll aura la lourde tâche de concilier les deux positions.
Les moutons de la FNO à Paris pour manifester contre le loup