Source : l'Est Républicain.fr
Tout au plus a-t-il été déniché dans la littérature une étude mythologique due à Jean Untermaïer, professeur de droit originaire de Saône-et-Loire et membre de la Société française du droit de l’environnement, ainsi qu’une étude scientifique réalisée en Champagne, concluant que l’animal serait désormais plus urbain que rural.
C’est pourquoi FNE souhaite lancer une véritable enquête de répartition sur le territoire sous la forme d’un recensement du hérisson dans le Doubs et le Territoire de Belfort. « C’est totalement inédit », souligne Gilles Benest. « Nous avons testé la méthode l’été dernier dans les agglomérations de Montbéliard et de Besançon. Avec un minimum de publicité nous avions eu 200 contributeurs en deux mois. Si l’opération s’avère un succès à plus grande échelle, nous partagerons le protocole avec d’autres départements, dans l’espoir de prolonger l’étude à tout le territoire national. »
France nature environnement lance dans le Doubs et le Territoire de Belfort la première étude de recensement du hérisson d’Europe. Cet animal au fort capital sympathie est en effet très mal connu sur le plan scientifique. Un appel aux bénévoles est fait. Explications.
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Certains scientifiques estiment que le hérisson aura disparu d’ici 2050, victime des activités humaines. Photo ER /Claude NARDIN |
Le hérisson, c’est un peu comme le comté, tout le monde l’aime. Il est l’ami du jardinier, celui des enfants et même de votre pataud de chien qui viendra s’y piquer la gueule en voulant jouer avec.
« C’est tout le paradoxe », s’étonne Gilles Benest, vice-président de France nature environnement Doubs et Territoire de Belfort. « Comment un animal doté d’un tel capital de sympathie peut-il être celui le plus écrasé sur les routes ? »Sympathique mais mal connu
Selon une étude Suisse, la route serait en effet la seconde cause de mortalité chez le hérisson d’Europe, l’une des 6 espèces recensées, juste après l’intoxication aux pesticides au passage. Les tissus adipeux qui lui permettent de passer l’hiver en hibernation stockent en effet ces substances néfastes à son métabolisme. Autre singularité frappant la bestiole, on ne dispose, en France du moins, de quasiment aucune recherche scientifique notable sur le hérisson. « Il est très mal connu », note Charlotte Robert, chargée de mission à FNE 25/90.Tout au plus a-t-il été déniché dans la littérature une étude mythologique due à Jean Untermaïer, professeur de droit originaire de Saône-et-Loire et membre de la Société française du droit de l’environnement, ainsi qu’une étude scientifique réalisée en Champagne, concluant que l’animal serait désormais plus urbain que rural.
C’est pourquoi FNE souhaite lancer une véritable enquête de répartition sur le territoire sous la forme d’un recensement du hérisson dans le Doubs et le Territoire de Belfort. « C’est totalement inédit », souligne Gilles Benest. « Nous avons testé la méthode l’été dernier dans les agglomérations de Montbéliard et de Besançon. Avec un minimum de publicité nous avions eu 200 contributeurs en deux mois. Si l’opération s’avère un succès à plus grande échelle, nous partagerons le protocole avec d’autres départements, dans l’espoir de prolonger l’étude à tout le territoire national. »
Recherché mort ou vif
Il sera en effet fait appel aux
bénévoles, selon le principe de la science citoyenne. N’importe qui
s’intéressant à la question et ayant vu un hérisson « vivant ou mort »
sur son chemin ou près de chez lui, sera invité à remplir un questionnaire sur le site de FNE 25/90 et si possible d’en faire la photo.
L’enquête débute avec le printemps en ce mois d’avril pour s’achever en octobre et concerne aussi bien la ville que la campagne et malheureusement aussi les hérissons écrasés sur les routes. Il est recherché mort ou vif !
L’enquête débute avec le printemps en ce mois d’avril pour s’achever en octobre et concerne aussi bien la ville que la campagne et malheureusement aussi les hérissons écrasés sur les routes. Il est recherché mort ou vif !
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