Partis pour compter les chamois, ils assistent à une attaque de loups
Illustration AFP |
C’est une scène peu ordinaire que raconte
Jean-François Allier, président de l’association de chasse communale
agréée (Acca) de L’Épine. Samedi dernier, il participait à une opération
de comptage des chamois dans les massifs du Serrois et du Rosanais,
organisée par la fédération départementale des chasseurs en partenariat
avec les associations locales, et était posté plus précisément sous la
montagne du Duffre (1 757 m).
« Vers 6 h 45, les observateurs et une équipe mobile, accompagnés d’agents de l’ONCFS, ont vu apparaître une meute de six loups, sur les traces d’une harde de chamois », détaille-t-il.
Celui-ci précise que la meute s’est divisée en deux, avec deux animaux en amont et quatre en aval, suivant à distance six chamois.
Jusqu’au moment où, n’en voyant plus que cinq, ils se sont aperçus que l’un des chamois venait d’être tué. « Ils ont fait monter les chamois, puis l’attaque s’est déroulée sur quelques dizaines de mètres », poursuit Jean-François Allier, qui explique avoir suivi l’évolution de la scène pendant près de trois heures, posté à 250 mètres environ. « On a assisté au repas : les loups mangent à tour de rôle, tout le monde partage, on voit une structure là-dedans. »
Pour Jean-François Allier, cet épisode prouve la présence d’une « meute structurée » dans ce secteur.
Dominique Guillet, technicien cynégétique chargé de la gestion du grand gibier à la fédération de chasse des Hautes-Alpes, et coordinateur de l’opération, abonde : « On avait déjà connaissance d’une présence irrégulière de loups en transit dans cette zone. On pensait qu’il avait pu y avoir reproduction, mais ce n’était pas avéré, jusqu’à ce comptage. »
Du côté de l’ONCFS, on indique qu’un garde a pu confirmer la présence de deux loups sur la zone samedi, et qu’une fiche d’observation a été faite à partir des différents témoignages.
Sur le site internet de la préfecture des Hautes-Alpes, ce secteur de L’Épine est classé parmi les “zones où la prédation sur le cheptel domestique a été constatée une ou plusieurs fois au cours des deux dernières années”.
« Vers 6 h 45, les observateurs et une équipe mobile, accompagnés d’agents de l’ONCFS, ont vu apparaître une meute de six loups, sur les traces d’une harde de chamois », détaille-t-il.
Celui-ci précise que la meute s’est divisée en deux, avec deux animaux en amont et quatre en aval, suivant à distance six chamois.
Jusqu’au moment où, n’en voyant plus que cinq, ils se sont aperçus que l’un des chamois venait d’être tué. « Ils ont fait monter les chamois, puis l’attaque s’est déroulée sur quelques dizaines de mètres », poursuit Jean-François Allier, qui explique avoir suivi l’évolution de la scène pendant près de trois heures, posté à 250 mètres environ. « On a assisté au repas : les loups mangent à tour de rôle, tout le monde partage, on voit une structure là-dedans. »
« Une meute structurée »
Le président de l’Acca de L’Épine se dit frappé par l’attitude des prédateurs : « Notre présence ne les a pas dérangés. Ça paraît évident que ce sont des animaux qui ont l’habitude de voir passer du monde. »Pour Jean-François Allier, cet épisode prouve la présence d’une « meute structurée » dans ce secteur.
Dominique Guillet, technicien cynégétique chargé de la gestion du grand gibier à la fédération de chasse des Hautes-Alpes, et coordinateur de l’opération, abonde : « On avait déjà connaissance d’une présence irrégulière de loups en transit dans cette zone. On pensait qu’il avait pu y avoir reproduction, mais ce n’était pas avéré, jusqu’à ce comptage. »
Du côté de l’ONCFS, on indique qu’un garde a pu confirmer la présence de deux loups sur la zone samedi, et qu’une fiche d’observation a été faite à partir des différents témoignages.
Sur le site internet de la préfecture des Hautes-Alpes, ce secteur de L’Épine est classé parmi les “zones où la prédation sur le cheptel domestique a été constatée une ou plusieurs fois au cours des deux dernières années”.
Par Fabien ROUX pour le Dauphiné.com
c'est la même méthode que sur Thierry. lol
RépondreSupprimerC'est vrai je la connais la méthode est pour être organisés il n'y a pas de problème sa fonctionne très en eux
RépondreSupprimerIl y a de fortes chances pour que ce soit la même meute... A vol d'oiseau, c'est quasiment un terrain (La digue, la digue!), un terrain contigu (La digue du cul!)
RépondreSupprimerAvec 400 loups présents en France (chiffre officiel) et sans doute plus prés de 600 en réalité, il n'y aurait rien d'étonnant de trouver 2 meutes à 30km l'une de l'autre ....
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