Dans la dernière lettre d’information sur le loup éditée par la DREAL Rhône-Alpes, on apprend qu’un premier cas de mortalité intra-spécifique a été constaté en février dernier :
Loups ibériques © Christophe photographie |
Loup retrouvé mort dans le Vercors
Le 26/02/2015, un agent du Syndicat
mixte du Parc Naturel Régional du Vercors a découvert la dépouille d’un
loup sur la commune de Treschenu-Creyers. Le jour même, les agents du
Service départemental de la Drôme de l’ONCFS ont récupéré le cadavre
visiblement prédaté. Celui-ci présentait des morsures supérieures à 3 mm
avec hématomes au cou et était largement consommé sur un flanc. Il
s’agit d’un individu mâle, âgé de 2 ans au maximum (usure dentaire très
faible).
Une autopsie a été réalisée afin de déterminer la cause de la mort. Les agents du Service départemental ont réalisé des prélèvements de chair pour les études génétiques.
Selon toute vraisemblance, cet individu a été victime d’une prédation par des congénères, les analyses génétiques pratiquées ultérieurement permettront peut-être de connaître son identité.
Étant donné le travail efficace et rapide des agents qui ont récupéré le cadavre et effectué les constatations, la mortalité naturelle est retenue pour cet individu qui ne sera pas décompté du plafond 2014-2015.
Une autopsie a été réalisée afin de déterminer la cause de la mort. Les agents du Service départemental ont réalisé des prélèvements de chair pour les études génétiques.
Selon toute vraisemblance, cet individu a été victime d’une prédation par des congénères, les analyses génétiques pratiquées ultérieurement permettront peut-être de connaître son identité.
Étant donné le travail efficace et rapide des agents qui ont récupéré le cadavre et effectué les constatations, la mortalité naturelle est retenue pour cet individu qui ne sera pas décompté du plafond 2014-2015.
Chez les espèces animales, les cas de
mortalité intra-spécifique surviennent généralement pendant la période
du rut, qui génère tensions et conflits.
Deux explications plausibles :
Deux explications plausibles :
- un loup du groupe local aurait tenté de prendre la place du mâle dominant ;
- un loup erratique aurait traversé le territoire du groupe local.
C’est donc le premier cas de mortalité
intra-spécifique constaté sur notre territoire, en mettant de côté la
louve de Mollières en 2007, qui fut soignée et finit actuellement ses
jours en captivité. Par contre, les cas ne sont pas rares en Italie : la
densité de loups y est plus importante qu’en France et de ce fait, les
conflits y sont plus nombreux.
Source : férus.fr
Ben voilà la solution, ils n'ont qu'à se bouffer entre eux et on n'en parle plus!
RépondreSupprimerOh le gros lourd....
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