• Des traditions culturelles ancestrales
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Les chasses traditionnelles des alouettes, des grives, des merles et
des vanneaux font partie du patrimoine cynégétique des départements
concernés.
- Elles nécessitent beaucoup de temps et d’habiletés techniques de la part de chasseurs passionnés.
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Ce sont des chasses qui ne donnent lieu qu’à de très faibles
prélèvements qui n’ont aucune incidence sur l’état de conservation des
populations concernées.
• Une sélectivité des prélèvements
En
cas de capture accidentelle d’espèces non autorisées, les chasseurs
peuvent sans difficulté les relâcher car les systèmes de pièges
n’occasionnent pas de souffrance inutile et les grives et les merles
capturés vivants sont conservés avec soin.
• Des quotas de prélèvements strictement calculés.
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Ces quotas sont une dérogation spécifique de la Directive validée par
la jurisprudence dès lors que ces prélèvements sont limités à 1% de la
mortalité annuelle des populations sources et que ceux-ci sont opérés au
titre d’une tradition (dont les modalités sont variables selon les
départements) et dans des conditions strictement contrôlées.
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Les dernières estimations disponibles démontrent, y compris pour le
vanneau huppé et l’alouette des champs, que ces quotas sont tout à fait
conformes et sont inférieurs à ce seuil de 1%.
• Aucune influence sur l’état de conservation des espèces
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L’impact de ces quotas demandés sur l’état de conservation des espèces
est de fait négligeable puisque le critère du 1% a été établi par
l’Union Européenne pour respecter cette condition.
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La « chasse », comprise comme un système, c’est-à-dire l’ensemble des
prélèvements ajouté aux actions de conservation menées par les
chasseurs, peut s’avérer davantage durable, même pour des espèces en
déclin, que l’absence de chasse.
• Une chasse très réglementée avec des contrôles strictes des prélèvements
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Les lieux où sont pratiquées les chasses traditionnelles sont tout à
fait connus et accessibles aux agents chargés de la police de la chasse.
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La réglementation est très stricte et les arrêtés d’ouverture très
détaillés dans les règles qui s’imposent aux chasseurs (longueur des
bâtons ou hauteur de ceux-ci par exemple pour les gluaux).
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Les chasseurs renseignent leurs prélèvements quotidiennement et la
traçabilité des opérations est assurée par la tenue d’un carnet
individuel qui est rendu aux FDC annuellement et dont les DDT assurent
le suivi.
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La médiatisation de faits ponctuels de braconnage ne peut pas
constituer un argument sérieux pour envisager d’interdire une activité.
Interdit on la conduite sous prétexte que certains ne respectent pas le
code de la route ?
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En 2019, L’office français de la biodiversité a mobilisé 2500 heures de
contrôles par ses agents pour les seuls 4 départements concernés par la
chasse à la glu, et seules une vingtaines d’infractions ont été
relevées.
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